Albus avait encore dut déserter se place… Encore une fois il se retrouvait dans le couloir, à coter de sa salle de cours en entendant le professeur parler, les plumes gratter le parchemin avec vigueur et le bruit de chaussure du professeur de Métamorphose. Quel cours passionnant… De la théorie et encore de la théorie… Albus préférait de loin la pratique à la théorie. De plus, cette fois-ci il n’avait rien fait de mal pour être mis à la porte… Enfin… Il avait juste rouspéter un peu fort, soupiré, fait tomber son livres et… Demander un million de fois quand est-ce qu’il passerait à la pratique. Résultat il se retrouvait encore une fois dehors sous les regards amusés des élèves de Serdaigle et de Gryffondor de cinquième année. Faisant les cents pas dans le couloir, Albus se rendit compte qu’il manquait Lorcan, normalement il n’était pas du genre à sécher les cours de métamorphose. Albus s’élança à grand pas dans le couloir sous le regard noir d’un des tableaux. Marchant d’un pas rapide il se dirigea vers la bibliothèque. Son instinct lui disait que Scamander se trouvait le bas. C’était peut être fou mais Albus marchait plus avec son instinct qu’avec la logique habituelle. Et bizarrement cela marchait tout le temps. Traversant couloir sur couloir il arriva enfin aux escaliers qui lui permettraient d’accéder au troisième étage. Dévalant rapidement les marches il descendit de deux niveaux avant de prendre un couloir latéral et d’arriver enfin devant l’entré de la bibliothèque. Il entra dans cet endroit à pas de loup et traversa les allés une à une à la recherche de son camarade. Au bout d’un moment il commença à s’énerver car il ne le trouvait pas. Peut être que finalement cette fois-ci son instinct n’avait pas eut raison. Il s’apprêta à quitter la bibliothèque quand il entendu un léger bruit vers les étagères du fond. Il s’approcha lentement de l’endroit en priant pour ne pas que cette personne lui jette un sortilège en pleine face. Serrant sa baguette dans sa main gauche et respirant un bon coup il contourna l’étagère et se retrouva face à Lorcan. Il lui abaissa le bras et lui fit un grand sourire.

« Youhou! Et mon instinct à encore triomphé! »

Il envoya son poing au ciel en signe de victoire avant de l’abaisser mort de rire. Il fixa Lorcan dans les yeux.

« Eh bah mon vieux! Qu’Est-ce que tu faisais?! T’as manqué un cours théorique de métamorphose! Remarque je serais pas le seul comme ça! »

Encore une journée pathétique, ennuyeuse, vide… Depuis un certain temps toutes les journées se ressemblaient dangereusement. S’en était affolant et triste. Cela faisait un bon moment qu’Angela restait dans sa chambre à chaque pause. Cela n’était pas forcement dut à la dépression ni à la fatigue d’ailleurs. Juste à une mission qui devait être menée à bien et pour cela elle avait besoin de calme pour Le contacter. Mais aujourd’hui elle n’en avait aucunement envie, elle devait poursuivre un devoir de potion et même s’il serait fait en un rien de temps elle prenait ce prétexte pour manquer à ses obligations. Allongée sur son lit elle regardait le haut de son lit à baldaquin avec intérêt. Elle remarquait tous les petits détails et les imprégnait dans son esprit. Quel malheur pour Lorcan, il ne se rappellerai jamais d’un moment de son existence et ce n’était surement pas An qui allait lui rappeler. Après quelque temps à fixer toujours le même point elle décida de se rendre à la bibliothèque pour échapper un peu à l’air glacial des dortoirs et de la salle commune des Verts et Argents. Elle s’assit sur son lit puis se mis sur ses jambes fines. Attrapant son sac avec désinvolture elle le jeta sur son épaule et se dirigea vers la bibliothèque tranquillement avec une démarche pareille à elle-même, presque féline. Elle parcouru les cachots, le tintement de ses chaussures sur le sol froid était le seul bruit environnant. Entendant un frôlement derrière elle, elle sut que c’était lui et ne se retourna donc pas. Un sourire sadique flottait sur ses lèvres fines. Un petit air suffisant avait revêtu son visage d’un habituel si impassible. Elle continua son chemin un bras soutenant la bretelle de son sac et l’autre s’amusant avec le pendentif qu’elle ne quittait jamais plus. Ses doigts effleuraient le métal avec amour et délicatesse. C’était un symbole très important pour elle, et pour eux tous. Balayant les escaliers du regard elle aperçut que personne ne les parcourrait. Avec souplesse et légèreté elle gravit les marches une à une pour atteindre le troisième étage où se trouvait sa destination. Longeant un couloir latéral elle finit par entrer dans la bibliothèque en faisant le moins de bruit possible même si ses chaussures émettait un petit claquement sur le sol de la grande pièce. Après avoir longé de nombreuses rangées elle entendit une voix familière.

