Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 

 Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Alessandra Warrington
Serpentard
Serpentard
Alessandra Warrington


Messages : 86
Popularité : 89
Date d'inscription : 02/04/2011
Localisation : Où le vent m'emportera
Avatar : Turquoise, DeviantArt

+ Me, Myself and I __
Force Magique:
Gallions:
Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Left_bar_bleue200/10000Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Empty_bar_bleue  (200/10000)
Inventaire:

Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Empty
MessageSujet: Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore]   Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] EmptyDim 10 Avr - 19:39


    Analysez les journées qui défilent à un rythme effarant, regardez le soleil qui continue sa course dans le ciel bleu, écoutez les feuilles qui voltigent dans le doux vent de printemps et les gazouillements de bonheur des oiseaux dans les arbres. Alessandra n’entendait rien de tout ça. Ne voyait rien de tout ça. N’analysait rien de tout ça. Elle était dans son dortoir, bien au chaud sous sa couverture et ne faisait aucun cas de la chaleur étouffante qui régnait dehors. Elle voulait juste être tranquille, pour pouvoir étudier, faire ses devoirs et réfléchir à la mission qu’elle s’était fixée. Mais le bruit qui provenait de la salle commune l’énervait au plus haut point. Elle n’avait qu’une envie : se réfugier dans son manoir, où il faisait tout le temps frais et où le calme régnait en maître absolu.

    Mais les vacances n’étaient pas pour tout de suite et la jeune fille allait devoir supporter encore quelques semaines de commentaires, de leçons ennuyantes et de professeurs qui n’avaient qu’un seul but : assommer les élèves sous un charabia soporifiques et vieux de quatre siècles. Alessandra, elle, ne demandait pas grand-chose. Juste quelques heures de sommeil en plus, une sortie avec ses amis et une bonne dizaine de verres pour oublier le quotidien de Poudlard. D’une torsion du poignet, Alessandra enleva la couverture de sa tête, ne laissant apparaitre que ses cheveux d’un rouge vif, son petit nez délicat, ses yeux d’un noir aussi sombre et profond qu’un puits et ses lèvres d’un rose assez doux. Sa peau pâle semblait n’avoir jamais été exposée au soleil et cela attirait souvent les regards des passants lorsque la Serpentard se baladait dans la rue. Elle aimait attirer les regards. Elle aimait être vue. Mais elle n’aimait pas qu’on tente de lui marcher sur les pieds. Au sens propre comme au sens figuré.

    Le bruit auparavant étouffé par la couverture lui parvint, plus fort et plus distinct. Les yeux de la jeune fille lancèrent des éclairs et elle repoussa violemment ses couvertures, se leva d’un bond et se retint d’aller hurler sur les premières années, toujours les plus bruyants. A la place, elle enfila une ample chemise blanche, mit des leggins opaques, noirs, des ballerines tout aussi noires, fourra quelques livres dans son sac sans vraiment regarder ce qu’elle prenait et dévala les escaliers en jetant son sac sur son épaule. Bizarrement, les conversations s’estompèrent à la vue d’Alessandra qui, furieuse, bouscula les personnes qui étaient sur son chemin pour atteindre l’escalier où les deux statues de serpents et la sortie se trouvait. Le mur coulissa devant elle et ses pas résonnèrent bientôt entre les murs humides et froids des cachots.

    Ses chaussures n’étaient pas faites pour résister à l’eau ainsi, lorsqu’elle marcha dans une flaque, les jurons sortirent de la bouche d’Alessandra, choquant deux fantômes qui passaient par là en discutant du temps qu’il allait faire le lendemain. La rousse releva le menton et passa devant eux, ignorant leurs regards appuyés et estomaqués. Elle n’avait pas à s’excuser. L’eau n’avait tout simplement pas sa place ici et ce n’était pas de la faute de la jeune fille si elle avait marché dedans. Le claquement de ses chaussures lorsqu’elle monta l’escalier replaça un sourire sur ses lèvres pleines. La lumière, qui n’était absolument pas présente dans les cachots, surpris Alessandra et elle dû plisser les yeux quelques instants pour ne pas avoir mal. Les cris de joie lui parvenaient du dehors et elle n’avait pas envie de les entendre. Mais elle n’avait pas non plus envie d’aller à la bibliothèque.

