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 L'heure du loup [Pride] Manoir Ashfield

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Kaprice Ashfield
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MessageSujet: L'heure du loup [Pride] Manoir Ashfield   L'heure du loup [Pride] Manoir Ashfield EmptyVen 26 Aoû - 0:51

L'heure du Loup

Manoir Ashfield

* ~ * ~ *


Les vagues noires de la nuit, lançaient leurs rouleaux angoissant à l'assaut des murailles ébrechées du manoir Ashfield. Le néant tentaculaire était partout, inlassablement porté par le vent, il se glissait entre les failles des pierres, déroulait ses pseudopodes par les fêlures des vitres et étranglait de ses anneaux spongieux, les girouettes rouillées. Pieuvre d'ombre à l'oeil unique glauque et lunaire, ainsi errait paresseusement entre les toits d'ardoise, l'heure des loups, ce silence du temps, où sous les larmes étoilées, le monde s'abimait sans un cris dans les plus insondables abysses de l'océan des cieux. La réalité aveugle était comme fissurée, et la vérité fletrie de s'être tenue trop longtemps éloignée du soleil, s'érodait et s'éfritait sous les coups de boutoir d'hallucination rampant dans les recoins humides d'âmes torturées par leurs cauchemars récurent.

Dans ce tombeau atlante, englouti par la nuit, ne résonnait plus que le ressac des respirations lourdes et angoissées des dormeurs prisonniers de leurs draps de misère. Seule vigie encore debout en ces heures astrales, la Naïde guidée par les éclats paresseux du phare lunaire clignotant au dessus des murmures de la forêt, veillait, lisait et songeait. Une chandelle à l'éclat voilé pour unique compagne d'insomnie, on aurait pu la prendre pour un spectre, une de ces âmes errantes à la peau glacée et aux fourrures polaires qui hantaient les légendes nordiques de leurs petits pas chantant. Derrière le voile de ses yeux, légèrement cernés de contrariété, dansaient et glissaient, les boucles agressives, d'une écriture archaïque, qu'une main damnée avait apposé sur un vélin de peau humaine.

L’heure du loup c’est l’heure où la nuit fait place au jour. C'est l'heure où la plupart des mourants s'éteignent, où notre sommeil est le plus profond, où nos cauchemars sont les plus riches. C'est l'heure où celui qui n'a pu s'endormir affronte sa plus violente angoisse, où les fantômes et les démons sont au plus fort de leur puissance. C'est l'heure ou la fleur pourpre éclot ses pétales aux lèvres des dormeurs et ouvre à tout jamais les chenils de la folie.

Posée sur un petit guéridon de bois de rose, la fragile fiole cristalline dévisageait la jeune femme de son oeil pourpre. Opaque à la lumière de la chandelle, le liquide contenu dans ses entrailles scintillantes frissonait et ondulait comme doué d'une vie propre. Il ressemblait à un serpent de sang, tour à tour lové sur lui même ou déplié dans toute l'arrogance de ses anneaux fluides et douçatres. Et même malgré les divers enchantements protecteurs scellant magiquement le délicat goulot, la sirène blottie en tailleur dans un profond fauteuil, croyait sentir chatouiller ses petites narrines, les envoutant arômes du poison pour l'instant maitrisé par les parois translucides.

Le vieux grimoire à la prose tentatrice et la fiole à l'étrange venin, faisaient partie des restes corrompus de la bibliothèque des Kravt, un opressant dépôt de parchemins jaunis, d'enchantements oubliés et de vieux maléfices, légués aux Ashfield par le grand oncle de Valériane, lors de son bref passage entre les murs du manoir de ses vassaux. La prudence la plus élémentaire aurait commandé aux enfants de détruire à tout jamais ces textes d'un autre âge, dont nul ne pouvait plus maitriser les terrifiantes arcanes, mais Kaprice n'était pas de cet avis. Avide de pouvoir, ivre de vertige à l'idée de se plonger dans les abysses promis par ces pages raccornies, la Naïade épuisait ses nuits d'insomnies à traduire et déchiffrer les runes immémoriales ; avec l'espoir secret de découvrir une source de pouvoir qui lui aurait permis de restaurer le faste de sa lignée brisée.

Retournant les pages d'un doigt à l'ongle verni d'un blanc hivernal, la princesse à la clée de sol, relu pour la dixième fois de la soirée le chapitre la captivant. L'auteur – un mage à la santée mentale visiblement chancelante – parlait d'un très antique rituel censé permettre de faire voyager son âme au travers de dimensions aussi extraordinaires que cauchemardesques. La prose fébrile contait à grandes envolées lyriques et désespérées les merveilles rencontrées lors de ces dangereuses chevauchées chimériques. A en croire l'écrivain, il avait frôlé de ses ailes de brumes le soleil noir des Enfers, dansé avec les succubes autour des dolmens ruisselant de l'Avalon, et même chevauché des narvals d'ivoireS à la rencontre de dieux tentaculaires endormis sous les profondeurs des plus noirs océans. Sa folie était contagieuse ; il se dégageait de ses lettres désordonnées la suave promesse d'une fuite astrale, loin de la misère d'un manoir saccagé et d'un hiver sans fin.