« Tu veux savoir qui a inventé le Basilic ? Essaye de deviner… ensuite ce sera les Cerbères. »

S’arrêtant soudainement au nom des créatures magiques qui lui était familière elle ouvrit la bouche avant de la refermer visiblement interloquée. Lorcan se souviendrait-il de tout. S’approchant de la rangée où elle avait entendu le jeune homme elle s’arrêta à cinq mètres des deux jeunes de gryffondor. Coupant court leur discussion.

« Eh bah mon vieux! Qu’Est-ce que tu faisais?! T’as manqué un cours théorique de métamorphose! Remarque je serais pas le seul comme ça! »

Albus sourit à pleine dents à son ami, ce n’était pas un reproche, c’ était une sorte d’inquiétude il voulait savoir pourquoi il n’avait pas put aller en cours. Mais Albus montrait rarement son inquiétude aux autres, il prenait tout à la rigolade ou essayait du moins. C’était le caractère que l’on appréciait le plus chez lui. Même si des fois il fallait avouer que c’était un gros défaut pour son manque de tact parfois. Mais généralement il savait jongler entre les deux. Et l’on appréciait ses talents pour remonter le moral des gens. Mais il aimait faire le pitre.

« Je suis désolé, pour le cours…. Je…dormais... »

Albus le regarda avec un petit sourire moqueur il voulut le traiter de paresseux mais c’était vrai qu’il se comportait bizarrement depuis une semaine. Alors il ne fit pas son eternel chieur. Son esprit vagabonda et il se rappela du cours qu’il venait de rater. Cela lui manquerai pour la pratique mais il s’en sortirai quand même super bien. Il était débrouillard.

« Tu veux réviser ? Je t’explique en quoi consiste le cours, et tu me dis en quoi…bah, il consistait… »

Ca n’était pas une trop mauvaise idée en soi, il lui fit un sourire en coin.

« Euuuh… c’était quoi le sujet ? »

Albus s’apprêtait à répondre quand Lorcan soupira et s’étira. Tout deux se sourirent puis Lorcan enchaina.

« Eyyyh ! Albus ! Je t’ai jamais demandé si tu aimais le pudding !!!? »

Connaissant bien la question favorite de Lorcan, il lui répondit avec un petit sourire moqueur et un sourcil haussé. Il était amusé.

« Et toi Lorcan? »

Lorcan rigola avant d’attraper un livre au hasard et de lui poser une question.

« Tu veux savoir qui a inventé le Basilic ? Essaye de deviner… ensuite ce sera les Cerbères. »

Albus ouvrit la bouche pour répondre mais des bruits de pas se firent entendre et Albus se retourna pour voir une jeune femme blonde les regarder. Il la scruta de ses yeux bleus réfrigirant avant d’esquisser un sourire ironique.

« Oh… Blondi! Ravis de te revoir! Comment ça se passe ta vie? Bien j’espère, ça serait dommage que tu ailles… Mal. »

Il fit un sourire sadique après avoir prononcer le dernier mot de sa phrase.

« Oh fait! Tu n’as qu’à répondre à la question de Lorcan! Tu t’y connais toi nan? En créature maléfique? »

Albus ne portait pas vraiment Angela dans son cœur, c’était le moins que l’on puisse dire. Elle était si imbu de sa personne qu’a chaque fois qu’il la croisait il avait l’horrible envie de la secouer dans tous les sens pour lui remettre les idées en place.

