-23%
Le deal à ne pas rater :
EVGA SuperNOVA 650 G6 – Alimentation PC 100% modulaire 650W, 80+ ...
77.91 € 100.91 €
Voir le deal

Partagez
 

 Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Lorcan Scamander
Gryffondor
Gryffondor
Lorcan Scamander


Messages : 191
Popularité : 117
Date d'inscription : 19/04/2011
Localisation : Perdu.
Avatar : Jesse McCartney

+ Me, Myself and I __
Force Magique:
Gallions:
Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Left_bar_bleue0/0Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty_bar_bleue  (0/0)
Inventaire:

Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty
MessageSujet: Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé)   Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) EmptyVen 15 Juil - 7:07

Me suis gouré, normalement c'est avec Lys, mais bon, la flemme de recommencer.

Le dragon avait les yeux fermés.
Son corps était plus puissant que ceux des autres mâles. Ses écailles de jais luisaient sous la lueur aveuglantes des torches encerclant ses chaines. Les sorciers couraient autour de lui, prévenants, tandis que les frissons du monstres secouaient ses ailes repliées contre lui. Un magicozoologue hurla brièvement, et des sortilèges fusèrent vers l'énorme corps réptilien, qui pourtant, ne bougeait pas. Comme des flèches cruelles, les sortilèges pénétrèrent la cuirasse de peau du saurien qui ne broncha pas, fier et superbe, dans sa torture nocturne.
Les sorciers se concertèrent. Depuis une demie heure, ils cherchaient à ce stimuler ce dangereux individu, sénior de son espèce. Un tout nouveau genre, récemment découvert au Japon. Loin de ces dragons à l'allure de dinosaure, il était ondulant; sa tête noire était le mélange d'une gueule de lion et de lézard, d'un corps de serpent, et des ailes griffues.
Et on le provoquait, pour découvrir sa capacité.
Le Magicozoologue en chef pénétra l'enclos, ignorant les cris. Il marcha droit vers le dragon aux yeux fermés, et sans hésiter, braqua sur lui un jet d'eau. Tous reculèrent en hurlant, mais il n'y eut pas un bruit, pas un mouvement de la part de l'animal fantastique. Il ouvrit les yeux, comme un enfant né découvrirait le monde; simplement. Et il sourit.
De sa grande gueule pointue, d'où sortirent les flammes fatales qui détruisirent en quelques instants tout. Tout.
Dont la maison au loin.

Lysander ouvrit les yeux. Il avait froid, en contraste à ce cauchemar brûlant. Immobile dans son lit, il écouta quelques secondes la respiration calme de ses camarades de dortoir, puis tendant la main, ôta le rideau du lit à badalquin, et sursauta violemment, se redressant à demi, quand le visage translucide d'une jeune femme lui apparut.

Gosh... vous m'avez fait peur, Dame.
Lysander... Lorcan te réclame.

Elena Serdaigle, Dame grise de la Tour de Serdaigle était le fantôme favori de la famille Lovegood. Loin de se servir d'elle comme hibou, les jumeaux l'utilisaient comme confidente, en échange d'histoire vécues par la fantôme de son vivant. Elle était aux yeux des deux blonds une personne très différente, car vue par le même esprit, avec irrationalité et rationnalité. Pour Lysander, Elena était une femme magnifique et plaisante, dont il aimait la compagnie, avec laquelle il pouvait discuter de tout et de rien, et ce avec un charme incroyable. Elle était une véritable princesse qu'il respectait profondément pour son intelligence et sa beauté. Mais, elle était un fantôme, rien de plus pour l'aîné Scamander. Pour Lorcan, Elena avait été la confidente de Luna, et avait aidé Harry Potter à trouver le diadème perdu. Elle était la femme brune la plus en son estime. Et bien plus, mais le jeune Lion ne le montrait pas.

Ayez l'amabilité de le prévenir que j'arrive tout de suite, Elena. Je vous remercie de vous être déplacée.
Ne me remercie pas. Cela m'a fait plaisir.

Elle sourit tendrement, et disparut en une bulle argentée qui s'enfonça dans les ténèbres du dortoir. Lysander resta assis une seconde puis glissa la main dans ses cheveux et se leva doucement, fuyant ses draps à la chaleur étouffante. Le front blanc de la belle et défunte Elena revenait souvent dans son esprit, ces derniers, alors qu'il n'y pensait pas. Lorcan? Certainement... Son jumeau avait la possibilité inconsciente de faire partager ses émotions et/ou ses ressentis à son frère. Et vice versa.
Le Serpentard étira son corps, et chassa les dernières brumes du sommeil, en cherchant l'heure autour de lui. Le bras pendant de Zabini attira son attention, et doucement, d'une main câline, le Serpentard récupéra le poignet et alluma la montre de son camarade, notant qu'il était presque deux heures du matin. Le jeune blond frissonna, et se tourna vers la sortie. Il avisa son torse nu, et récupéra une chemise verte qu'il enfila après un T-shirt chaud. Ses doigts glissèrent sur le bois de la table de chevet, et il tira de son tiroir un crissement douloureux et une lettre encore non ouverte. Cette dernière portait son nom. Lorsqu'il l'avait reçu ce matin, qu'elle était tombée des serres de la chouette effraie l'apportant, il l'avait touché avec prudence. Et dans toutes les fibres de son corps, il avait ressentit ce frisson monstrueux.
Lysander s'assit lentement sur le sol, et sortit sa baguette de sa poche. Très lentement, il découpa le papier de l'enveloppe, écoutant avec un mélange d'horreur et de délice l'ouverture de la lettre. Un papier rose, digne de sa mère, chuta entre ses doigts. Il le déplia lentement. Elle ne comportait pas beaucoup de mots.

« Rolf est mort. Tué par un dragon. Aurait retiré sa plainte avant d'y aller. Luna. »

Lysander replia lentement la lettre, et la rangea doucement dans l'enveloppe. La montre mal réglée de Parkinson sonna deux heures et cinq minutes. Lysander posa sa tête contre le lit, et inspira calmement, refermant ses yeux.
Il ne pleura pas, ne cria pas. Rien. Il était un Scamander, après tout.
Le dernier de sa famille. Le dernier Scamander au milieu des Lovegood. C'était... étrange. Comme s'il venait de se réveiller... d'un sommeil qui durait depuis sa naissance...

« Le dragon ouvre ses ailes. »

La voix de Lorcan se repercuta dans sa tête. Lysander ouvrit les yeux et se leva, sortant du dortoir.