    La Serpentard s’assit un moment sur les grandes marches de l’escalier principal et réfléchit à l’endroit le plus calme qu’elle connaissait. Elle pensa à la forêt, puis se rappela qu’il était interdit d’y aller, d’où son nom. Le lac était l’endroit où tous les couples s’étaient donné rendez-vous et la rousse avait tout sauf envie de voir des imbéciles s’embrasser à tout bout de champs alors qu’elle essayait d’étudier. Le parc, les serres et le terrain de Quidditch servaient eux-aussi de places de choix pour les couples. Il ne restait que la gare de Poudlard, là où le Poudlard Express venait les déposer et les prendre à la fin et au début des vacances. Un coin très calme où personne n’allait jamais lorsqu’il n’y avait pas d’interruptions de cours. Un sourire étira les lèvres de notre jolie rousse et elle sauta sur ses pieds. D’un pas résolu et aventureux, elle sortit du château en posant de grosses lunettes dites mouches sur son nez.

    Le soleil tapait fort et la chaleur enveloppa sa peau comme un cocon. Les cheveux flottants derrière elle, complètement libres et à la merci du léger vent, la jeune fille marchait la tête haute sur le chemin de terre menant à la gare. Quelques regards s’étaient tournés sur son passage mais elle n’en avait que faire. Elle avait un but et elle allait l’atteindre sans que rien ni personne ne vienne se mettre en travers de son chemin. Bientôt, les bancs du quai apparurent dans le champ de vision d’Alessandra. Même pas essoufflée, la jeune fille décida d’engager une petite course. En quelques secondes, elle se retrouva assise sur un banc, bien à l’ombre, et profitait du beau temps en posant ses jambes sur le seul endroit du banc où le soleil parvenait. Elle sortit son livre d’histoire de la magie et le feuilleta rapidement avant de le laisser tomber sur le sol en sortant sa baguette de sous sa manche avec un mouvement vif. Quelqu’un approchait.

    Avec la grâce d’un serpent, Alessandra se leva et fit le tour du petit abri sous lequel elle se trouvait quelques instants auparavant. Elle vit une personne, un garçon plus précisément, de dos. Il regardait ses livres sur le sol et elle le reconnu quasi immédiatement. Un sourire sadique étira ses lèvres et elle frôla le sol jusqu’à se retrouver dans son dos. Là, elle posa le bout de sa baguette sur la nuque du garçon qui se raidit au contact du bois sur sa peau.

    Salut Sacha. Qu’est-ce que tu viens faire là ? On dirait presque que tu me suis.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Empty
MessageSujet: Re: Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore]   Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] EmptyDim 10 Avr - 21:06

Une légère brise glissa sur sa nuque à l'instant même où l'extrémité d'une baguette y déposa sa douce caresse menaçante. Le son mesquin de cette voix qu'il connaissait bien claironna soudain au coeur du silence de la gare, déclenchant sur le visage du garçon un bien étrange sourire qui n'était ni agréable, ni bienveillant. Un sourire qu'Alessandra ne vit pas, bien entendu, s'étant faufilée dans son dos. Les quelques mots qu'elle prononça furent suivit d'un bref silence, juste avant que le jeune homme ne se permette un léger rire, tout aussi mesquin. La réaction de la jeune femme n'avait rien d'étonnant, et même si, quelque part, elle était impressionnante de par sa fougue, Sacha ne se laissa pas gagner par la surprise. Il était plus ou moins habitué, en raison de ses relations plutôt houleuses avec la Serpentard. Il aurait été bien imprudent de ne pas s'attendre à ce genre de choses venant d'elle. En somme, rien qui ne sorte de l'ordinaire.
D'un même mouvement, il se retourna et détourna d'une main la baguette qui visait désormais son cou. Il émit un son désapprobateur, teinté de légèreté et lança sur le ton de la conversation :