Angela regretta tout de suite de s’être arrêtée pour voir si elle avait bien reconnue la voix de Lorcan. Parce que malheureusement, celui-ci était accompagné d’Albus, ce Gryffondor bien trop sûr de lui au gout de la jeune femme blonde. Elle plongea ses yeux bleus océans dans ceux clair d’Albus tout en lui intimant de baisser le regard. Mais le jeune homme plus amusé qu’intimider ne se laissa pas faire et lui sourit sarcastiquement.

« Oh… Blondi! Ravis de te revoir! Comment ça se passe ta vie? Bien j’espère, ça serait dommage que tu ailles… Mal. »

Albus esquissa un sourire avec un brin de sadisme parvenue de ces lèvres d’habituelle si maligne avec les autres. Mais pour Angela son sourire avait toujours un brin d’ironie faussement dissimulée. Angela ne cilla pas, elle y était habituée, et sa voix n’allait pas s’élevée pour si peu de paroles. Angela ne s’emportait que très rarement. Ses sentiments étaient toujours dissimulés derrière ce masque d’impassibilité qu’elle ne quittait qu’à contrecœur quand elle dormait. Angela ne releva donc pas et continua de fixer Albus. Il était bien assez bavard pour arriver à faire parler un mur. Mais pas elle. Elle trouvait que toute ses paroles en l’air étaient du temps perdu et de la salive gaspillée pour quelque chose qui n’en valait pas la peine.

« Oh fait! Tu n’as qu’à répondre à la question de Lorcan! Tu t’y connais toi nan? En créature maléfique? »

Usant la rhétorique pour parler à Angela, Albus appuya sur son coté sombre avec pleins de sous-entendu malveillant. La jeune blonde secoua sa chevelure d’or avant de tourner ses yeux vers Lorcan qui suivait la discussion que les deux jeunes gens avaient sans y porté un grand intérêt. La serpentarde fut soulagée qu’il ne la reconnaisse pas et qu’il ne la dévisage pas en essayant de se souvenir d’elle.

« Albus… c’est pas du jeu… »

Le comportement de Lorcan ne laissait rien paraître. Elle se détendit mentalement en sachant qu’il ne se passerait rien, qu’il ne brandirait pas sa baguette en l’injuriant. Toutefois, Angela gardait sa baguette toujours à porter de main dans la poche de sa robe de sorcière.

« Les Basilics, donc… »

Angela détourna les yeux du jeune homme blond pour les tourné vers son ennemi brun. Elle esquissa un mouvement de tête en sa direction pour lui faire comprendre qu’elle lui laissait le plaisir de répondre.

« Pardonne moi … je ne sais pas qui tu es… pourquoi, pourquoi es tu venu ici ? »

Angela darda son regard froid sur Lorcan, elle fut rassurée de voir qu’il ne se rappelait pas de qui elle était.

« A ton avis? Je suis une élève de la maison de Serpentard. Et je suis venue ici pour mes études. »

Angela répondait à Lorcan avec un ton glacial. Elle n’avait pas la douceur des paroles qu’elle avait utilisée deux semaines plus tôt à leur première rencontre. Elle essayait de différencier tous ses gestes toutes ses paroles, ses manières d’être pour ne pas que Lorcan se doute de quelque chose.

« Basilic… tu connais, puisque géniteur symbolique de ta maison… »

Angela acquiesça d’un mouvement de tête affirmatif.

« Ainsi que Voldemort… Tu as entendu parler de …humm, ce Descendant, Albus ? »

Angela frémit légèrement, imperceptiblement quand il prononça le mot Voldemort et descendant. Mais ne montra rien. Albus allait répliquer, c’était sûr, elle le savait…

« Mon dieu, que les démons sont blonds, en ces temps… »

Angela était dans l’incompréhension la plus totale.. Se douterait-il de quelque chose? Aurait-il recouvré la mémoire? Savait-il qui elle était?

