La réplique fut comme une claque sur la joue d’Albus, la réponse avait été clair net et précise, rien à ajouter. Sauf qu’elle fit naitre l’irrésistible envie d’en savoir plus, Albus commençait à apprécier Jacob, son coter solitaire l’intriguait, et son coté mystérieux le passionnait. Albus était tout le contraire de Jacob, Jacob était solitaire et Albus adorait être entouré de ses amis. Le sixième année était plutôt réservé pour ne pas attiré l’attention et lui, digne fils d’Harry était toujours dans les quatre cents coups avec Scorpius, ce qu’on pouvait dire, c’était qu’en plus de son nom, sa personnalité le démarquait et il se faisait toujours remarquer. Jacob était mystérieux, et Albus lui était connu de tous le monde et il ne cachait rien à ses amis. Un vrai fossé les séparait, mais pourtant le jeune Potter aurait voulu mieux connaitre Jacob, ça n’était pas une nécessité, loin de là même mais une grande envie qu’Albus voulait satisfaire. Cela faisait cinq ans qu’Albus étais à Poudlard, et pour la première fois il s’intéressait vraiment à quelqu’un en dehors de Scorpius et de Rose. Albus eut un léger mouvement de tête sur le coté pour exprimer imperceptiblement son désaccord, il valait mieux avoir un peu d’espoir pour pouvoir surmonté les épreuves qui nous attendent dans le futur, sinon la vie ne valait plus la peine d’être vécue.

La question était sortie toute seule, en même temps, tellement de chose se bousculait dans la tête d’Albus que celui-ci ne savait plus où donner de la tête. Il y eut un léger silence après ces deux questions, pendant quelques seconde Albus se maudit d’avoir posé des questions aussi peu délicate, mais finalement la curiosité l’empêcha de s’excuser. Jacob eut un léger sourire et le jeune Potter fut rassuré que la question ne le choque pas plus que ça. Mais cependant il y eut un petit silence avant que Jacob ne se mette à parler d’une voix mystérieuse.

Albus hocha la tête, ce point la de l’histoire ne lui était pas totalement inconnu, et il avait entendu parler de ses rumeurs bizarre et complètement invraisemblable au sujet de Jacob. Et d’après ce qu’il avait entendu, c’était tout bonnement impossible que ses rumeurs soit vrai. Jacob enchaina.

La voix du jeune homme était tellement nonchalante et posée qu’Albus hésita à croire que des personnes ai put inventée des choses pareil, pour Albus, Jacob n’avait pas du tout le profil d’un tueur ou d’un voleur. Et puis l’histoire du loup garou expliquerait certaine chose, mais c’était tellement invraisemblable qu’il balaya cette idée de sa tête. Albus eut un léger sourire qui s’effaça rapidement avec la suite des paroles de Jacob.

Albus hésita un instant entre éclater de rire où s’éloigner du jeune homme, cependant il ne fit aucun pas en arrière, Jacob était un Gryffondor et pas un monstre, Albus pris ses paroles à la légère et ne se soucia pas de la supposée dangerosité de son camarade. Il n’y croyait pas tellement mais le doute s’imposait en lui, les paroles de Jacob était cohérente et expliquait l’attitude solitaire du jeune homme, mais en le voyant devant lui, Bubus ne l’imaginait pas capable de tel acte par sa propre volonté, et quoi qu’il se passe, le choixpeau avait vu quelque chose de bon en lui, et le choixpeau avait toujours raison. Ça il n’en doutait pas une seconde. Albus pour écarté un peu quelque hypothèse reposa des questions à Jacob, après libre à lui de les détourner ou de lui répondre, déjà il avait la satisfaction de connaitre un peu plus Jacob. Et Albus appréciait le jeune homme de sixième année.

On aurait dit un psychologue à sa façon de posé une question, de marquer une pose et d’en poser une autre. Mais les questions s’enchainait et il se stoppa la avant de faire fuir Jacob avec sa curiosité sans limites.

