Intelligente : « personne capable de comprendre, de saisir par la pensée ».
La première chose que l’on remarque chez Rose, c’est son intelligence. Après tout, n’a-t-elle pas failli aller à Serdaigle ? Elle sait utiliser son cerveau correctement et, surtout, elle a le réflexe d’utiliser tous les outils à sa disposition. Son intelligence lui a souvent permis de se sortir de situations délicates, sachant jouer avec les mots.
Réfléchie : « personne qui réfléchit avant d’agir, qui ne fonce pas tête baissée ».
Rose n’est pas du genre à foncer tête baissée, trait pourtant récurrent chez les Gryffondors. Elle préfère se renseigner avant, apprendre tout ce qu’elle peut et tout ce qu’il faut, plutôt que d’agir impulsivement.
Agréable : « personne qui porte à plaire, autant physiquement que moralement».
Rose n’est pas moche. Cela concerne tout autant son physique –l’on peut dire qu’elle est sublime– que son mental. Toujours souriante, elle essaye de ne pas rembarrer, même si il lui arrive d’en avoir fortement l’envie.
Aimante : « personne encline à aimer ».
Rose aime aimer et se sentir aimer. Mais dès lors qu’elle n’aime plus quelqu’un, cela a tendance à l’éloigner de cette personne.
Douce : « personne tendre dans ses gestes et ses paroles ».
Même si cela ne paraît au premier abord, Rose est dotée d’une grande douceur. Elle l’utilise principalement avec ses cousins, mais elle en a déjà fait usage auprès de personnes tristes.
Courageuse : « personne qui ne recula pas devant le danger ».
Rose n’a jamais reculé devant le danger, au contraire elle s’en approche tête haute. Il lui arrive pourtant d’être effrayée, mais elle sait que sans peur il n’y a pas de courage. Ses amis, sa famille, pourront toujours compter sur elle pour les protéger.
Fougueuse : « personne pleine de fougue, ardente ».
Si elle est réfléchie, cela ne l’empêche pas d’être fougueuse. Rose, c’est un feu ardent qui menace de brûler si on s’y approche trop près
Curieuse : « personne qui désire connaître, apprendre ».
Rose a toujours été curieuse. C’est cette curiosité qui l’a poussée vers le savoir, ainsi que vers son besoin de se renseigner continuellement et de tout comprendre. Si elle n’était pas curieuse, elle ne serait pas aussi calée et intelligente.
Têtue : « personne entêtée, qui tient à ses idées »
Quand Rose a une idée en tête, impossible de la lui déloger. C’est son plus gros défaut et malgré tout ce que l’on peut dire ou faire, il perdure avec force. La brune est une réelle tête de mule, mais c’est souvent ce trait de sa personnalité qui lui a permis d’aller au bout de ce qu’elle a entrepris.
Rancunière : « personne qui garde de l’amertume, du ressentiment ».
Il vaut mieux ne pas faire de crasses à Rose. Car elle s’en souviendra parfaitement et se vengera toujours. Sa rancune est très tenace.
Colérique : « personne qui se met facilement en colère ».
Trait de caractère effacé peu à peu, il n’en reste pas moins qu’il peut ressurgir à tout moment, surtout lorsqu’on s’y attend le moins. Et les colères de Rose sont dévastatrices, demandez-le à Hugo, il approuvera.

De longs cheveux roux ondulés, digne d’une descendante Weasley ; des yeux bleus ciels, venus de sa grand-mère maternelle, aux milles nuances, passant du bleu-gris au bleu turquoise selon le temps ; une peau de nacre, tel sa tante Ginny, presque lumineuse ; une bouche pulpeuse et rosée, faite pour les baisers, héritage des Prewett ; on ne peut renier la beauté de Rose. Une taille élancée, une poitrine généreuse, des hanches aux belles courbes, des jambes galbées, des mains aux doigts fins… Si Rose le voulait, elle pourrait faire tomber la plupart des hommes à ses pieds. Mais ce n’est pas dans ses objectifs. Elle préfère l’utiliser plus discrètement, plus occasionnellement, lorsque cela peut l’aider à résoudre un problème, à soudoyer quelqu’un. Rose n’aime pas en abuser, elle ne l’utilise qu’en dernier recours. Elle sait qu’à son époque, il y a un fanatisme pour les belles filles, mais elle trouve cela ridicule et puérile. Pour elle, le cœur d’une personne, son âme, compte bien plus que le physique. Alors, même si elle ne s’enlaidit pas –ce n’est pas dans sa nature, elle ne s’en servira pas outrageusement. Son visage n’est jamais inexpressif, que ce soit le rire ou la colère, un sentiment est toujours présent. Et lorsque la tristesse vient s’y poser, elle ressemble à une poupée que l’on a envie de câliner.