Les pas du jeune Serpentard, pieds nus, le menèrent de façon silencieuse jusqu'à un passage secret très peu connu, et menant droit... dans le bureau du directeur!
Suicidaire? Non. Lysander ne connaissait pas le mot de passe et ne comptait pas poirauter une heure devant la gargouille. Il avait besoin d'un objet spécial, et ce dernier se trouvait dans le seul lieu le plus fondamentalement interdit aux élèves: la salle directoriale de Poudlard.
Les yeux fermés, comptant ses pas, Lysander avançait en silence. Dans son esprit, chaques instants passés avec son père défilaient à la manière de flash. Il avait mal, là, quelque part entre le ventre et le coeur.
Il fallait monter un escalier. Lysander rouvrit les yeux, et déglutit, commençant sa longue ascension. On n'aterrissait pas exactement dans le bureau, mais face à un mur, dont il fallait déplacer trois énormes pierre, ce que le jeune homme fit avec la baguette. Dès que la première pierre se déplaça, une bourasque violente de vent envahit le sombre tunnel et fit vaciller Lys qui inspira. Il se retourna lentement.

Je ne t'avais pas vu, Princesse. Tu me suis depuis longtemps?

La jeune Gryffondor avait trahit sa présence avec le vent, dont les claquements de ses vêtements avaient résonnés dans l'étroit boyaux. Lysander chassa la douleur de ses traits, et laissa s'imprégner de la joie de voir la jeune Lionne. Fière, superbe, et surtout jolie, il l'avait rencontré un an auparavant, dans une situation bien héroïque.

Dis moi, Princesse, tu ne comptes pas sauter dans le vide? Je rejoins mon frère, si tu veux savoir. Je dois lui dire que notre père est mort.

Ton rieur, ton léger, mais Lysander ne faisait que très rarement le malin, finalement. Il avait besoin de rire. Sinon il allait sombrer. Il l'avait vu. Il avait le dragon. Il avait sentit tout, dans chaques fibres de son corps. Il déglutit.

J'ai pas envie d'en parler. Mais je ne suis pas contre une balade romantique, que tu peux... considérer comme un peu de ta dette. Je t'ai sauvé, pas vrai Princesse?

Toujours rappeller à la belle Lionne à quel point c'était frustrant d'avoir une dette envers quelqu'un. Il connaissait ça, et aimait en faire souffrir les autres.

Aide moi, s'il te plait. Tu connais ce passage? On aterrit sur un rebord, et il faut grimper la façade, pendant une bonne centaine de mètres. Là, tu ouvres la fenêtre, de l'extérieur, et... tu arrives dans le bureau de Master.

Il vit les yeux de la Gryffondor s'écarquiller de surprise, mais il détourna le regard et prenant sa baguette, il déplaça les autres pierres.
Un trou dans le mur, face au vide. Lysander avança, et se plaqua doucement contre le mur, tandis que le vent violent de la nuit hérissait ses cheveux blond. Il étudia la voute célèste, puis se tourna vers la Lionne.

Eyh, Alexie, suis moi, si tu le peux.

Il lui sourit, et sauta dans le vide. Chute brève, chute d'expert, la tête en avant, les bras tendus, Lysander attérit en roulant sur lui même, chute avant, et dans le mouvement se redressa, avant de chanceler, et de retomber sur les fesses. Son coeur battait à cent mille à l'heure. Il avait bien visé, et comme un chat, comme le chat sauvage qu'il était, finalement, était tombé sur une terasse, cinq mètres plus bas. Maintenant, il fallait grimper. Il leva son visage vers la Lionne qui hésitait. Il détourna le regard, et surpris, se retrouva nez à nez avec... Esméralda James? Surpris, Lys recula, et pencha le visage.

Merde, c'est la réunion de quoi, ce soir? J'ai pas été prévenu ou quoi?
La réunion des acrobates nocturnes, Watson.
Ta gueule, Grining.

Lysander avait sifflé la dernière phrase, et se retourna lentement vers Lorcan, presque invisible dans le noir, assis sur le rebord, les jambes dans le vide. Ses cheveux battaient dans le vent, et petit garçon attentif, il étudiait le néant de la nuit. Lys se tourna vers Esméralda et Alexie, qui finalement, avait réussi à sauter.

Papa est mort.

Le vent se tût, presque aussitôt. Lysander avait les yeux rivés sur Lorcan.
Qui n'eut aucune réaction. Comme lui.
Il sentait derrière lui la surprise et peut être le choc des filles. Après tout, le décès d'un géniteur était effroyable, non?
Lorcan secoua la tête, et se leva. Les yeux fermés, il contourna son jumeau, qui tournant le visage, suivit ses déplacement. Lorcan alla près de Esméralda, et ouvrit doucement ses yeux, s'adressant à Lysander.

Je te l'avais dit...?
Oui.
Oui.
Pour les Sombrals.
Oui.

Lorcan releva la tête, et s'approcha du mur. Il posa la main sur la façade pierre. Ses vêtements étaient un peu abimés. Il avait dût beaucoup grimper sur les murs, ces derniers temps. Et... songea Lysander, en se tournant vers Esmé, il avait dut se faire une disciple de l'escalade. Encore. C'était Lorcan qui lui avait appris à grimper aux murs, comme une araignée. Il sourit.

A chaque fois je te vois avec une fille.
Je suis gay.
Je sais.

Lorcan haussa les épaules, et tendant ses muscles, se souleva du sol, plaquant ses chevilles, et ses articulations de manière à vraiment ressembler à une araignée, le long du mur noir, dans la nuit. Il pencha brièvement le visage vers eux, déjà rendu à trois mètres au dessus du sol.

Vous venez?

Lys haussa les épaules, et après un bref regard avec les deux filles, prit position, et imitant Lorcan, grimpa avec la même agilité que son jumeau. A côté de Lorcan, le fantôme d'Elena Serdaigle discutait à voic basse avec lui, plongant Lorcan dans un monde à lui tout seul.

En avant les filles, marmonna Lys.
La lente ascenscion commença.