Seules trois conditions étaient nécessaires à l'execution du rituel d'envol. De l'opium pourpre pour briser la raison des rêveurs et libérer les âmes de toute prudence, une chaîne d'argent alchimique pour entrelacer les esprits des voyageurs de manière à ce qu'ils ne soient pas séparés, et enfin l'heure des loups ; cet instant unique en chaque nuit, ou sous les feux blafards d'une lune assombrie, le voile de la réalité se délite doucement pour laisser s'échapper sur le monde la horde des rêves et des cauchemars qui aiment à assaillir les assoupis. De ce tryptique damné, rien ne manquait à Kaprice, sinon l'ultime élan de détermination capable de lui donner l'impulsion pour entraîner Pride dans ce gouffre dément.

Un courant d'air s'engouffrant entre les fêlures d'un des vitraux de la vaste bibliothèque du manoir, souffla l'unique chandelle de la pièce. Sur un dernier sifflement de la cire bouillante se vaporisant dans l'air, la nuit d'hiver s'abattit sur Kaprice. Un frisson secouant ses charmantes épaules dénudées, la jeune fille ressera pensivement autour d'elle les pans de sa fourrure d'ours polaire. Son haleine songeuse laissait échapper dans l'air glacé de la pièce poussiéreuse le nuage pailleté de ses hésitations . Un soupçon de prudence lui conseillait de tout oublier de refermer le livre et de l'abandonner là aux ténèbres, pour s'en aller sans se retourner, plonger dans l'oubli d'un simple sommeil réparateur. Mais l'envie, la curiosité, le besoin de se mettre en danger, de découvrir et de tester, semblaient les plus forts. La Sirène voulait partir le temps d'une nuit, se couler main dans la main avec Pride dans les remous océaniques de rêves partagés ne leur appartenant qu'à eux deux, pour se gorger d'une communion de sensations irationelles.

Seule, perdue dans les flots d'argent d'une insomnie ne connaissant pas de repos, la Princesse était bien démunie pour lutter contre le fantasme dévorant de s'offrir toute entière à Pride, le temps d'une promenade astrale, dans la nudité absolue de deux âmes entrelacées et enchainées. Nul corps, nulle réalité, nulle sensation parasite ne seraient là pour s'opposer à cette communion tant désirée par Kaprice. Pride était tout pour la Naïade, il était sa vie et sa mort, il était ses rires et ses larmes, il était ses envies et ses dégouts. Elle ne vivait que pour lui et que par lui. La relation déséquilibrée qu'elle avait construit avec lui, comme la malediction de deux coeurs siamois tranchés par le massacre de la naissance, la hantait, l'obsédait, ne se satisfaisant d'aucun triomphe, d'aucun rapprochement supperficiel et se lassant des plus intimes marques de tendresse toujours insufisantes. Affamée, déchiquetée, la Sirène ne cessait de le vouloir plus, elle était une flèche lancée sur une fulgurante trajectoire réctiligne, à la poursuite du besoin de se fondre en son frère, de le retrouver, de le dévorer et de se faire dévorer pour combler le vide insondable qu'une naissance en deux corps séparés avait créusé entre leurs essences.

Enfin, dans une explosion de parfums et de froufrous soyeux, Kaprice se leva de son fauteuil. D'un geste vif, elle glissa contre son sein la fiole tentatrice et la chaine alchimique et quitta la salle dans l'obscurité la plus complète. Elle se mouvait dans le manoir assoupi avec la grâce d'un fantôme et c'est à peine si l'on pouvait percevoir le frôlement de ses ballerines fleuries de satin, dansant entre les ruisselets de Lune. Reflet scintillant, dans les abysses, elle courrait à la folie, un sourire mélancolique sur les lèvres. Au moins sa décision était prise.