    « Ravissante journée, en effet. Merci de ton accueil si chaleureux, Alessandra. Mais veux-tu, s'il te plaît, éviter de pointer ta baguette sur moi ? Tu serais capable de te blesser vois-tu. Un si joli visage, ce serait dommage non ? »


Il lui offrit un sourire qui imita une sorte de bienveillance, mais dégagea pourtant raillerie et amusement. Comme toujours, dirons nous. Ce genre de sourire qui pouvait inciter les gens à détester Sacha, pour peu qu'ils soient perspicaces. Et surtout, le genre de sourire qu'il réservait tout particulièrement à Alessandra, pour ce genre d'opportunités. Pour une jeune femme si piquante, il se devait de répondre avec autant de fougue. Pourtant, cette fois-ci, il ne lui laissa pas le temps de répliquer et enchaîna directement :

    « On dirait, en effet. Disons que je t'ai vue passer d'un pas rageur, alors j'ai eu envie d'en savoir un peu plus. Et puis, tu sais très bien que si je te vois en quête de solitude, je ne peux que venir t'offrir un peu de compagnie. »


Il lui adressa un nouveau sourire des plus agaçants, et planta son regard dans le sien, après l'avoir devisager de haut en bas auparavant. Ce qui flashait chez elle, outre sa longue chevelure de feu, était sans doute sa présence inévitable. Elle semblait s'imposer d'elle même et se distinguer du décor, il émanait d'elle quelque chose auquel les gens ne semblaient pas pouvoir échapper. Cette impression se renforçait lorsqu'elle était au milieu des autres. Impossible de la manquer. Du moins, Sacha la repérait systématiquement. A moins que cela vienne de lui; de son sens de l'observation naturel et du fait des rapports qu'il avait avec elle ?

Quoi qu'il en soit, un bref retour dans le passé s'impose. Cette journée était ensoleillée, chaude et belle. Sacha l'avait tout d'abord passée, comme à son habitude, avec Sevan, à cogiter sur nombre de choses, rythmée par des cours. Dont Sacha en avait séché quelques unes, bien sûr. Inutile qu'on lui rabâche ce qu'il savait déjà; et quoi qu'il en soit, c'était une trop belle journée pour rester cloîtrer. Alors il était sortit, de longues heures. Il s'était baladé dans le château et dans le parc en évitant les gens susceptibles de lui demander des comptes, privilégiant la discrétion pour une fois. Les endroits qu'il visitait étaient totalement déserts pour la plupart. Son seul regret avait été que Sevan n'ait pas daigné séché avec lui; parfois il pouvait se montrer vraiment trop raisonnable. Ces temps-ci, ils se voyaient beaucoup moins, en sans qu'il ne puisse se l'avouer, ce fait contrariait Sacha.
Lorsque tous eurent fini leurs cours de la journée, le soleil n'était toujours pas couché et la température n'avait pas vraiment baissé. La soirée s'annonçait agréable, et Sacha s'isola comme il le lui arrivait parfois, afin de se retrouver. Il était installé à l'ombre d'un grand chêne du parc, profitant d'un si doux moment de la journée. Pourtant, il était quelque peu gâché par le bruit de tous ces crétins autour, qui piaillaient sans cesse, hurlaient, frimaient. Ah ! Pour une fois qu'il aspirait à un peu de calme, les gens semblaient vouloir refléter son attitude. Que de paradoxes ! Lui qui, d'ordinaire, était un véritable plaisantin, se retrouvait à mépriser la joie de vivre. Empêtré dans ses réflexions, c'est alors qu'il la vit passer, ses lunettes sur le nez et ses cheveux détachés, le pas pressé, rageur. Elle gagna un chemin qui était très peu fréquenté d'ordinaire et attira immédiatement sa curiosité. Alors il prit la décision de se faufiler à sa suite, silencieux. La direction qu'elle prenait était fort plaisante : la demoiselle se rendait dans un endroit calme, apaisant. La gare n'attirait que peu de monde; pour ne pas dire personne. Pourquoi n'y avait-il lui même pas pensé ? Soit, il irait aussi. Voilà une bonne raison pour s'y rendre lui aussi; non il ne la suivait point !
Ce qu'il aurait souhaité, c'était la surprendre. Malheureusement, lorsqu'il arriva à l'endroit où il pensait la trouver, elle n'y était pas. A la place, il trouva des livres sur le sol, abandonnés. Il les regarda, appréhendant le moment où elle se déclarerait. Et ce moment ne tarda pas, puisqu'elle trahit sa présence et appliquant sa baguette sur sa nuque, immobilisant le jeune homme tel une statue.