Revenir en haut Aller en bas
Alexie V. Russell
Gryffondor
Gryffondor
Alexie V. Russell


Messages : 33
Popularité : 38
Date d'inscription : 04/07/2011
Localisation : It's not your fucking buisness.
Avatar : Mila Kunis

+ Me, Myself and I __
Force Magique:
Gallions:
Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Left_bar_bleue0/0Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty_bar_bleue  (0/0)
Inventaire:

Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty
MessageSujet: Re: Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé)   Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) EmptyVen 15 Juil - 15:48

    Allongée, dans mon lit j’entendais les respirations et les ronflements des filles avec qui je partageais mon dortoir. Encore une nuit où je ne dormais pas. Mon amie l’insomnie était encore une fois venue me rendre visite. C’était une chose bien courante, j’avais l’habitude. Je resta encore là sur le dos, le regard fixé sur le plafond quelques minutes. N’en pouvant plus, je me releva et m’étira avant de sortir de mon lit. Dans le dortoir toutes les filles étaient encore profondément endormies. Je pris ma baguette qui était placée sous mon oreiller - syndrome post traumatique, je suis hyper vigilante voir paranoïaque- et la glissa dans la poche de mon short. Je jeta un coup d’œil à ma montre, 1h55. Très bien. Mon regard se posa sur la boite de cachet posé sur ma table de chevet. Je tendis la main, attrapa la boite, prête à avaler un cachet lorsque je changea brusquement d’avis. Je n’arrivais pas à dormir, et en réalité je n’avais pas envie de dormir, me gaver de somnifère ne changerait rien. Je m’approcha de la fenêtre, doucement, en prenant soin de ne pas faire de bruit. La nuit était sombre, mais paisible. Une ballade dans la forêt interdite me ferait le plus grand bien. Oui, dans la forêt interdite.

    Je me déshabilla, laissant mon short et tee shirt qui me faisait office de pyjama pour un débardeur rayé et un jean confortable. J’enfila mes bottes de motardes avant de filer discrètement dans les couloirs, après avoir bien vérifier que personne ne m’avait suivi.

    « Lumos »

    Une petite lumière jaillit du bout de ma baguette, et me permettait de m’orienter. Je réveilla, sans le vouloir, quelques tableaux, qui se mirent à grogner ou me réprimander. Je ne pris même pas la peine de leur répondre et continua mon chemin sans faire attention à leurs menaces «  nous allons prévenir la directrice ». C’est ça, fais donc la vielle. Qu’est que va me faire ta directrice hein ?
    J’appréciais ce sentiment de solitude et de calme intense dans ce château qui était d’habitude un véritable lieux de chahut. Le silence fut brisé. Je me figea.

    « Nox » Murmurai-je rapidement.

    J’étais à présent plongée dans la pénombre, je me colla contre un mur, baguette en l’air, prête à lancer tous les sorts de défense que je connaissais. A quelques mètres de moi une silhouette avançait. Mes yeux s’habituèrent à l’obscurité du couloir. C’était un garçon, cheveux courts, visiblement assez clair. Tenue civil. Un élève sans aucun doute. Toujours dans le noir je me mis à suivre cet élève. Qui était ce ? Et putain, qu’est qu’il faisait pied nus ? Et c’est moi qu’on traite de tarée !
    Ne prêtant qu’attention au jeune homme, je ne remarquai pas immédiatement le chemin qu’il -enfin nous - empruntions. Mais après quelques minutes je compris que nous allions tout droit vers le bureau de la directrice. Je ralentis, prête à fuir, ou pas, si il se faisait prendre. Bizarrement, je continuais quand même de le suivre. Arrivé devant un mur, je vis l’adolescent sortir sa baguette déplacer des pierres. Je m’approcha, encore et je me pris un énorme coup de vent en pleine gueule. Mes cheveux volèrent. Il se retourna.

    Je ne t'avais pas vu, Princesse. Tu me suis depuis longtemps?

    Scamander. J’aurais du m’en douter. Il n’y avait que lui pour se balader nus pieds dans les couloirs. Enfin lui, ou Scamander bis. Fichus jumeaux.

    « Un petit moment oui. »


    Lysander avait l’air content de me voir. Tant mieux pour lui.

    Dis moi, Princesse, tu ne comptes pas sauter dans le vide? Je rejoins mon frère, si tu veux savoir. Je dois lui dire que notre père est mort.

    Triste. Le ton de Lysander était resté … léger, comme d’habitude. Je n’étais pas étonnée. Lys n’allait pas se montrer faible, surtout pas devant quelqu’un, ni devant une fille, surtout pas devant moi.
    Je ne réagis pas, je n’étais pas le genre de personne à présenter des condoléances, à faire un câlin consolateur ou quelque chose dans le genre là. Personne ne m’avait fait de câlin quand on m’avait annoncé que ma mère était morte à moi.

    « Ca craint. » Dis-je simplement au Serpentard. « Et je ne comptes sauter nulle part avec toi Scamander. »

    Scamander. J’avais encore une fois rouler un peu trop les R à mon gout. Trois ans que je vivais en Angleterre mais je n’arrivais toujours pas à chasser ce foutu accent et j’avais encore des fois, du mal avec certains mots. Avec Adam, mon père, ce n’était pas compliqué, lorsque je n’arrivais pas à m’exprimer dans la langue de Shakespeare je parlais en ukrainien, langue que mon paternel maitrisait. A Poudlard c’était plus compliqué, des fois un mot m’échappait et au final je finissais par m’énerver et à jurer en ukrainien.

    J'ai pas envie d'en parler. Mais je ne suis pas contre une balade romantique, que tu peux... considérer comme un peu de ta dette. Je t'ai sauvé, pas vrai Princesse?

    Saleté de Serpent. Evidemment qu’il n’allait pas oublié ça. Sauver. Un si grand mot pour pas grand-chose. C’était il y un an. Une nuit comme celle-ci ou, en quete d’expérience j’étais monté sur le toit de l’école, seule. J’avais juste … perdu l’équilibre, et j’avais glissé. Lysander n’était pas loin, et il s’est senti obligé de me remonter. Comme si je n’allais pas y arriver toute seule. Depuis il se considérait comme mon sauveur. Quelle connerie.

    « Une dette ?! Je ne te dois rien du tout, mon cher. »

    Aide moi, s'il te plait. Tu connais ce passage? On aterrit sur un rebord, et il faut grimper la façade, pendant une bonne centaine de mètres. Là, tu ouvres la fenêtre, de l'extérieur, et... tu arrives dans le bureau de Master.

    Tiens, il me demandait de l’aider ? Et puis quoi encore ? Et qu’est-ce qui j’irais foutre dans le bureau de Master ? Il n’avait qu’à se demmerder tout seul.