« Albus… tu veux réviser ? »

Angela retourna ses yeux remplit de haine vers Albus.

« Albus… c’est pas du jeu… »

Albus reposa son regard enjoué sur Lorcan et lui fit un grand sourire. Il aimait bien Lorcan, c’était un bon ami quoiqu’un peu fou sur les bords, et Albus adorait ce petit coté du jeune homme. Lorcan était un de ceux qui râlait fortement quand Albus chantait le matin ou faisait un boucan pas possible pour que tout le dortoir se réveille et l’injurie. Albus était un chieur professionnel et il l’avouait à la terre entière.

« Les Basilics, donc… »

Albus tourna ses yeux clair vers Angela, la jeune femme n’était pas un basilic mais elle s’en approchait dangereusement. C’était une vipère qu’Albus aurait bien farcis sur un barbecue s’il l’avait put. Par contre il n’en aurait pas gouté de ce serpent là. Fourbe qu’il était. Fourbe qu’elle était… Elle lui adressa un signe de tête pour l’incité à répondre mais il n’en eut pas le temps car Lorcan enchaina.

« Pardonne moi … je ne sais pas qui tu es… pourquoi, pourquoi es tu venu ici ? »

Albus regarda Lorcan puis Angela à tour de rôle.

« A ton avis? Je suis une élève de la maison de Serpentard. Et je suis venue ici pour mes études. »

Albus lança un regard noir à la poupée Barbie avant de se tourné vers le jeune homme. Lassé du venin que lançait cette vipère insociable.

« Tu ne sais pas qui est cette… Vipère? »

L’étonnement pouvait se lire sur le visage du jeune homme. Peu de personne ne connaissait pas cette fille à la peau pale comme un rayon de lune et aux cheveux rayonnant comme l’astre maitre. La bouche d’Albus était entre-ouverte face à la surprise que lui avait procurée le fait qu’il ne connaisse pas la chipie de Serpentard.

« Basilic… tu connais, puisque géniteur symbolique de ta maison… »

Albus sous le choc regarda la jeune femme acquiesçait d’un signe de tête négligé. Comme Blasée elle tourna ses yeux inexpressifs vers ceux glacé du jeune homme.

« Ainsi que Voldemort… Tu as entendu parler de …humm, ce Descendant, Albus ? »

Albus garda ses yeux rivé sur la jeune femme pour voir si elle cillerai mais aucun mouvement perceptible ne se fit connaitre. Alors il tourna les yeux verts le jeune Blond.

« J’en ai entendu parler oui… »

Albus qui sentait que la pression devenait de plus en plus intense à l’école avait dans l’idée de mener sa petite enquête avec Scorpius.

« Mon dieu, que les démons sont blonds, en ces temps… »

Et c’était vrai, la chevelure de miss Stevenson d’un blond éclatant aurait plus était attribuée à un ange qu’à une vipère prétentieuse. Albus affirma en murmurant un vague oui.

« Albus… tu veux réviser ? »

Albus détourna la tête en regardant l’extérieur avec envie, celle-ci lui tenaillait le ventre comme peu de chose arrivait à lui faire un tel effet. Il avait l’irrésistible envie de prendre un balai et de voler dans les airs. Il reposa ses yeux sur son ami.

« Je trouve que l’on s’amuse plutôt bien avec Mlle Stevenson.. Tu ne trouves pas? »

Albus fit un sourire éclatant en direction d’Angela.

« Je trouve que l’on s’amuse plutôt bien avec Mlle Stevenson.. Tu ne trouves pas? »

Elle détestait se sourire hypocrite qu’il lui lançait à chacune des répliques ironique qu’il lui balançait à la figure. Elle détestait radicalement ce macho prétentieux qui courrait après la gloire comme un chien après son os. Elle le trouvait si indigne d’intérêt qu’elle aurait bien plantée la conversation là pour aller finir cette saloperie de devoir qui l’avait fais venir ici et par la même occasion qui l’avait poussé à rencontrer ses deux idiots de Gryffondor. Elle aurait bien laissé cette conversation en plant si seulement une lueur dans les yeux de Lorcan ne l’avait pas fait changer d’avis. Stevenson… Il devait se rappeler de son nom de famille. Il devait lui dire quelque chose… Avec horreur elle vit que son nom de famille ne l’avait pas laisser indifférent. Soutenant le regard que Lorcan venait de poser sur elle, Angela se dit qu’elle n’avait aucun soucis à se faire vu que le sortilège d’amnésie avait fait effet. Mais le regard froid qu’il posait sur elle la faisait douter.