Albus faisait son psychologue à sa manière. Albus? Psychologue? Il en aurait rit devant tant de ridicule, si la situation n’était pas si sérieuse il aurait explosé de rire à s’en taper sur les cuisses et il aurait sortit une boutade pour détendre l’atmosphère, mais là ça n’était pas son but premier détendre l’atmosphère, même si ils en avaient tout deux besoins, la vérité était si masquée et sérieuse qu’Albus n’osait pas sortir une bêtise comme à son habitude, il préféra rester impassible bien qu’un mince sourire en coin fit son apparition car il ne put pas le retenir.

Albus écouta attentivement la réponse *Certaines sont proches de la vérité… Mais elles ne sont jamais totalement vraies*, Albus esquissa un semblant de sourire mais son visage redevint impassible, il ne voyait vraiment Jacob comme un tueur en série ou quelqu’un qui brutalise les autres élèves, c’était impossible, ou du moins très improbable. *Je suis à la fois bon et mauvais, et je ne peux rien y changer* Bon et mauvais, d’accord, mais ne rien pouvoir changer à cela, c’était un mensonge, tout le monde peux changer ce qu’il est en se comportement tout autrement, on est ce que l’on à choisit d’être. A part dans le cas de Lilou qui est un Loup-garou et qui n’a rien fait pour l’être. Peut être Jacob était-il dans une situation similaire sans vraiment l’être. Peut-être n’était-il pas Loup Garou mais avait des contraintes? Albus secoua la tête énergiquement pour enlever ses pensées insensées de son cerveau. Il hocha la tête pour montré qu’il avait eut la réponse à ses questions même si ces réponses étaient très vague.

Albus écarquilla les yeux pendant quelques secondes sans bouger, puis il reprit une attitude normale, quoi? Jacob lui proposait un défi? Pour savoir pourquoi il est solitaire? Albus eut du mal à y croire, finalement il allait se décider à lui dire? Bon à condition qu’il réussisse le défi, mais il allait peut être savoir. En plus Albus aimait relever les défis alors vous lui proposez un défi, et il était instantanément relevé par le petit Potter. Celui-ci adorait ce genre de chose et il avait même créé un jeu avec son meilleur ami, le jeu du « cap, pas cap » alors Albus était le maître de ce genre de situation. Mais il ne savait pas à quoi s’attendre de la part de Jacob. Il décida quand même de relever le défi.

« Vraiment? Alors je relève ce défi. J’espère seulement qu’il ne sera pas trop… Poussé de ta part. »

Il accentua sa phrase avec un clin-d’œil et un sourire taquin.

« Et quel est-il ce… Défi? »

Albus était un vrai casse-cou, quelqu’un qui relevait n’importe quel défi, qu’importe la dangerosité, il était comme ça, toujours vouloir se dépasser, sans relâche, qu’importe les conséquences. Mais à force d’être trop casse-cou, ne risquerai t’il pas sa vie à un moment ou à un autre? Pourquoi vouloir toujours montrer qu’il était capable de tout? En fait Albus voulait se prouver, et prouver aux autres qu’il était capable. Qu’il était à la hauteur des trois hommes dont il portait le nom. Que lui aussi était capable de faire de grande chose, sauf qu’il s’y prenait mal. Fuyant la pression qu’on lui imposait il essayait de fuir la popularité et de se montrer à la hauteur de son père. Mais il se faisait remarquer, passant pour le gamin imbu de lui-même cherchant la popularité sans relâche. Pourtant c’était tout le contraire de cela, Albus en réalité était quelqu’un de maladroit, mal dans sa tête qui cachait tout cela sous des air moqueur rieur et casse-cou. Qui connaissait réellement Albus? Scorpius. Voilà pourquoi ils étaient inséparable, tout deux ayant le poids des générations passées sur leurs épaules encore si jeune, si naïf et exposé à la dur réalité de la vie. Du monde sorcier… Que voulait-il faire plus tard? Aucune idée. Il comptait bien entrer au ministère, soit comme aurore, soit au département des mystères. Mais sa carrière d’aurore serait tout de même la plus plausible. Suivre les traces de son père… Pourquoi la popularité avait fait de lui ce qu’il était maintenant? En même temps, elle n’aurait rien changer à son esprit espiègle.. Mais pour les défis ça aurait été autre chose… Il aurait été surement plus prudent, plus réfléchit, et moins « fonce dans l’tat ».