    Il se retourna et déplaca le reste des pierres rapidement, avant de s’avancer dans la brèche. Je le vis regarder le ciel avant de se tourner vers moi.

    Eyh, Alexie, suis moi, si tu le peux.

    Bien sur que je le pouvais. Prenant cela comme un défi personnel, j’imita Lysander qui venait de sauter, et me colla contre le mur face au vide. J’avais de la chance de ne pas avoir le vertige, sinon adieu mes escapades nocturnes sur les hauteur de Poudlard. J’observa depuis mon perchoir, où avait sauté le Serpentard. Je le vis atterrir sur une terrasse, quelques mètres plus bas. Bah ! Ca n’avait pas l’air compliqué. J’inspira profondément, sentant l’adrénaline dans mon corps avant de sauter à mon tour. Ce fut un saut bref, trop bref, à mon gout. J’aurais voulu faire une chute libre dans les airs. Moins gracieuse que Lysander mon atterissage fut simple et court. Je me redressa, et m’approcha de Lysander. Il n’était plus seul. Instinctivement je glissa ma main dans ma poche prête à sortir ma baguette. Putain. J’avais un sérieux problème. Assis sur le bord, la copie conforme de Lysander était assise, en compagnie d’une brune. Tiens, Scamander Bis avait une copine.

    Papa est mort.

    Waw, Lysander quel tact. Je n’ouvris, étrangement, pas ma grande gueule qui ne demandait que ça. La mort n’était qu’un sujet de plaisanterie pour moi, pas sur que les autres apprécient. Je resta silencieuse, m’interrogeant sur la raison pour laquelle je me trouvais là. J’avais suivi un Scamander, quelque chose ne tournait pas rond chez moi. Définitivement.
    Leur père était mort. Je me demandais bien comment. C’était triste pour eux. Aucun impact pour moi, je ne le connaissais pas, mais j’éprouvais de la tristesse au fond pour ces jumeaux étranges, qui eut, avait l’air totalement indifférent à la nouvelle.

    Il eut une brève conversation entre Scamander et Scamander. Conversation que je ne suivis pas. Je m’appuya contre le mur prise de souvenirs.

    Alexie n’existe pas, encore. Aleksandra a douze ans et toutes ses dents, mais sans virginité. Aleksandra est chaque nuit vendue à des pervers, pédophiles qui font d’elle leur jouet. Cette nuit là est une nuit comme les autres. Je reviens épuisée, dans notre minuscule appartement que je partage avec sept autres filles. Toutes sont plus vielles que moi, mais la plus âgée a seulement vingt six ans. Polina se penche vers moi, lorsque je pousse la porte et m’embrasse doucement la joue. Son regard est vide. C’est le silence complet dans l’appartement, c’est étrange. J’entends des pleurs. Je m’avance, lentement, intriguée. Assise sur le canapé Katia, Eva et Anya sont assises, silencieuse, le visage dénué d’expression. Susanna est agenouillée devant sur le sol, devant elle, un grand drap blanc recouvre quelque chose, son corps est secouée de sanglots. Je m’arrête devant le drap. Personne n’a l’air de remarquer ma présence.

    «  U chomu sprava ? » (Qu’est qu’il y a ? )

    Anya lève les yeux vers moi et me fait signe de me taire. Je ne me tairais pas. Je repose ma question, toujours pas de réponse. Exaspérée, je pousse violemment Susanna et lève le drap blanc qui semble être la réponse de toutes mes questions.

    Ce visage, blanc, dégoulinant de sang. Les yeux bleus, autrefois pétillant de vie, sont grand ouvert. Les lèvres sont légèrement entrouvertes, un filet de sang, ressemblant à du vin rouge, en sort. Je reste étonnement calme. Je regarde le corps. Deux grosses traces rouges sont placés au niveau de la poitrine. C’était un joli chemiser, quel dommage, elle l’aimait beaucoup. Je replaça le drap sur le cadavre de Svetlana.

    «  Sergueï ? »
    «  Tak… »



    C’était la première fois que je voyais un corps de près. Ce ne fut pas la dernière, en tout j’avais vu cinq autres filles, se faire abbattre par Sergueï, notre proxenète. Svetlana, s’était rebellée. Ieva avait tenté de s’échapper. Nastia avait refusé d’avorter. Lona avait volé un client, tout comme Elia et Rina. Lona, et Rina s’était faite étrangler. Nastia avait été battue à mort, et Elia et Svetlana avait était simplement tué par balles.

    Je chassa de ma tête ses souvenirs horribles que peu de personnes ne connaissaient.

    A chaque fois je te vois avec une fille.
    Je suis gay.
    Je sais.

    Tiens, en réalité Scamander bis préférait les garçons. Etrange, son frère lui était un véritable séducteur m’avait on dit. Je dévisagea la fille qui était avec le Gryffondor. Esméralda James. Serdaigle. Septième année. Et hormis le fait que la plupart des mecs de l’école bavait sur elle, je ne connaissais rien de cette fille, mais je ne voulais rien savoir. Elle était amie avec Crowford, elle devait être aussi stupide, immature et fêtarde qu’elle. Encore une petite princesse dont l’unique problème est de savoir quelle mini jupe mettre. Pathétique.

    Lorcan se mit à grimper avec une agilité déconcertante au mur.

    Vous venez ?

    Lysander suivit son double. Esméralda et moi restions là, sans bouger ni dire quoi que ce soit.

    En avant les filles, Murmura doucement Lysander.

    Je vis Esméralda attacher ses longs cheveux bruns avant de se mettre à grimper. Etonnant qu’une poupée sache faire autre chose que se pavaner… Je gardea mes sarcasmes pour moi avant de soupirer et de les suivres.

    « Je sens que je vais le regretter. » Marmonnai-je à moi-même.
Revenir en haut Aller en bas
Lorcan Scamander
Gryffondor
Gryffondor
Lorcan Scamander


Messages : 191
Popularité : 117
Date d'inscription : 19/04/2011
Localisation : Perdu.
Avatar : Jesse McCartney

+ Me, Myself and I __
Force Magique:
Gallions:
Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Left_bar_bleue0/0Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty_bar_bleue  (0/0)
Inventaire:

Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty
MessageSujet: Re: Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé)   Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) EmptySam 16 Juil - 16:24

Dis moi oui, mais non, ne dis plus jamais non, et puis mon cœur sous X.