Rose Lilium Weasley naquit un soir de février 2007, à l’Hôpital Sainte Mangouste, des célèbres Ron et Hermione Weasley. Toute sa famille était présente, comme à chaque naissance. L’entière tribu Weasley-Potter, ainsi que ses grands-parents maternels. On la prénomma Rose, envie particulière d’Hermione, et Lilium, qui signifiait Lys en Latin. Elle fut suivie, deux ans plus tard, par un petit frère, Hugo. Elle l’adora et, malgré leur peu d’années de différence, elle se comportait comme une petite mère avec lui. Elle grandit entourée d’amour, même si sa mère était plus expansive que son père dans les marques d’affection. Contrairement à certains enfants, Rose ne prit pas plus d’un parent de ses parents dans son enfance ; en effet, elle adorait autant voler que lire, faire des blagues qu’apprendre toujours plus. Mais peu à peu, en grandissant elle capta plus de traits de sa mère : elle aimait passer des heures dans la bibliothèque familiale, poser des questions pour agrandir son savoir, lire des pavés, connaître tout l’histoire du monde sorcier… Mais une passion bien à elle surpassa les autres, la danse. Elle aimait sentir son corps s’élancer, se plier, se tendre, la musique retissant, les yeux fermés, et bouger. Personne ne savait d’où cela venait, c’était arrivé du jour au lendemain. Rose gardait enfoui ce secret au fond d’elle et ne l’avait jamais révélé. Un jour, alors qu’elle avait lâché la main de sa mère sur le Chemin de Traverse et qu’elle s’était éloignée, obnubilée par tout ce qu’il se passait autour d’elle. Au bout d’un moment, elle s’était rendue compte qu’elle était seule, et qu’il n’y avait plus personne de sa famille à côté d’elle. Retenant ses larmes, serrant ses poings, elle avait fendu la foule, les cherchant du regard. Mais à cinq ans, on n’est pas très grande et son regard ne portait pas plus hait que les hanches des adultes. Quand elle s’était enfin arrêtée, une danseuse de rue se tenait devant elle. Et la petite rousse avait été fascinée. La grâce, le rythme, les mouvements… Tout lui paraissait enchanteur. Et elle avait su qu’elle ne pourrait résister au fait de s’y essayer elle aussi. Sa mère l’avait retrouvé une heure plus tard, alors qu’elle était toujours en train de regarder la danseuse. Et depuis ce jour, elle danse.

Rose a une nombreuse famille. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Cinq oncles, quatre tantes, et dis cousins-cousines. Mais cela ne la dérange pas, bien au contraire. Ils ont tous un caractère différent, et elle leur trouve à chacun des qualités bien à eux. Bien sûr, elle a son favori, Albus, mais elle n’en déteste aucun. C’est sa famille, une partie d’elle, et la régner lui semble inhumain.

Elle entra à Poudlard en même temps qu’Albus. Dans le train, elle ne fut pas intimidée. Tout le monde les dévisageait, parce qu’ils étaient les enfants du Trio d’Or. Mais de son regard de braise, elle les affronta tous, avant de trouver un compartiment où ils s’installèrent. Roxanne, Victoire, James et Fred vinrent leur rendre visite, mais ne restèrent pas, comprenant que les deux enfants voulaient devenir autonomes, capable de se débrouiller par eux-mêmes, sans leur famille aimante, mais étouffante. C’est dans ce également dans ce train qu’ils rencontrèrent Scorpius. Bien plus agréable qu’ils ne pensaient, voire même super sympa. Tout ce que sa famille lui avait raconté, toutes ces médisances, elle les rejeta pour lui offrir son amitié. Poudlard fut encore plus majestueux qu’elle ne se pouvait l’imaginer. La répartition fit battre son cœur. Scorpius allait-il aller à Serpentard ? Serait-elle envoyée à Serdaigle ? Albus irait à Gryffondor, évidemment. Leur amitié se briserait-elle avant d’avoir même commencé ? Mais elle se calma considérablement lorsque le choixpeau prononça son verdict : la maison des Rouges & Ors, pour eux trois. Ses années à Poudlard se déroulèrent considérablement bien, malgré quelques accrochages avec des élèves, de temps en temps, peut-être un peu plus fréquemment chaque année. Elle refusa d’entrer dans l’équipe de Qudditch, préférant se concentrer sur un probable poste de Préfète. En entrant en cinquième année, elle prit connaissance de la venue d’un nouveau mage noir et elle en frissonna. Pas de peur, bien au contraire. Pour elle, cela signifiait de l’aventure, le plaisir des dangers, de l’amusement. Elle sentait que cette année allait lui plaire.