« Non. Je ne m’amuse pas beaucoup. Je ne m’amuse qu’avec ceux qui rentre dans l’absurdité de la vie. Ceux qui ont dans les yeux la vérité me gênent profondément. Surtout quand ils parviennent a le cacher. Du moins…de temps en temps. »

Angela eut un haut le cœur en entendant les paroles de Lorcan, ne laissant pourtant rien paraître ces paroles l’avait on ne peut plus blessée. Mais bon.. Il était vrai qu’elle avait tout fais pour éviter la présence de Lorcan. En plus de cela, le pire de tout c’est que ces discussions bizarre lui manquait sensiblement. Qu’était-il advenue de l’hirondelle de papier? Et tous ses souvenirs, viendraient-ils toujours la tourmentée pour la punir?

« Ceux qui accordent trop d’importance aux choses immortelles sont éphémères dans leur propre vie. On doit juste se fixer un but incertain, avec acharnement, pour y arriver. »

Quand est-ce que Lorcan arrêterai d’avoir raison sur tout. Ses paroles commençaient à l’exaspérer au plus haut point. Ses paroles l’avait toujours fasciné, sa manière d’être aussi. Mais là, lui renvoyant la vérité en pleine face Angela commençait à sacrément le détester. Pour le fait qu’il ait toujours raison, mais aussi parce qu’il avait tout gâcher. S’il n’avait pas chercher à en savoir plus sur la jeune femme, s’il n’avait pas découvert qui elle était vraiment elle n’aurait en aucun cas eut besoin de lui effacer la mémoire.

« Le but certain est une chimère. L’incertain seul est accessible. Pour tous les cœurs mauvais. Les mœurs… »

Que cherchait-il a lui faire comprendre réellement? Qu’il se souvenait? Qu’il lui en voulait? Qu’il savait qui elle était? Tout cela était absurde, elle avait pratiqué un bon nombre de fois le sortilège d’amnésie, pourquoi cette fois-ci il n’aurait pas marché? Elle avait eut des regrets pendant qu’elle lançait le sortilège mais ça n’avait en rien altéré la puissance de son sort, du moins elle l’espérait.

« Tes études… sont elles importantes pour toi ? »

« Pour n’importe quel élève censé les études sont utiles, pour ne pas devenir… Idiot. »

Sur le dernier mot de sa phrase Angela avait appuyé tout en fixant Albus droit dans les yeux.

« La recherche du nonsense est capitale dans la vie des personnes … différentes. »

Différentes… Lorcan était une personne très différente des autres.. Alors qu’Albus lui était désespérément banal. Il était comme tous les garçons frimeurs: il se prenait pour le plus beau, le plus doué, le plus célèbre.

« Je chercherai moi-même comment se nomme Mlle Stevenson. Histoire de garder l’arome de la fleur jusqu'à l’embaumoir. »

Tient… Cette phrase lui disait quelque chose. Il lui avait servit celle-ci la première fois qu’il s’était rencontré, mais dans une tournure différente. Et là il cherchait son Prénom pas son nom comme la dernière fois. Elle eut un petit sentiment de mélancolie. Servait-il toujours cette même phrase à toutes les donzelles qu’il croisait?

« Stevenson. Tu aimes ce que tu es ? »

Angela fit un petit sourire amusé avant de répondre.

« Je ne puis en juger moi-même… »

Un sourire légèrement mélancolique pris place sur les lèvres de la jeune femme alors qu’elle lui répondait.