L’escalade avait forgé à Lorcan un corps adapté à l’exercice. De plus, le jeune homme s’était vu accroître de plusieurs centimètres suite à une forte poussée de croissance.
Les adolescents changeaient pour devenir des adultes.
C’était tellement triste de voir le loup de l’enfance s’enfuir ainsi.
L’amour rend tout plus beau, de toutes façons, non ? Lorcan ouvrit les yeux, et pencha le visage. De longues minutes qu’ils escaladaient. Gryffondor, Gryffondor, Serpentard et Serdaigle. Lion, Serpent et Aigle rassemblés dans une seule et même situation. Pathétique, mais mon dieu que c’était bon.
Muscles dorsaux, sensation dévastatrice du viol de l’apesanteur jusqu’au bout des ongles. Vent dans les cheveux, courbes des tendons, étirements des chaires, jusqu’au craquement. Il n’y aurait pas de craquement, se répétait Lorcan. Pauvre jeune fou. Seigneur d’un rien que formait sa tête. Jeune anglais qui rêvait des dragons asiatiques. Pauvre fou, va.
Accompagné de tarés.
Lorcan plaqua son corps contre le mur, les bras en crois, le front collé à la pierre humide. Une pluie nocturne chuta. Il sentit Lysander s’immobiliser près de lui. Il sentit Elena se stopper près de lui. Lorcan ôta son front de la pierre, ses cheveux valsèrent.

- Alexie Russell et Esméralda, arrêtez vous. La pluie est dangereuse, en ce moment.

Un garçon devrait être capable de rester immobile, à deux heures du matin, le long d’un mur, les muscles tétanisés. Mais une fille ? Alexie, peut être. Esméralda ? Lorcan pencha doucement son visage vers l’Aigle qui ne bougeait pas. La pluie, anglaise, très violente, chuta sur eux de longues minutes. 3 ou 15 ? Incapable de se donner une réponse, Lorcan interrogea Lysander du regard, qui prudemment, libéra sa prise droite, et leva son bras au dessus de la tête. Lorcan lut à haute voix.

- 2 : 32.
Il entendit un grognement en bas. Le Lion releva son visage vers le ciel zébré, mais la pluie cessa. Lorcan inspira, et sans un mot, tendis le bras, attrapa l’interstice de deux pierres, et remonta son ascension.

Le coude. Ensanglanté. Très gore.
Lorcan se hissa avec difficulté sur le rebord de la fenêtre du bureau de Master. Eteint, il n’y avait personne à l’intérieur de celui-ci. Lorcan glissa sa main à ses hanches, et sortit doucement la baguette de sa poche. Il la pointa doucement sur le cadenas. Murmure perdu dans le vent, il ignora si les autres avait entendu ou non le sortilège. La fenêtre s’ouvrit doucement. Lorcan appuya sur la force de ses épaules pour se soulever, et souplement, se glissa sur le rebord. Sans perdre de temps, il sauta dans le bureau, avant de se retourner, et d’attraper la main de Lysander, et à eux deux, ils soulevèrentbles deux filles, s’infiltrant tous les quatre dans le bureau directorial. Lysander se chargea de refermer la fenêtre, tandis que le Lion se tournait vers l’intérieur. Deux énormes pièces circulaires, juxtaposées, de manière à ce que la première forme une estrade à la deuxième. Un peu plus loin, l’énorme bureau faisait face à l’entrée. En le fixant de dos, Lorcan avait l’impression d’observer un monstre endormi.

- Y’a pas de génie sans grain de folie, pas vrai ?

Phrase lancée par un tableau, éveillé parmi d’autres. Les quatres élèves sursautèrent et se tournèrent lentement vers le cadre doré d’un homme à la barbe blanche et aux yeux bleus pétillants derrière ses lunettes en demie-lune.

- Albus Dumbledore ? Murmura Lysander, en reculant pour mieux observer le portait du directeur légendaire.
L’homme pencha la tête confirmant les dires du Serpentard qui eut un léger mouvement de déglutitions. Elena Serdaigle apparut à ce moment là, vint flotter près de Lorcan. Lysander se tourna vers le Lion, et étudia sans broncher la teinte nacrée que venait de prendre la peau de Lorcan. Ce dernier sourit malicieusement au fantôme, puis se tourna vers Dumbledore.
- Pour tout vous dire, j’ai besoin de regarder quelque chose.
Albus Dumbledore pencha la tête, comme confiant, et désigna une armoire derrière eux quatre. Ils se retournèrent tous, et Lys s’approcha de l’objet. Une dalle s’enfonça sous son pied, et les portes battants s’ouvrirent soudainement, avec magie, révélant le socle de pierre noire de la Pensine.
Revenir en haut Aller en bas
Esmeralda A. James
Serdaigle
Serdaigle
Esmeralda A. James


Messages : 303
Popularité : 232
Date d'inscription : 13/02/2011
Localisation : Dans tes rêves...
Avatar : Megan Fox

+ Me, Myself and I __
Force Magique:
Gallions:
Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Left_bar_bleue0/0Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty_bar_bleue  (0/0)
Inventaire:

Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty
MessageSujet: Re: Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé)   Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) EmptySam 16 Juil - 18:18

    Collée contre le mur, la pluie glissante rendait l’escalade plus compliquée. Mais je n’avais pas peur. Je me demandais ce qu’on risquait si on se faisait prendre. Assez gros je pense. Quatre élèves, en train de grimper au mur pour entrer dans le bureau de la directrice. Pourquoi ? Aucune idée. La folie des Scamander. Pouvais-je leur en vouloir ? Ils venaient de perdre leur père. J’avais rejoins Lorcan, en plein milieu de la nuit, nous avions grimpés pour mieux profiter de la nuit. Chose qui était assez courante. Chose moins courante, Lysander, le jumeau de Lorcan était apparu. Il n’était pas seul, avec lui, une Gryffondor que je ne connaissais que de nom. Alexandra, Alexia ? Quelque chose comme ça. Une fille assez solitaire d’après ce qu’on m’avait dit. J’étais étonnée de la voir avec Lysander. Les Serpentards et les Gryffondors n’étaient ils pas censés se détester ? Quoi qu’il en soit, nous étions à présent tous les quatre en train d’escalader sous la pluie qui se faisait de plus en plus forte.

    Lorcan s’arrêta et Lysander l’imita. Mes mains glissaient sur les pierres humides.

    - Alexie Russell et Esméralda, arrêtez vous. La pluie est dangereuse, en ce moment.