A présent, donc, il se retrouvait face à elle, entrant immédiatement dans leur jeu habituel de défi. Le cynisme était de rigueur entre eux, c'était une évidence. Ils s'y complaisaient; cela aussi relevait de l'évidence. La question était jusqu'où tout cela les entraînerait ?
Revenir en haut Aller en bas
Alessandra Warrington
Serpentard
Serpentard
Alessandra Warrington


Messages : 86
Popularité : 89
Date d'inscription : 02/04/2011
Localisation : Où le vent m'emportera
Avatar : Turquoise, DeviantArt

+ Me, Myself and I __
Force Magique:
Gallions:
Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Left_bar_bleue200/10000Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Empty_bar_bleue  (200/10000)
Inventaire:

Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Empty
MessageSujet: Re: Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore]   Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] EmptyMer 13 Avr - 17:42


    Alessandra était dans le dos de son ami, sa baguette pointée sur sa nuque. Ainsi, elle ne vit pas s’il souriait ou s’il était contrarié. De toute manière, la Serpentard savait qu’elle l’avait eu, pour une fois. Un sourire étira ses lèvres quand elle vit les épaules de Sacha se soulever dans un rire presque sadique. Doucement, Sacha se retourna jusqu’à se retrouver face à face avec Alessandra. La baguette de la jeune fille était maintenant pointée sur la gorge du vert et argent et cela ne déplaisait pas plus à Alessandra. Tant qu’elle avait sa baguette pointée sur lui, elle gardait le contrôle. Plus ou moins. Un son désapprobateur sortit de la gorge de Sacha et Alessandra sourit encore plus.

    Ravissante journée, en effet. Merci de ton accueil si chaleureux, Alessandra. Mais veux-tu, s'il te plaît, éviter de pointer ta baguette sur moi ? Tu serais capable de te blesser vois-tu. Un si joli visage, ce serait dommage non ?

    Le rire cristallin de la jeune fille éclata dans la gare et elle n’eut pas le temps de sortir une réplique bien cinglante car déjà, Sacha continuait de parler. Un sourire bienveillant mais pourtant affreusement terrifiant sur les lèvres, Sacha regardait sa compatriote Serpentard qui arborait un sourire en coin des plus sadiques et des plus séduisants. La jeune fille aimait jouer avec son ami. Ils s’entendaient à merveille, malgré leurs disputes parfois très violentes.

    On dirait, en effet. Disons que je t'ai vue passer d'un pas rageur, alors j'ai eu envie d'en savoir un peu plus. Et puis, tu sais très bien que si je te vois en quête de solitude, je ne peux que venir t'offrir un peu de compagnie.

    Oui, évidemment. Dès que tu te rends compte que je voudrais être seule pour ne pas frapper les gens alentour, tu viens me voir. Ne serais-tu point sadomasochiste, mon mignon ?

