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J'aimais bien être en compagnie de Tony. Même si je me sentais mal depuis que je l'avais mordue. Nous préférions éviter ce sujet depuis. Ou du moins, JE préférais éviter ce sujet depuis...du moins, jusqu'à aujourd'hui. Puis, il y avait Max. Le beau professeur avec qui j'avais bien failli passer une nuit si cet imbécile de Gryffondor n'était pas arrivé à ce moment là. Enfin, pour le moment, j'étais avec Anthony et je m'étais promise de na pas penser au professeur lorsque j'étais avec mon Pouffy d'amour. Seulement, pour moi, c'était mission impossible... J'étais obligé de penser à ce que mon professeur et moi avions entrepris avant que Lorcan ne nous vois. Ne nous interrompe, et mette fin à cette belle idylle.

Enfin bref... Ce soir, j'avais prévu de voir Anthony pour lui demander une faveur. Je voulais lui demander si il voulait bien...encore une fois, m'offrir un peu de son sang.
La dernière fois, c'était lui qui me l'avait proposé. Et je n'avais pas refusé, loin de là. Et aujourd'hui, je voulais retrouver la sensation de son sang chaud dans ma gorge. Cette sensation avait été tellement forte... Je voulais recommencer cette expérience, mais lui? Accepterait-il de la renouveler? Surement.

Bien qu'il veuille le cacher, il m'aimait, et ça se voyait.

Je descendis les escaliers du dortoir des Serdaigle à ceux des Poufsouffles. Anthony était déjà là, il m'attendait. Sans trop hésiter, je pris sa main et l'entraina dans les couloirs. Une fois arriver là où je voulais. Autrement dit à un coin très sombre et très peu connu du château, je lui dévoilais ma requête.


- Anthony, est-ce que tu voudrais bien me rendre un service?


Je savais que je n'avais pas autre chose à dire. Maintenant, c'était à lui de décider.

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J'attendais la réponse d'Anthony. Si il acceptait de me faire cette faveur, je savais pourquoi il le ferait. Il m'aimait. Et je le savais depuis quelques temps déjà. Il avait le droit de refuser!
Pourtant, le jeune homme accepta! Il savait ce que je voulais lui demander avant même que je le lui demande. Comment faisait-il? Il lisait dans mes pensées ou quoi? Je savais bien que ce que j'allais faire n'était pas bien. Et après la dernière fois, je m'étais promise de ne plus jamais boire de son sang, mais je ne pouvais m'en empêcher. Pour moi, c'était comme de la drogue.

Le sang humain pour moi, c'était comme si vous mettiez un alcoolique dans une pièce rempli de bons alcool. Je regardais la trace de la morsure que je lui avait déjà faite. Je décidais de replanter mes crocs ici. Ça allait limité la douleur du début et de la fin. Aussi vite que je le pouvais, je plaquais Anthony sur un des murs. Je m'attachais les cheveux, et le regardais dans les yeux. Mes lèvres s'approchèrent des siennes et se collèrent dessus. Lorsque je terminait le baiser, je lui chuchotais dans l'oreille :


- Ça va aller Tony! Ça va aller!


Après cela, je dirigeais mes dents vers son cou, et plantais mes dents dans son cou. Je m'abreuvais de son sang, et, encore une fois, arrêtais au bon moment, et une fois que mes crocs furent enlever de son cou, je le pris dans mes bras. Il me rendait service et je voulais tellement lui rendre ça. Seulement...je ne pouvais pas.
Je ne l'aimais pas. J'en aimais un autre. Maximilian Halbermond, le professeur de Défense contre les forces du mal. Pauvre Anthony. Mais je continuais à le serrer dans mes bras en faisant attention à ne pas le broyer.


- Désolée Tony... Je... Désolée!