« Tu vas devoir te concentrer, j'ai pas envie de ressortir dehors aujourd'hui... Tu vas répondre à ma question, OK ? »

Une question… Albus cacha son appréhension, pour tout les défis d’action du monde il serait prêt et ne se stresserai pas du tout. Mais les énigmes ça n’était pas son fort même s’il était intelligent. En fait ça ne devait pas être pire que son sens de l’orientation, car perdu dans une forêt Albus trouverai le moyen de se perdre encore plus. Mais généralement il savait utiliser la ruse pour s’en sortir. Albus était comme ça, attachant dans son genre. Et peu rancunier en général, enfin.. Cela dépendait de son humeur, mais généralement tout lui passait par-dessus la tête. Surtout les conneries de Scorpius… En parlant de cela il se rappela que Scorpius allait avoir le droit à une bonne leçon tôt ou tard.. Evidement la vengeance est un plat qui se savoure froid… Très très froid. Albus eut un fin sourire sadique avant de reporter le principale de son attention sur Jacob.

« Alors... Qu'est-ce qui est pire que le Paradis, pire que l'enfer. Les pauvres en ont, les riches n'en ont pas besoin. C'est plus fort que la mort... T'as une idée de la réponse ? »

Albus se concentra, légèrement, malgré que son esprit vagabonde aussi dans d’autre partie de son cerveau, le jeune homme réfléchit un instant. Il connaissait la réponse, c’était son grand père du coté maternel qui lui avait posé quand il était petit. Car plus jeune le petit Potter avait une peur bleue de devenir idiot alors les devinettes il en raffolait, mais s’était il y a bien longtemps de cela et la réponse n’était peut être pas celle qu’il allait proposer. Au moindre faux pas Jacob se renfermerait et Albus pourrait faire n’importe quoi que le sixième année ne lui dirait pas. Se concentrant bien il eut un léger frémissement. Un frisson lui parcourut l’échine. Rien… Rien… Rien… Rien n’est mieux que le paradis. Rien n’est pire que la mort. Les riche n’ont besoin de rien. Les pauvres n’ont rien. Rien n’est plus fort que la mort. Ni personne d’ailleurs pas même cet ignoble Tom Jedusor. Albus esquissa l’ombre d’un petit sourire et ouvrit la bouche.

« Rien… »

Puis il poursuivit dans sa logique.

« Rien n’est mieux que le paradis, Rien n’est pire que l’enfer, Les pauvres n’ont Rien, Les riches n’ont besoin de Rien, et Rien n’est plus fort que la mort… »

« Rien n’est mieux que le paradis, Rien n’est pire que l’enfer, Les pauvres n’ont Rien, Les riches n’ont besoin de Rien, et Rien n’est plus fort que la mort… »

La réponse était claire, la devinette facile, et le secret de Jacob ne devait pas être si important que ça si il décidait de lui dire malgré la réponse juste d’Albus, à moins que Jacob ne soit une personne gentille et confiante, ce qui n’était pas le cas. Alors le jeune homme ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il réponde avec franchise. Tout d’abord parce qu’il connaissait la réputation d’Albus, et en plus parce qu’ils ne se connaissait pas, du moins à peine. Avant ils ne se parlait pas, il ne se fréquentait pas, n’étant pas du même âge et ayant la fâcheuse réputation de s’attirer les ennuies, Jacob et lui ne s’étaient pas rencontré tout de suite. Mais Jacob était une personne honnête et tenait ses paroles alors il allait lui révéler l’objet de la curiosité du jeune homme.