« Pourquoi es tu ce que tu es ? »

Durant un cours instant elle se souvint des paroles que lui avait sortit Lorcan. « Sache que je ne suis que le jouet d'un dieu . Il m'a façonné ainsi, et ce depuis toujours... » Elle eut l’horrible envie de lui répondre par cette même phrase mais les soupçons auraient été de plus en plus intense.

« Je suis ce que la vie à fait de moi. Je suis celle que j’ai choisit d’être… »

Le choix… Un bien grand mot…

« Je suis ce que la vie à fait de moi. Je suis celle que j’ai choisit d’être… »

L’air impassible d’Angela n’avait pas disparut mais une douce mélancolie avait accentué peu à peu les traits de la jeune femme d’une beauté dangereuse. A cet instant là précis on pouvait voir que ce qu’elle était ne l’enchantait qu’en partie. Une partie d’elle-même aurait voulu être une jeune Serpentarde Fêtarde qui n’avait pas à se soucier de sa propre survie et à celle de ses proches. Elle aurait voulut être une jeune femme naïve et qui profite pleinement de la vie mais le problème était qu’elle avait grandit trop vite. La réalité l’avait frappé en pleine face quand elle avait faillit perdre la vie. Elle était alors si jeune que maintenant, la jeune femme avait une peur grandissante de la mort.

« Comme moi »

Que voulait-il dire par comme moi? Pensait-il tout haut ou alors répondait à la question à son tour? Angela n’avait aucune idée de ce qui se passait dans la tête de Lorcan. Celui-ci était différent, bizarre et personne ne pouvait savoir ce qu’il se passait dans sa tête A part peut être sa jumelle? Oui, Angela connaissait Lysinder, du moins elle l’avait surveillée durant la semaine pour savoir si elle savait quelque chose à propos d’elle. Mais nan. Elle ne savait rien de la Serpentarde et celle-ci était soulagée.

« Es tu ce que tu es parce que tu veux l'être ou t'y a t'on obligé? Implicitement est un devoir, donc... ».

Angela baissa les yeux un instant avant de les relever et de les poser sur le visage de Lorcan.

« Je suis la femme que j’ai décidé d’être. »

Un regard vers Albus lui permit de voir que celui-ci était totalement fasciné par la conversation entre elle et Lorcan.

« Donc, tu n'aimes pas le pudding... »

Angela ne répondit rien. Pourquoi cette question revenait-elle toujours dans une conversation avec Lorcan? Et lui.. Aimait-il le pudding pour être si obséder par cette question pour le moins du monde vitale?

« Je te connais. »

Angela frémit, elle fut choquée en un premier temps avant de commencer à esquisser un pas vers l’arrière sous le choc. C’était impossible, l’incompréhension put se lire sur le visage de la jeune femme.

« Mais je ne te connais pas... je ne... souviens pas... »

Angela faillit s’évanouir. Elle vacilla un instant et se raccrocha à l’étagère la plus proche portant une main à son front et fermant les yeux un instant.. Mais dans qu’elle connerie s’était-elle encore embarquée? Pourquoi avait-elle échouer? Son plan était pourtant infaillible… A aucun instant un bouffon n’aurait du déjouer ses plans.. Mais c’était Lorcan, pas un bouffon.. Et dans peu de temps tout deviendrait le pire cauchemar de la jeune femme.

« Tu sais, il y a des monstres ici. Partout. Dans mon cœur. Et il fait noir. »

Le cauchemar allait-il cesser un jour ou était elle dans la dure réalité?

« Je pense qu'il devrait remplacer Gallfood a la place de batteur, il est beaucoup trop mauvais. Mais Tylbondit est excellent, mais refuse de manger du poulet et de s'incrire dans l'équipe, alors on s'en fouts. Je veux juste que Gryffondor gagne! ».

Ravie du changement de discution la vois de la jeune femme s’éleva.

« Je vais vous laissez… »

Elle partie d’un pas chancelant et au lieu de disparaitre de la vu des deux jeunes homme celle-ci tomba sur le sol dur. Evanouie.