    L’humeur d’Alessandra n’était pas mauvaise mais elle le devenait presque quand Sacha ramenait sa science alors qu’elle ne demandait qu’à être tranquille. Voilà pourquoi elle pensait que son ami était légèrement suicidaire sur les bords. Ou sadomasochiste, comme elle venait de le dire. Ou encore, même si cette idée la dégoûtait au plus haut point, il était peut-être plus attaché à elle qu’il ne voulait bien le montrer. Mais cela étonnerait fort notre demoiselle car, même si l’adage qui aime bien châtie bien trottait dans sa tête, elle ne pensait pas Sacha capable d’éprouver quoi que ce soit à son égard.

    La jeune fille s’assit sur le banc et attira Sacha à ses côtés. Elle qui aimait avoir le contrôle, elle n’était pas servie avec Sacha. Car, de caractère presque identique, les deux jeunes gens pouvaient alterner le rôle de dominateur mais ils n’aimaient pas laisser le contrôle à l’autre pour autant. Bien des personnes au château pensaient qu’ils formeraient un joli couple de sadomasochiste. Bizarre que ce mot revienne presque tout le temps dans l’esprit d’Alessandra lorsqu’elle songeait à Sacha. Peut-être qu’ils étaient sadomaso, en fait. La jeune fille était d’humeur joueuse, soudain. Elle allongea ses jambes sur le banc et posa sa tête sur les genoux de son ami. Ses yeux se fermèrent et un petit sourire étira ses lèvres quand elle passa sa main droite dans le cou de Sacha.

    Quoi de mieux qu’un petit jeu de séduction au milieu de l’après-midi ? Il faisait beau et chaud, c’était le printemps. Ah, le printemps ! La saison où les esprits s’échauffent et où les hormones sont le plus présentes ! La saison dite des amours. Pour Alessandra, c’était surtout la saison des jeux de séductions et des flirts. Pourquoi pas Sacha, cette année ? La jeune fille savait bien qu’il était peu probable que Sacha accepte son plan mais qui ne tente rien n’a rien ! Le soleil réchauffait agréablement le visage de la jeune fille.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Empty
MessageSujet: Re: Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore]   Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] EmptyMar 19 Avr - 19:30

Intéressant comme la situation avait migré vers quelque chose de totalement imprévisible... Ou presque. Il n'était jamais bien étonnant aux yeux du vert et argent que les jeunes femmes – ou jeunes hommes – tentent avec lui une aventure plus... physique, dirons-nous. Néanmoins, que ce genre d'initiative soit pris par sa camarade de Serpentard ici présente était fort... étonnant. Délicieusement étonnant, même. Mais cette surprise avait un petit arrière goût étrange – lui tendait-elle un quelconque piège, essayait-elle simplement de distraire son attention...? Baste, il voyait sans doute la tromperie de partout. Pourquoi lui semblait-il si surprenant qu'Alessandra, malgré son tempérament de feu; puisse céder à ses charmes ? Peut être jouait-elle le même jeu qu'il jouait habituellement avec les autres. Un jeu qui n'était que plus intense lorsque les deux partis s'y complaisaient...

Malgré tout, il ne pouvait se soumettre au bon vouloir de la jeune fille, et il n'en avait aucune intention. En dépit de l'agréable sensation que la main de cette dernière lui procura en glissant dans son cou, il se raidit légèrement et sa main fila à une vitesse fulgurante jusqu'à sa baguette, dans la poche intérieure de son veston noir. Il en appliqua l'extrême bout sur la joue de la jeune femme, dont la tête était encore sur ses genoux. Avec un sourire à la fois charmeur et mesquin, son autre main se glissa dans sa chevelure flamboyante. La légère opposition qu'il avait démontré lorsqu'elle l'avait tiré sur le banc avait dû la mettre en garde, ainsi cette situation ne devait pas étonner la Serpentard. D'une voix basse, presque dans un murmure, aux accents qui se voulaient à la fois dangereux et irrésistibles, il lui dit :