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Je savais que ça avait été douloureux pour Antony, et le pire était à venir. J'entendis des bruits de pas et me retournait vers le son. Oh non! Pas lui. Maximilian se tenait devant nous. Je lui avais dit que je ne mordais plus les les gens, que j'arrivais à me contrôler, et voilà qu'il me trouvait là, en train de puiser le sang d'Anthony. Et pas pour la première fois en plus. Je savais qu'il prendrais ça super mal. Je savais qu'il m'en voudrait. Et, à cause de son père, je savais qu'il allait me haïr. Et ça, c'était l'unique chose que je ne pouvais pas supporter. Qu'il me haïsse. Mais que m'arrivait-il bon sang!
Moi qui m'était promise de ne jamais tomber amoureuse. Mais pour Max, c'était trop tard. J'étais amoureuse, et je n'y pouvais rien. Je pensais à Anthony. Ce que je ressentais pour lui était tellement fort aussi, mais ça ne pourrait jamais égaler ce que je ressent pour Max. Mais ce qui arriva ensuite me fit encore plus de mal. Il était déçu. Je m'en doutais. Mes yeux étaient baissés. Je m'en voulais aussi. Je lui avais promis de ne pas mordre de gens, et voilà que je mordais un élève. Mon meilleur ami qui plus est. J'eus juste le temps de voir le professeur sortir sa baguette et me lancer un sort non prononcé, que je me sentis expulsé. Je ne savais pas le nom de son sort, mais il était efficace. Surtout sur les vampires surement. Je me tordais de douleur. Je vis ce qu'il se passait quand même. Le professeur gifla le jeune homme. Je ne voulais pas qu'ils se fassent du mal réciproquement, mais je ne pouvais pas bouger, je n'y arrivais pas. Puis, le professeur s'assagit. Il se fit plus gentil, ou presque. Il dit quelque chose à Anthony que je n'entendis pas, mais ça avait l'air...important. Le sort se calma, je pus me lever.

Je courus en vitesse vampirique vers Maximilian et le plaqua par terre. J'étais énervée. Pourquoi avait-il fait ça, j'avais l'impression d'avoir revécut ma transformation. Mes dents étaient sortis, et ça aurait été un élève ou quelqu'un comme ça, je l'aurais surement fait souffrir. Mais c'était Maximilian. Je me calmais et me relevais. Je cherchais mes mots.


-Pourquoi? Pourquoi j'arrive pas à te faire du mal?

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Je ne savais plus où me metter. D'un côté, j'avais l'homme dont je tombais amoureuse. Et de l'autre, le garçon qui était amoureux de moi et qui m'avait "incité" à me remettre au sang humain. Je les aimais tous les deux, mais pas de la même façon. Anthony, mon Tony adoré était mon meilleur ami. Celui qui m'adorait, qui m'aimait, celui qui pourrait tout faire pour moi. Et il y avait Maximilan Halbermond. Mon professeur de Défense Contre Les Forces Du Mal. Celui dont j'étais amoureuse alors que je m'étais promise de ne jamais plus retomber amoureuse. Je les regardais tous les deux un à un. Comment pouvoir choisir?

Le jeune professeur demanda au Poufsouffle de s'approcher. Je savais ce qu'il volait faire, et je ne fis rien. Je savais qu'Anthony ne voulait pas que le professeur lui enlève la marque que je l'avais fait en le mordant. Mais le professeur le fit quand même. Je voyais la haine dans les yeux de Tony. Je le comprenais. Cette marque était la seule marque qui le reliait à moi. Finalement, il remercia quand même le professeur, par pure politesse. Je savais que c'était à moi de faire quelque chose. Je m'approchais de Tony et le pris dans mes bras. Ce n'était pas un adieu, c'était une excuse. Un pardon pour la douleur, autant physique que psychique que je lui avait influé. Je le lâchais et me rapprochais doucement du professeur, comme d'une proie, pour ne pas l'effrayer. L'unique différence était que ce n'était pas une proie. Je ne m'approchais pas de lui pour lui faire du mal.

Une fois proche de lui, je posais, doucement mes lèvres sur les siennes, mais les retirais de suite après.


- "Excusez moi professeur, je...je ne sais pas ce qu'il m'a pris!"