« Je trouve que l’on s’amuse plutôt bien avec Mlle Stevenson.. Tu ne trouves pas? »

Albus fit un sourire éclatant en direction d’Angela. Un sourire ironique comme il avait la désagréable habitude d’adresser à cette poupée de porcelaine empoisonnée.

« Non. Je ne m’amuse pas beaucoup. Je ne m’amuse qu’avec ceux qui rentre dans l’absurdité de la vie. Ceux qui ont dans les yeux la vérité me gênent profondément. Surtout quand ils parviennent a le cacher. Du moins…de temps en temps. »

Des sous-entendus, que des sous-entendus… Bien sur ils étaient adressé à cette satanée Stevenson! Albus se retrouvait donc sur le banc de touche complètement écarté de la discussion. Il décida de s’assoir à même le sol dos contre l’étagère le regard passant de Lorcan à Angela.

« Ceux qui accordent trop d’importance aux choses immortelles sont éphémères dans leur propre vie. On doit juste se fixer un but incertain, avec acharnement, pour y arriver. »

Un sourire apparut sur les lèvre d’Albus, il adorait écouté Lorcan parler.

« Le but certain est une chimère. L’incertain seul est accessible. Pour tous les cœurs mauvais. Les mœurs… »

Un cillement imperceptible.

« Tes études… sont elles importantes pour toi ? »

Question idiote quand on connaissait en temps soit peu Angela.

« Pour n’importe quel élève censé les études sont utiles, pour ne pas devenir… Idiot. »

Le regard appuyé d’Angela sur lui le laissa tel quel. Il lui rendit un sourire appuyé ironique en réponse.

« La recherche du nonsense est capitale dans la vie des personnes … différentes. »

Différent? Ne l’était-il pas lui en son genre? Combien de personne avait cette joie de vivre permanente accrochée aux chevilles? Combien de personne avait la connerie insufflée à son cerveau?

« Je chercherai moi-même comment se nomme Mlle Stevenson. Histoire de garder l’arome de la fleur jusqu'à l’embaumoir. »

Comment? Comparer d’Angela à une fleur? Oui, une fleur empoisonnée et vide de sentiment!

« Stevenson. Tu aimes ce que tu es ? »

La question fatidique.

« Je ne puis en juger moi-même… »

Une réponse intelligente pour se défiler.

« Pourquoi es tu ce que tu es ? »

La question qui devait bien arriver tôt ou tard!

« Je suis ce que la vie à fait de moi. Je suis celle que j’ai choisit d’être… »

Hum… Interressante réponse.

« Comme moi »

Hein?

« Es tu ce que tu es parce que tu veux l'être ou t'y a t'on obligé? Implicitement est un devoir, donc... ».

Question pertinente!

« Je suis la femme que j’ai décidé d’être. »

Une réponse assez vague, elle ne répondait pas totalement à la question. Albus soupira…

« Donc, tu n'aimes pas le pudding... »

Albus eut un petit rire, le changement de conversation était un plus chez Lorcan.

« Je te connais. Mais je ne te connais pas... je ne... souviens pas... »

Euh… La c’était intrigant, Albus se redressa un petit peu, la conversation allait elle être plus captivante?

« Tu sais, il y a des monstres ici. Partout. Dans mon cœur. Et il fait noir. »

Un silence…

« Je pense qu'il devrait remplacer Gallfood a la place de batteur, il est beaucoup trop mauvais. Mais Tylbondit est excellent, mais refuse de manger du poulet et de s'incrire dans l'équipe, alors on s'en fouts. Je veux juste que Gryffondor gagne! ».

Albus hocha la tête, déçut que la conversation n’aille pas plus loin.

« Je vais vous laissez… »

Une voix tremblante qui ne lui ressemblait pas, ses yeux se rivèrent au dos de la jeune femme et il la vit s’effondrer à même le sol. Cinq seconde passèrent sans que les deux Gryffondors n’esquisse le moindre geste envers Angela. Puis Lorcan s’approcha d’elle et dégagea une mèche de cheveux de la jeune femme de sa joue encore plus pale qu’à l’ordinaire. Fallait-il s’inquiéter ou se réjouir?