    « Allons, allons... Le vilain serpent ne me mord pas, aujourd'hui ? »


La main qui se baladait dans les cheveux de la jeune fille glissa lentement vers la mâchoire du côté opposé à la joue sur laquelle sa baguette exerçait toujours une légère pression. Il caressa sa peau avec une douceur contrastant avec son précédent regard meurtrier. Quel mot avait-elle employé, déjà ? Sadomasochiste ? Voilà un bien joli mot, plein de vérité sans doute... Oui, voilà qui décrivait bien le personnage; mais surtout la relation qu'il entretenait avec Alessandra. C'était cette prise de danger qu'il aimait; les risques qu'il encourrait dès lors qu'ils se parlaient. Son égo était toujours susceptible d'en prendre un coup avec elle, car sa langue était tout aussi dangereuse que son habileté quasi reptilienne. Même s'il n'aurait en aucun cas supporter qu'elle puisse l'humilier ou le désarmer, il ne pouvait s'empêcher de reconnaître qu'elle avait ce quelque chose qui la rendait intéressante. Comme elle était... distractive. Ce n'était pas le genre de fille qu'il aimait simplement ramener chez lui. Elle avait, comme une autre demoiselle à Poudlard, ce don de l'entraîner à pousser le vice à son paroxysme... De chercher le jeu, de provoquer la tentation. A la différence qu'avec elle, et pour une raison qu'il ignorait, il n'aurait aucun déplaisir à se laisser tenter, à céder à cette tentation qu'il avait déjà bien souvent ressenti en sa présence... Elle était plus que charnellement désirable, et son comportement ne la rendait que plus attrayante. Après tout, qu'est-ce qui pouvait bien empêcher le jeune homme de se divertir un peu ? Il n'était plus question de morale avec lui, et ce depuis très, très longtemps....

    « Que disais-tu..? Sadomasochiste ? Que penser de toi, alors ? Les situations se bousculent et se renversent... Et maintenant, c'est moi qui te met en joue.. »


Après ces quelques mots, prononcés sur le même ton que les précédents, le jeune homme éclata d'un rire clair, comme un écho à celui de la jeune fille un peu plus tôt. Il était empreint d'une sorte d'innocence, sans doute façonnée par le temps, un nouveau paradoxe face à ses paroles ou à son attitude générale. Néanmoins, le temps de ce brusque éclat de rire, il avait reprit son habituel air de gamin qui n'a rien à se reprocher.

Il bascula sa tête en arrière, relâchant la pression que sa baguette exerçait toujours sur le visage de sa camarade. Il la pointa ensuite vers le ciel et agita sa baguette tout en murmurant un sortilège; lequel eut l'extrême utilité de faire apparaître une volée d'oiseaux qui s'enfuirent dans le ciel en piaillant de tout coeur. Sacha n'observa pas leur vol, se contentant de les imaginer derrière ses yeux clos. Un bref instant plus tard, et sans soucier de la réaction d'Alessandra, il se courba doucement vers elle, approchant son visage du sien, bien qu'ils ne soient pas tout à fait tournés dans le même sens (peut on dire qu'ils étaient « perpendiculaires » ? ). Ses yeux étaient toujours clos et il caressa l'arrête du nez de la jeune femme du bout de ses lèvres. Puis il éloigna doucement son visage tout en lui murmurant de nouveau :


    « Il aurait été tellement dommage d'abîmer un si joli visage... »


Une sorte de mélancolie perça dans sa voix, lui conférant un charme nouveau et bien différent. Il avait quelque chose de plus subtil, de plus profond en cet instant; quelque chose qui s'opposait légèrement à ce qu'il montrait d'ordinaire. Avait-il volontairement laissé cela se produire ? Telle était la question.
Ainsi donc, il éloigna son visage de celui de la demoiselle, reprenant sa position initiale, tête basculée en arrière par dessus le dossier du banc. Ses narines se dilatèrent légèrement tandis qu'il inspira une bouffée d'air en provenance d'une nouvelle brise. La main qui tenait sa baguette s'était collée contre son torse, instrument magique tourné vers le ciel, tandis que l'autre avait repris doucement son jeu dans les cheveux de la jeune femme, dérivant de temps à autre vers son cou qu'il effleurait avec douceur.