    Ah! Voilà, Alexie Russell, c’était ça son nom. Je m’arrêta, me plaquant contre le mur, en essayant de trouver une position stable. La pluie ne cessait pas et mes mucles commençaient à fatiguer, j’avais l’impression d’être dans cette position inconfortable depuis des heures.

    - 2:32. Entendis-je Lysander dire à son frère.

    A peine deux minutes ?! J’avais l’impression que cela faisait une éternité. A mon plus grand soulagement, la pluie se calma jusqu’à s’arrêta totalement. Je soupira de soulagement.
    Lorcan se remit à grimper, je leva les yeux vers lui. Il y était presque. Je le vis arriver à la fenêtre du bureau et se hisser sur le rebord. J’entendis un petit déclic avant de l’apercevoir entrer dans le bureau.
    Devant moi Lysander avec autant d’agilité que son frère monta sur le rebord et entra à son tour. J’eus plus de mal à grimper sur le rebord mais avec l’aide des frères Scamander j’y parvins. J’avais mal au bras et j’étais trempée. Je détacha mes cheveux que j’avais rammenés en queue de cheval. Je regarda autour de moi, ce n’était pas la première fois que je venais dans le bureau de Mrs Master, j’avais déjà été convoquée avec mes parents après ma petite histoire avec Irina. Hmm, que de bons souvenirs.

    - Y a pas de génie sans grain de folie, pas vrai ?

    Je sursauta, comme les trois autres avant de me tourner vers la source de la voix.
    Je reconnus immédiatement l’homme à la longue barbe blanche et aux lunettes en forme de demi-lune.

    - Albus Dumbledore ? Entendis-je murmurer Lysander.

    « Bonsoir professeur. » Lançai-je en souriant.

    J’avais toujours eu beaucoup d’admiration pour l’ancien directeur de Poudlard. Il était pour moi un symbole de courage et de sagesse. J’aurais préféré qu’il soit notre directeur à la place de Master. Pas que je n’aimais pas notre directrice mais Dumbledore avait tout de même l’air plus … sympathique.

    La dame grise, le fantôme de ma maison fit son apparition.

    - Pour tout vous dire, j'ai besoin de regarder quelque chose

    Dumbledore montra d’un signe de tête l’amoire qui se trouvait derrière nous. Je me tourna et examina l’objet. Lysander s’approcha. Une dale s’enfonca sous le pied du Serpentard et les portes s’ouvrirent brusquement. Je pus voir d’où j’étais une pierre noire. C’était le pensine.

    Mon regard se posa sur Lysander et Lorcan.

    « Qu’est-ce que qu’on fait à présent ? »

    Je sortis ma baguette, murmurant un bref « Lumos ». J’examina les tableaux des anciens directeurs sur les murs.
Revenir en haut Aller en bas
Lysander Scamander
Serpentard
Serpentard
Lysander Scamander


Messages : 57
Popularité : 37
Date d'inscription : 26/05/2011
Localisation : Perdu.
Avatar : Jesse McCartney

Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty
MessageSujet: Re: Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé)   Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) EmptyDim 17 Juil - 14:05

« Qu’est ce qu’on fait à présent ? »

Esméralda avait intéroggé, et je crains une seconde que sa voix ne portât et ne réveillât les autres tableaux. Quoique, les tableaux en eux même n’étaient pas des problèmes, vu que le vieux Dumbledore avait décidé de nous aider. Enfin, aider, si on pouvait dire ça comme ça.
La pensine se souleva lentement et vint flotter près du premier être vivant soit moi. Très bonne idée : je restais une seconde immobile et tendais doucement mes doigts vers le rebord du récipient à pensées. L’intérieur était étrangement lisse, sans consistance particulière. Ni liquide ni gazeuse. Avec un léger mouvement de déglutition, mais en réalité fasciné, j’approchais la pensine du centre de la pièce afin que tout notre petit groupe pût en profiter. Je levais mes yeux vers mon frère et renconatrais une seconde les yeux bleus de Lorcan. J’y lus la colère. Je compris, et baissais la tête, sans que les deux filles ne voient. Désolé.
Lorcan sortit de sa poche un flacon d’aluminium, opaque, qui empêchait de voir le filament argenté des pensées de l’individu qu’il avait récolté. J’avais une certaine idée sur à qui appartenait ces souvenirs, mais j’étais surpris par comment Lorcan se les étaient procurés.

« Comment as-tu fais ? »
« Diplomatie. »

Il mit sa baguette entre ses dents, et enleva avec délicatesse le bouchon de la fiole, qu’il renversa lentement dans la Pensine. Les quatre paires d’yeux admirèrent les mouvements des pensées se diluant comme de l’encre dans la surface magique du recepteur, et Lorcan du bout de sa baguette, touilla un peu le tout, afin que le surface bleutée devienne sombre. Lorcan releva son visage et pencha la tête, dans un commun accord mental.

« Mesdemoiselles, si vous vient l’idée de passer devant, je vous en prie ? »

Mes galantes attitudes firent rire des directeurs autour de nous, et je vis des Serpentards, en particulier, bien éveillés, cette fois, se piquer de petits fous rire, en me scutant, hochant la tête, et discutant sur la couardise légendaire des Verts .

« Quoi, je vais quand même pas casser le mythe de la lâcheté totale des Serpentards, naaaan ? »

Au regard que me jetèrent Alex, Esmé et Lorcan, baaah... si. Merde. Je haussais les épaules, un énorme soupir fusant d’entre mes lèvres, et je penchais mon visage vers la Pensine. Dès que ma peau entra en contact avec le truc… qui ressemblait un peu à des bulles, vous savez, dans les bains, quand vous plongez votre visage dans les mousses vaporeuses de shaompoing, à la surface de l’eau. Ça me fit penser à ça, mais avec quelques nuances. Bref, je n’eus pas le temps de trop réfléchir, car je chutais en avant, et le décors avec moi.
En retombant, sur les genoux, ce qui fit très mal, entre nous, je sentis tout de suite l’univers magique . Nous étions à Poudlard. Je me relevais, juste à temps pour voir tomber du ciel, ou presque, une fille. Alex. Je me précipitais, et elle chuta très lourdement sur moi. Je m’écrasais au sol, la tenant au moins, saine et sauve.
Le souffle coupé, les bras en croix, je restais une seconde étourdi sur l’herbe du Parc, tandis que gromelante et jurante, Alexie se relevait, je fixais les étoiles. Prions qu’Esmé soit plus légère.