« Ouuups... Euh, Al... tu connais le coup du baiser qui reveille la Belle endormie? »

Il se fou de sa gueule ou quoi? La belle au bois dormant, comme si il n’y avait pas d’autre réaction que celle-ci.

« Je sais que c'est pas moi...pas moi... c'est pas possible... donc...!? »

Voulait-il supposer que c’était Albus? Celui(ci éclata de rire, la situation était très amusante si on réfléchissait bien tout de même.

« Bon. Soit on l'achève, ça fait un Serpentard de moins pour la rivalité de la coupe des quatres Maisons... »

Très bonne idée!

« Soit... on fait quelque chose. Sauf que je sais pas quoi. Du tout. »

Nan, nan, valait mieux l’achevée, une vipère en moins ca serait parfait, surtout celle-ci.

« Tu sais qu'a cette heure, les couloirs seront bientôt remplis... d'élèves désireux de comprendre pourquoi une jolie poupée comme cette demoiselle est évanouie, et que nous deux, garçons douteux... sommes debout a l'observer... »

Pas bête Lorcan!

« Je te propose de la faire évacuer par un endroit plus discret... sinon, on risque une sanction plutot grave, vu qu'on est quand même dans la Bibliothèque alors qu'on devrait être en cours... »

Pfou les Sanctions il en avait par-dessus la tête une de plus une de moins ne lui ferai rien.

« Alors prèpare ton cheval blanc... la sortie c'est par là. »

Albus un sourire narquois aux lèvres s’approcha de la jeune femme et la souleva, elle était légère encore heureux.

« Après toi mon cher! »

Son rire se méla à celui de Lorcan.

Le fou-rire cessa un instant après, Albus tenait toujours la jeune femme dans ses bras, le contact lui était détestable aux premiers abord, elle était légère mais pesait quand même son poids, de plus c’était sa pire ennemie qu’il portait dans ses bras là. Mais en y réfléchissant bien ce n’était qu’une fille après tout, et le contact était comme celui des autres, humains. Malgré le fait que la jeune femme soit LA vipère à abattre parmi tant d’autres… D’un geste brusque, pour vérifié si elle ne se réveillerai pas il la secoua comme une poupée de chiffon, et la Serpentarde n’esquissa aucun mouvement, elle ne se réveilla pas malgré le mouvement et sa position délicate. Elle devait être sacrément sonnée la vipère pour ne pas se réveiller et jeter son venin sur les deux jeunes hommes. Albus observa son visage détendu un soupçon d’inquiétude marquaient ses traits de visages. Un petit pli au niveau du front accentuait l’état de son esprit. D’ordinaire si impassible la jeune femme était maintenant vulnérable. C’était marrant à voir, un sourire sadique s’afficha sur le visage d’Albus alors qu’il passait la fenêtre.

« Et aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaadiiiieuuuuuuuu! Hahahahhaha »

Sur l’escalier il regarda le vide et pensa très fort à la lâcher dans le vide pour voir comment elle s’écraserait par terre. Cela ferai une vipère en moins dans ce monde. Cela ne serait pas plus mal. Cela serait même bien accueillit. En montant les marches Albus pensa à faire boire à Stevenson du véritaserum pour lui faire avouer ses pires secrets. Bonne idée… Il se promit de proposer cette idée à Lorcan une fois arrivé à destination. Le vent caressait le visage du brun, secouant ses cheveux et le rafraichissant par la même occasion. Que c’était bon de sentir le vent sur lui. Il ne regardait pas où il marchait et faisait un peu au hasard espérant de pas tomber car la chute serait très dure sur cet escalier. De plus s’ils glissaient tous les deux dans le vide la chute serait fatal pour les deux ennemis. Plaqués contre la paroi de la tour, Albus vénérait presque son habilité naturelle. Une fois arrivé en haut Albus fit un signe de tête à Lorcan pour qu’il passe devant.

« Je te suis chef! »

Il esquissa un sourire sadique ne résistant plus.

« On lui fait boire du véritaserum? »

Un rire le secoua.