La jeune femme avait voulait l'attirer sur ce terrain là, ainsi répondait-il. A présent, il souhaitait voir précisément ce qu'elle avait en tête, au cas où ses précédentes intuitions s'avéraient infondées... Ce dont il doutait sincèrement.
Revenir en haut Aller en bas
Alessandra Warrington
Serpentard
Serpentard
Alessandra Warrington


Messages : 86
Popularité : 89
Date d'inscription : 02/04/2011
Localisation : Où le vent m'emportera
Avatar : Turquoise, DeviantArt

+ Me, Myself and I __
Force Magique:
Gallions:
Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Left_bar_bleue200/10000Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Empty_bar_bleue  (200/10000)
Inventaire:

Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Empty
MessageSujet: Re: Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore]   Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] EmptyJeu 21 Avr - 12:21


    Lorsque la main de la jeune fille glissa dans le cou de son ami, il eut une réaction aussi prévisible que rapide. Le bout de sa baguette vint se loger dans un creux présent depuis toujours dans la joue d’Alessandra qui ne bougea pas d’un pouce. Elle attendait, espérait cette réaction. Si Sacha n’avait pas réagi comme ça, elle se serait posé des questions sur la santé mentale de son ami. Ou alors, c’est que ses doutes étaient fondés ce qui, elle l’espérait vivement, n’était pas le cas. Même si elle n’y voyait pas exactement d’inconvénients. En parfait contraste, sa deuxième main glissait dans les cheveux rouges de la jeune fille et elle trouvait ça cocasse.

    Allons, allons... Le vilain serpent ne me mord pas, aujourd'hui ?

    Je n’en vois pas l’utilité, non.

    Alessandra jeta un sourire qu’elle voulait innocent à son ami. Ce dernier fit glisser sa main sur la joue de la jeune fille qui, contre toute volonté, frissonna. Il avait les mains froides, pour sa défense. Un sourire passa comme un éclair sur les lèvres de la Serpentard et elle le dissimula aussitôt. Elle avait utilisé le mot « sadomasochiste » et savait qu’elle avait visé juste. Non seulement ce mot décrivait Sacha mais elle, aussi. Et leur relation, plus que tout ! Eux qui aimaient jouer, quitte à aller dans les extrêmes. Eux qui, contre toute attente, s’entendaient à merveille. Eux qui faisaient partie de la même maison mais aussi du même clan. Du moins, elle le pensait. Elle ne savait pas si Sacha faisait partie des Dark mais elle ne le voyait pas du tout chez les White non plus. La jeune fille avait laissé ses pensées dérivées et secoua légèrement la tête pour revenir complètement sur le banc de la gare de Poudlard.

    Que disais-tu..? Sadomasochiste ? Que penser de toi, alors ? Les situations se bousculent et se renversent... Et maintenant, c'est moi qui te met en joue..

    La jeune fille éclata de rire. Effectivement, il la tenait littéralement en joue. Et cette idée la faisait beaucoup rire. Avant, c’était elle qui avait sa baguette sur lui. Maintenant, c’était lui qui avait sa baguette sur elle. Alors oui, il pouvait bien dire que les situations se renversent. Pas que ça gène Alessandra, loin de là, même ! Elle aimait beaucoup que Sacha tente de se faire dominateur. Oui, essaye. Car, contre toute attente, c’était elle qui menait la danse. Elle avait toujours sa baguette à portée de main et surtout, elle savait exactement où viser pour lui faire très mal… Ou lui faire changer de sujet.

    Moi ? Je suis totalement folle, sadomasochiste et dominatrice, aussi. Et tu le sais très bien. Peut-être même mieux que quiconque.