* ~ * ~ *


Les rayons lunaires serpentant entre les rideaux de velours de la chambre de Pride, baignaient de bleu, le tendre drame du frère et de la soeur enlacés. Comme abandonnés par la fébrilité d'une maîtresse avide de se livrer aux bras de son amant, la fourure polaire et les ballerines, pavaient de douceur, le sentier menant de la porte refermée au lit de l'enfant. Sans un bruit et avec une infinie prudence pour ne pas réveiller ou glacer l'ange assoupi, Kaprice au pyjama blanc s'était rapidement glissée sous les draps avec son âme soeur. Les mains délicates pressées de caresser le satin de la peau juvénile, avaient déposé la fiole d'opium pourpre et la chainette d'argent sur la table de nuit, pour mieux se croiser dans le dos de la délicieuse silhouette blottie sous les couvertures, et se presser plus intimement contre elle. Depuis quelques minutes qu'elle était dans la pièce, la Sirène n'avait pas eu le courage de réveiller le garçon, elle se contentait de le bercer en le dévorant des yeux et des lèvres, des frissons silencieux ébranlant son corps, sous les assauts d'un plaisir coupable se délectant d'une proximité bien trop intime.

Cherchant à réchauffer ses pieds nus frigorifiés, la jeune femme, les glissa sous les jambes tièdes de son protégé. Chacun de ses mouvements était propice à s'enrouler plus étroitement autour du corps de Pride. La sulfureuse grande soeur était comme un serpent affamée qui lentement, resserre ses anneaux sur la chaleur de sa proie pour mieux l'étouffer. En embrassant les paupières closes de son frère, la Naïade eu plus que conscience de céder à ce qu'elle s'était toujours refusée par respect pour cet enfant qu'elle voulait à tout prix protéger...Mais rien n'y faisait, sa volonté raisonnée cédait à mesure qu'elle se cambrait toujours plus avidement contre les souplesses endormies, et que ses lèvres dévalaient sensuellement le doux visage à la rencontre d'une bouche qu'elle désirait dévorer.

Un clin d'oeil écarlate coupa la Sirène dans son élan voluptueux à goûter à l'haleine parfumée du fruit défendu. Les lèvres suspendues dans l'ombre la jeune femme s'arracha avec peine à la tentation du pêché non consommé. Ses yeux ambré papillonant comme au sortir d'un mirage particulièrement obsedant, s'accrochèrent à la fiole pourpre dont le poison rubis scintillait funestement dans l'obscurité. Kaprice eu un imperceptible soupir en comptemplant la danse tourbillonante des volutes empoisonnées, la solution à ses tourments était dans l'envol et la fuite astrale. Plus tard il serait temps de s'emparer du corps et du plaisir de l'enfant. Mais d'abord elle voulait s'offrir à lui, se dresser devant son innocence dans toute la franchise d'une nature débarassée de toutes illusions et égarements.

Kaprice se savait perdue. Depuis bien trop longtemps sa tendresse et son affection s'étaient perverties pour ne plus laisser place qu'à un dévorant besoin de possession tant physique qu'absolue à l'encontre de l'être obsédant ses pensées. Années après années, les rêves s'étaient faits plus lascifs, plus récurrents, plus brûlants. Inlassablement les digues horrifiées de la jeune s'étaient réduites, s'effondrant sur elles mêmes, jusqu'à ce que la Sirène finisse par accepter tout haut ce que son coeur se murmurait déjà tout bas pour lui même : elle voulait son frère. Par un décadent retournement de situation, elle craignait moins désormais les remords, la culpabilité ou la damnation, que la frustration d'instincts inassouvis. Mais de ce choix diabolique, qu'elle s'était fait pour elle même, elle ne voulait en imposer les termes à son petit ange.

Si le rituel marchait, si les deux esprits pouvaient se lier pour s'envoler de l'autre côté du voile du sommeil, alors Pride pourrait la contempler, la dévisager et la connaître, en totalité, embrasser son essence d'un regard pour l'accepter ou la repousser. L'avenir lui appartenait. Pour l'instant elle avait encore la force de le laisser libre...Mais qu'il tarde trop...Et ils deviendraient tout deux la proie des pulsions implacables de la Naïade.

La bouche de la jeune femme s'approcha de l'oreille du violiniste et murmura dans un baiser :

-Pride, mon ange, veux tu m'accompagner pour un voyage de l'autre côté du ciel ?


[Désolée ; je suis rouillée et la qualité n'est pas vraiment au rendez-vous. Promis je me rattraperais sur les prochains.]
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MessageSujet: Re: L'heure du loup [Pride] Manoir Ashfield   L'heure du loup [Pride] Manoir Ashfield EmptyLun 29 Aoû - 15:44

[superbe ton rp. Le mien est un peu court... j'espère qu'il te suffira...]

La colère laissait place à un silence mortifié, comme arraché aux lèvres d’un enfant surpris trop vite par la douleur des événements. Une colère qui pourtant s’était dévoilée dans sa splendeur destructrice, arborant la sensualité d’une ligne trop peu courbe pour qu’on ose en détourner le regard. Une colère à la fois fraiche et innocente, mais qui se pervertissait. Comme le fruit de la beauté, le litchi, qui brûlerait, couvert par cette mince protection de peau, la chair tendre et d’ivoire éclaterait pour se noircir des fissures de son âme. Le silence, imposé à son esprit, avait été semblable à la manière dont tombe un corps enflammé, un corps qui a décidé de ne plus se battre.