Quand tout le monde fut bien attéri, nous étudions autour nous. Et nous eûmes tous un frisson d’horreur en découvrant la scène. Nous étions à l’entrée du pont suspendu, entre un Neville Londubat de notre âge, l’air mort de trouille, et une armée de mecs à l’air louche. Je lâchais un hurlement strident.

« C’était à Neville ?! Tu as VRAIMENT pris des souvenirs à Neville Londubat, le prof de botanique ?!!!!! »

Lorcan, tout sourire, se cassa en courant, tandis que les mecs à l’air de plus en plus louche, chargèrent sur le pauvre Neville, qui comme mon jumeau, eut la merveilleuse idée de courir. Je ne savais pas pourquoi, mais je n’eus qu’une seule idée, là, et je la fis : me barrer en courant et en hurlant, à la suite de Lorcan et de Neville.
Revenir en haut Aller en bas
Alexie V. Russell
Gryffondor
Gryffondor
Alexie V. Russell


Messages : 33
Popularité : 38
Date d'inscription : 04/07/2011
Localisation : It's not your fucking buisness.
Avatar : Mila Kunis

+ Me, Myself and I __
Force Magique:
Gallions:
Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Left_bar_bleue0/0Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty_bar_bleue  (0/0)
Inventaire:

Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty
MessageSujet: Re: Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé)   Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) EmptyDim 17 Juil - 15:37

    Tic et Tac - Lorcan et Lysandre - avaient eu la merveilleuse idée de nous faire escalader un mur sous la pluie. On allait tous crever, mais cela ne me dérangeait pas. Etonamment, ce ne fut pas le cas et quelques minutes plus tard nous étions dans le bureau de Master. Lysander et la reine de beauté venaient d’échangés quelques mots avec le tableau du vieux fou qu’était Albus Dumbledore. Bah oui ! Allez y, tapez la discute avec tout les tableaux, c’est le meilleur moyen pour se faire prendre. Quoi que, à la limite, je m’en foutais royalement d’être découverte. Les heures de colles étaient de vielles amies.
    Barbe blanche nous avait indiqué une armoire qui contenait un espèce de récipient plat, ressemblant à une étrange pierre. Une pensine. Adam avait essayé de s’en procurer une l’an passé, en vain.

    « Qu’est-ce que qu’on fait à présent ? »


    Mais bien sur bécasse ! Parles encore plus fort, réveilles tous les vieux qui dorment ! Idiote. Je fusilla du regard la Serdaigle qui m’ignora. La pensine voleta avant de s’approcher de Lysander qui la prit doucement entre ses doigts. Ce dernier examina attentivement l’objet magique avant de l’approcher de nous. C’était bizarre. Très bizarre. Bon, de qui allons nous explorer les pensées ? Pas moi en tout cas, il n’était pas question que je dévoile quoi que ce soit avec eux. Ils pouvaient toujours rêver. Visiblement Tac - Lorcan - avait tout prévu, et il sortit de sa poche un petit flacon qui devait sans doute contenir des pensées qu’il versa dans la pensine.

    « Comment as-tu fais ? »
    « Diplomatie. »

    La grande question était «  a qui appartenait ses pensées? » Les siennes ? Pitié, faites qu’on se tape pas une séance nostalgie.

    « Mesdemoiselles, si vous vient l’idée de passer devant, je vous en prie ? »

    Je vis la reine de beauté esquissé un petit sourire. Pimbêche. Tu crois que les hommes sont des gentlemans chérie ? Crois moi, ils veulent tous la même chose. Il eut des rires venant des tableaux. Putain mais ils étaient pas censés être mort ? Je leva les yeux au ciel avant de lâcher un soupir. Bon, j’avais pas toute la nuit moi.

    « Quoi, je vais quand même pas casser le mythe de la lâcheté totale des Serpentards, naaaan ? »


    C’est à ce moment que le Serpentard pencha son visage en avant et fut emporté dans la pensine. Très bizarre. A mon tour, je me pencha et entra à mon tour dans les pensées. Ce n’était pas mouillé comme de l’eau, ni même réellement liquide c’était … compliqué à expliquer. Je ferma les yeux, et chuta rapidement et atterit lourdement sur quelques chose.. Ou quelqu’un. Lysander. Il avait voulu me rattraper et nous étions tous les deux tombés au sol. Putain, mais il en avait pas marre de jouer les chevaliers servants ?!

    « Putain de truc à la con. »
    Marmonnai-je dans ma barbe.

    Je me releva précipitamment, et nous furent vite rejoins par Lorcan et Esméralda. Être dans un souvenir était très … perturbant. Nous étions à Poudlard, qui ressemblait à peu près à ce que nous connaissions. Nous étions sur le grand pont suspendu, mais l’ambiance était morbide. Il faisait sombre. Soudain je vis une silhouette qui courait l’air terrorisé… Mais attendez c’était … Putain non ! Londubat?! Le professeur Londubat! Avec quelques années de moins et l’air sacrément amoché. Hallucinant.

    « C’était à Neville ?! Tu as VRAIMENT pris des souvenirs à Neville Londubat, le prof de botanique ?!!!!! » S’écria Lysander, qui était visiblement aussi étonné que moi.

    Derrière le Professeur Londubat se trouvait un groupe… qu’est que je disais, une armée de type bizarre. Il faisait bien de courir. Je me tourna, et eut à peine le temps de voir Lorcan prendre ses jambes à son cou, suivit de son frère et de la Serdaigle. Je ne bougea pas, observant l’armée qui chargeait dans ma direction. J’étais effrayée, je sentais l’adrénaline montait en moi et c’était la meilleure sensation du monde.

    « C’est un souvenir ! Il nous voient pas ! Ils ne nous sentent même pas ! »
    Hurlai-je à l’attention des trois autres.

    Les sorts fusaient, et je trouvaient ça génial. J’avais l’impression de courir un véritable risque, ça me paraissait tellement réel , même si je savais que ça ne l’était pas. Le pont commençait à s’éffondrer. Merde, qu’est qui allait se passait si je tombais ? Une partie de moi voulait prendre le risque de ne pas bouger et d’attendre mais mon instin fut le plus fort et je mis à courir aussi rapidement que je le pouvais. J’avais rattrapé le jeune Neville et nous étions presque au niveau des autres quand je sentis le sol s’écrouler sous mes pieds. Je ferma les yeux avant de sauter et de tendre les bras le plus loin possible. Je pouvais le faire, j’allais réussir. Ma main droite glissa, je lâcha un cri perçant. Je calma ma respiration qui était haletante avant de regarder à ma gauche. Le professeur Londubat était dans la même position que moi. Je ricana intérieurement avant de balancer mon bras droit sur le bout de sol que je tenais afin de me hisser sur la partie du pont restant. Une fois relevé je m’epoussta avant de regarder Lorcan, Lysander et Esméralda. Derrière eux, il y avait des tas d’autres élèves qui ne me disaient rien.