    Sacha éclata de rire et pencha sa tête en arrière, reprenant son comportement irresponsable et très attrayant. Aless’ le regarda lever sa baguette vers le ciel et l’entendit vaguement murmurer un sort. Des oiseaux apparurent et s’envolèrent en piaillant dans la vaste étendue bleu et blanche. La Serpentard les regarda en souriant et profita du fait que Sacha avait fermé ses yeux pour le détailler. Oui, il avait vraiment tout pour plaire. Beau garçon, mauvais garçon et complètement fou. L’idée qu’il puisse être son petit ami traversa l’esprit d’Alessandra mais elle la repoussa bien vite au fond de son cerveau, avec une grimace de dégoût. De toute façon, jamais il n’accepterait. Et surtout, jamais il ne pourrait vivre avec elle. Et elle avec lui. Elle avait besoin de liberté.

    Soudain, Sacha se pencha au-dessus du visage. Ou plutôt, se pencha de façon perpendiculaire au visage d’Alessandra. La jeune fille écarquilla les yeux de surprise et se demanda ce qu’il comptait bien faire. Elle sentit les lèvres pleines et chaudes de son ami glisser sur l’arête de son nez et elle retint un petit sourire. Elle remarqua alors qu’il avait encore les yeux fermés et elle sourit franchement. Il ressemblait vraiment à un gamin qui n’osait pas embrasser sa première petite amie de peur de faire quelque chose de faux. Et elle trouvait ça très mignon.

    Il aurait été tellement dommage d'abîmer un si joli visage...

    C’est ça. Cherche toi des excuses pour le fait que tu n’aurais jamais pu me blesser vu l’attirance physique que tu as pour moi

    Alessandra avait bien entendu le ton mélancolique que son ami venait de prendre mais elle ne voulait pas craquer. Elle le trouvait encore plus craquant quand il était dans son moment de mélancolie du moment. Et elle ne voulait pas. Ou plutôt, ne pouvait dignement pas l’embrasser en premier. Même si elle savait parfaitement que lui non plus ne le ferait pas. C’était pour cette raison principal qu’il ne s’était jamais rien passé entre eux.

    Sacha se remit dans sa position initiale, le dos appuyé au dossier du banc. Sa baguette n’était plus dirigée sur Alessandra mais la jeune fille aurait préféré. Parce qu’elle n’aurait pas craqué quand la main de son ami glissa dans son cou, l’endroit le plus sensible chez une fille ou presque. Elle qui était auparavant calme et tranquillement allongée sur les genoux de son ami se retrouva assise à califourchon, toujours sur les genoux de Sacha.

    C’était plus un reflex qu’autre chose mais une fois dans cette position, elle ne pouvait plus faire marche arrière sans passer pour une dégonflée ou une fille qui n’ose pas faire ce qu’elle dit. Et elle aurait eu l’air bête, de passer de couchée à assise et à recouchée sans explication. La jeune fille passa ses mains derrière la nuque de Sacha et approcha ses lèvres de celle du Serpentard sans pour autant les toucher. Un sourire vicieux flottait sur ses lèvres et elle s’amusa à caresser du bout des doigts la peau fragile au creux que formait la jointure entre la colonne et le crâne. Elle posa un léger baiser sur la joue de Sacha et ne recula pas le moins du monde, laissant les quelques millimètres qui les séparaient intacts.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Empty
MessageSujet: Re: Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore]   Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Quand on veut de la tranquilité, il est tout à fait impossible d'en trouver [Feat Sacha Blackmore]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Tiens, c'est toi ... [PV: Sacha T. Blackmore]
» Sacha T. Blackmore [ACCEPTÉ] ~ Serpentard
» Quand siffle la Vipère. [Feat Destiny]
» La caverne de Sacha-baba. --'
» Quand on se prend un délire, tout seul, ça donne ça

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hogwart's Devil :: Autre :: Les archives-