I'll get down on you, get down on you,
Blessed kisses raining.
I'll get down on you, get down on you,
Don't let wishes fade in.
Run into your abstract dreams
It's a point of view,
I'd go down down down,
To get up on you,
I'll get down on you, get down on you.

La plume acérée avait perforée avec une cruauté lyrique la surface poreuse du papier. Chaque mots, tracés dans un sillon à l’encre saphir rivalisaient de violence finalement si peu clamée. Des désirs non formulées qui se couchaient, ondulants, sous le fil d’une épée ayant perdu depuis longtemps la capacité d’arracher la vie. Plus de motivation, plus d’envie de se battre, Pride s’éteignait lentement, accoudé à une table trop étrangère à ses pensées. Posée devant ses yeux, une coupole au contenant vermeille. Les doigts entrelacés comme dans une prière silencieuse, ses paupières refermaient le feu de ses songes, Pride restait tapi dans son mutisme inviolable. Les secondes égrenèrent les heures, et le temps perdit de sa signification totale, quand les ténèbres emprisonnèrent chaque parcelle du lieu. La chambre était froide, et nul mouvement ne venait rompre les maillons de torpeur entravant le corps de l’unique occupant des lieux.
Père avait toujours menti au final. Les femmes étaient faibles, et les hommes étaient les dominants. Cette vérité était la logique même de ce monde. Les femmes donnaient la vie, cette vie que leur offrait les hommes. Sans les hommes, les femmes étaient résolues à la mort. à une perte de l’existence, acheminant à la destruction de l’être.

C’était là un mensonge. Et réfléchir à tout cela était tellement fatiguant…

Pride se leva. La chaise râcla lentement sur le sol, dans un crissement douloureux, en dépit de son non-existence. Un sourire étira les lèvres du garçon, qui tendit doucement ses doigts ankylosés, appréciant chaque seconde la sensation de brûlure, s’élançant de ses jointures, aux fibres musculaires, sous sa peau. Si la musique venait à lui faire défaut, comme une plume qui se briserait sur le papier, que se passerait-il ensuite ? Pride tendit lentement ses doigts, tendres instruments de chair, si peu fiables, face à celui de bois dont il tirait son âme, et récupéra lentement la coupole de cristal. L’éclat argenté du minéral avait disparu avec le soleil, lorsque ce dernier s’était couché au loin, bien derrière les territoires Ashfield, suprématie de son monde, pourtant. Pride leva le verre à la hauteur de son visage, et fit onduler le liquide carmin dans son support, les miroitements sanguins tâchant la peau de son visage. Ses lèvres esquissèrent un sourire, laissant échapper dans un murmure calme un requiem à l’âme de ces souvenirs perdus.

« Oro supplex et acclinis, cor contritum quasi cinis : gere curam mei finis. Lacrimosa dies illa, gua resurget ex favilla. Judicandus homo reus : huic ergo parce, deus. »

Le verre tinta quand Pride, léger comme une caresse, le déposa avec un soin infini sur sa table de chevet, avant de se laisser glisser dans les bras d’un songe éphémère.


Un baiser le réveilla. Comme on ôterait la coquille d’un œuf, morceau après morceau, parcelle après parcelle, le sommeil s’enleva de son corps et de son esprit, se dissipant en une clarté effrayante. Pride reconnut du bout des doigts le corps de Kaprice. La voix de cette dernière s’éleva comme une chanson sombre dans les alentours, autour de son lit.

-Pride, mon ange, veux tu m'accompagner pour un voyage de l'autre côté du ciel ?

Comment dire non à une si belle invitation ? Pouvait mourir dans les yeux de sa sœur ? Seul un sourire étira les lèvres de Pride pour toute réponse. Crochetant avec une douceur vicieuse les draps rancuniers, il se leva, effleurant le corps de Kaprice. Echangea un regard avec elle, lui sourit.

- Attends.

Il contourna le corps de la Naïade, et récupéra le précieux bien, objet convoité de ses désirs, flottant dans l’alcool. Si blanc, si pur, le litchi reposait dans les ondulations carmines du verre de cristal. Le garçon récupéra le fruit entre ses doigts, et l’ôta avec délicatesse de son précieux support. S’assit près de la Sirène, et timide cavalier sur un échiquier aux dimensions infernales, osa porter le fruit d’albâtre, la chair sucrée, jusqu’aux lèvres de sa sœur. Hui ergo parce, deus.

- Où est le ciel, Kaprice ?
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