    « C’était fun. »

    Je lança un coup d’œil par-dessus mon épaule au jeune Neville Londubat qui avait réussit lui aussi à grimper avant de me tourner vers mes camarades.

    « Il a l’air vachement plus en forme que maintenant. »
Revenir en haut Aller en bas
Lorcan Scamander
Gryffondor
Gryffondor
Lorcan Scamander


Messages : 191
Popularité : 117
Date d'inscription : 19/04/2011
Localisation : Perdu.
Avatar : Jesse McCartney

+ Me, Myself and I __
Force Magique:
Gallions:
Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Left_bar_bleue0/0Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty_bar_bleue  (0/0)
Inventaire:

Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty
MessageSujet: Re: Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé)   Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) EmptyDim 17 Juil - 17:57

« C’était à Neville ?! Tu as VRAIMENT pris des souvenirs à Neville Londubat , le prof de botanique ? »

Lorcan ne prit même pas le temps d’admirer son petit effet, car il fut le premier à voir l’armée de Mangemorts. Et il entendit, avec ses oreilles beaucoup plus développées que celles des trois autres, l’ordre de charger sur le pont suspendu. Avec un énorme sourire accroché aux lèvres, il tourna les talons, et bien que sachant pertinemment que c’était impossible de se faire toucher par un souvenir, mais son cerveau n’était pas en mesure de raisonner normalement. Là, il sentait l’odeur des individus. La même odeur qu’il avait humé chez son camarade de maison ; Jacob Dragonneau. Cela ne faisait pas de doute. Des loups-garous.
Son cœur battait à une vitesse folle. A se demander s’il n’allait pas exploser. Il sentait, entendait, voyait les sortilèges exploser tout autour de lui ; Neville courir derrière lui, et les autres derrière. Il entendit Alexie hurler quelque chose, mais au milieu de tous ces bruits, ces lumières, de tout ce vacarme, Lorcan ne gardait la tête concentrée que sur une seule chose ; c’était la guerre finale. Neville Londubat avait été le second Elu. Il ne pouvait pas mourir. Mais lui, par contre ? Il venait d’un futur où il existait déjà. Que se passerait il s’il n’était pas assez rapide et que le pont s’écroulait sous ses pieds ? S’écraserait il ? Surdoué, son esprit ne mit pas longtemps à analyser les multiples scénario, et il bondit sur l’autre rive de la falaise à l’instant ou un sortilège explosa les derniers cordages du pont, qui s’écroula du plafond aux clés de voutes avec arcades et tout et tout. Neville, chuta, Lys, Esmé et Alex sortirent indemnes. Paniqués, Lorcan plongea son regard vers le vide. Il entendit des bruits derrière lui, mais ne se retourna pas. Les secondes s’égrenèrent, longues. S’il lui était tombé dans le vide, il serait sorti du souvenir. Car Neville était vivant. Neville ne pouvait se souvenir des falaises, et donc, le souvenir se serait achevé là. De plus, il eut la confirmation de sa théorie, car un bras jaillit sur le pont, et avec difficulté, le visage de Neville apparut, tandis qu’il se hissait. Le jeune homme marmonna, en les fixant.

« Je voudrais réussir. »

Lorcan écarquilla les yeux, et lentement se retourna, comme son frère et les deux filles pour découvrir Ginny Weasley, Dean Thomas, Artur Weasley, Rémus Lupin et… Luna Lovegood.

« Ma… »

Maman. Maman… Maman ? Depuis quand Lorcan appellait il Luna « Maman »? Cette vérité, éclatante, face à une jeune fille blonde, à la peau très blanche, et des yeux bleus, du même âge que lui, lui fit incroyablement mal. Il gardait les yeux soudés à ceux d’une Luna Lovegood très jeune, qui habillée d’un pull bleu clair, d’un sweat pâle, et ses cheveux blonds accrochés en un natte. Elle avait une mince cicatrice à la joue. Sans dire quoi que ce soit, il laissa les trois autres discuter ensemble. Il sentit Lysander se retourner vers lui. Il sentit Lysander voir Luna. Lorcan traversa le bras d’une personne qu’il ne regarda pas, concentré sur l’unique visage qui l’intéressait. Luna murmurait doucement entre ses lèvres, avançant vers lui (vers Neville, Neville, Neviiiille…). Lorcan se stoppa. Effaça ses épaules pour ne pas avoir à subir la vision du souvenir de sa mère le traversant. Il ne voulait pas la voir l’ignorer. C’était impossible qu’elle l’ignore. Ils s’aimaient trop pour que ce soit possible.
Luna passa à côté de lui, sans le regarder.
Lorcan ferma doucement les yeux, et respira profondément. Il les rouvrit, et les plongea sur Lysander qui a son tour, suivait Luna des yeux. Il s’approcha de son jumeau, et posa la main sur son épaule.

« Je vais voir si je reviens. »

Lys fronça les sourcils, mais avant qu’il n’ait pût répondre quoique ce soit, Lorcan avait rejoint le pont.

« Cherchez tout ce qui peut nous aider à vaincre ou non le Mage Noir. Je serais à l’extérieur de la Pensine pour vous retirer du souvenir en cas de difficulté. A tout à l’heure… j’espère. »

Lorcan était en fait totalement bouleversé. La mort de Rolf et là, Luna à son âge avait rompu les minces barrières de son esprit. Il lança un sourire à Esméralda, puis recula dans le vide, et chuta.
Et retomba sur le sol du bureau.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty
MessageSujet: Re: Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé)   Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Heu... promenons nous aux bois? Ou pas? Ok! (Alex, Lorcan, Lys, Esmé)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Promenons-nous dans les bois... (PV Lily)
» Esmé's RP
» Une petite faim? || Esmé.
» Un peu d'air Frais. [PV Lorcan]
» Lorcan Scamander.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hogwart's Devil :: Poudlard :: L'interieur :: Les couloirs-