« Bon, ben je suppose que je vais devoir te le dire... »

Albus hocha la tête imperceptiblement, s’il ne voulait pas lui dire il n’allait pas l’obliger, mais en même temps sa curiosité n’avait de limite. Et il aurait aimé en savoir plus sur le jeune homme si mystérieux. Un léger vent frais de fin septembre vint rafraichir l’atmosphère, le soleil pointait le bout de son nez et s’élevait de plus en plus dans le ciel. Bientôt les élèves s’agiteraient et la salle commune se remplierait abondement. Il riva ses yeux sur le visage impassible du jeune homme et attendit qu’il parle.

« Les Dragonneau étaient les premiers éleveurs de Dragons... Je ne sais même plus à quand ça remonte. Ils habitaient déjà l'Irlande, mon pays natale. Ça s'est passé en Irlande justement. C'était la nuit. Et on a été attaqué à deux endroits en même temps. Dans la chambre de mes parents, mon père était sortit pour je sais pas trop quoi. Il n'y avait aucun verrous à cette porte, pourtant, elle s'est verrouillé... toute seule. Je me suis réveillé, ma mère hurlais. Quelqu'un l'assassinait... Un sorcier qui aimait torturé avant de tuer apparemment. Mons père m'a ordonné de porté mon petit frère, il avait deux ans, moi j'en avais cinq. On est sortit pendant que mon père essayais de défoncer la porte: il n'avait pas prit la baguette à l'intérieur de la chambre. Dehors, j'ai regardé une dernière fois la maison, puis je me suis retourné, et j'ai vu une créature horrible. Un loup vraiment grand... J'ai jeté littéralement mon frère dans un fossé difficile d'accès pour le gros loup. C'est là que j'ai été mordu. Aujourd'hui, je suis un loup... un loup-garou. Je me rappel quand mon père chassait les créature, mais depuis... »

Outch!
On aurait dit qu’un point s’était abattu dans le ventre du jeune brun curieux. Il en resta bouche bé un instant, n’osant plus rien dire. Tout s’expliquait… La pleine lune, les sorties de nuit, le sang, l’aspect solitaire et distant du jeune homme, le fait qu’il ne voulait pas s’attirer des ennuies, ni se faire remarquer. Les secrets qu’il cachait, le mystère qui planait autour de lui. Tout d’un coup tout devint plus clair, tout devin une évidence frappante. Albus se serait donner un gifle tellement il avait été bête sur ce coup là. Albus s’affala un peu plus dans le fauteuil rouge en face de Jacob. Ce n’était pas la surprise qu’on lisait sur son visage, mais plutôt le regret.. Il n’aurait jamais dut pousser Jacob à lui révéler ce qu’il ne voulait pas. Il n’aurait pas du avoir cette curiosité sans fin à propos de tout. Il aurait du… Se la fermer, comme d’habitude. Albus n’arrivait jamais à faire preuve de tact dans des situations pareilles. Il ne savait même pas comment réagir. Alors Lilou ne serait pas la seule? Se connaissaient-ils ses deux là? Surement.. Mais Lilou avait respecté le secret de Jacob et ne lui en avait pas parlé. Bien. Que pouvait-il dire? Qu’il était désolé? Au fond ça ne changerait rien, c’était des paroles qui ne servaient à rien. S’excuser? Peut être bien qu’il aurait dut, qu’il devrait le faire.

« Y a pas un match d'Irlande au Quidditch aujourd'hui ? »

Albus ouvrit la bouche, prit au dépourvut par le changement de sujet radical.

« Oui, l’Irlande va gagner comme toujours.. »

Puis il continua sur sa lancer.

« Ecoute, je suis désolé, je voudrais m’excuser d’avoir été indiscret et… »

Ses paroles furent coupées par un débarquement d’élèves, ceux-ci saluèrent les deux jeunes gens et Albus ne put continuer sa phrase. La discussion était donc… Close?
Un jour peut être ils en reparleraient… Ce n’était même pas peut être c’était sur. Albus trouverai un autre jour pour continuer sa phrase et lui dire enfin ce qu’il voulait lui dire. Alors il fit un signe de tête à Jacob et s’approcha de Scorpius. Une nouvelle journée commençait.