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Sujet: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Ven 22 Avr - 16:32
Ich bin da
Lorcan Scmander & Esmeralda A. James
Comment une si petite personne pouvait se montrer aussi agaçante ?! Je lui en foutrais moi de ces grands airs supérieur. Si je le pouvais, je l’étriperais et ce de mes propres mains sans aucun remords. Moi, qui d’habitude ne détestait personne je devais avouer que n’arrivais plus à supporter cette garce d’Eileen Down. On venait d’avoir une de nos prises de becs habituelles, d’habitude je restais calme et me contentais de lui répondre d’un ton moqueur et je la regardais s’énerver, mais cette fois elle avait dépassée les bornes. Qu’elle me déteste, je voulais bien, qu’elle s’en prenne à moi, d’accord. Mais cette fois ci elle avait fait référence à Marshall, mon meilleur ami pour m’atteindre. Impulsive comme je l’étais je m’étais levée d’un bond et je l’avais menacée de ma baguette. Rapide cette saleté de Verte avait fait de même et ce fut un professeur qui dut nous séparer. Nous avions échappé aux heures de retenue, mais ma colère envers la Serpentarde n’était elle, toujours pas passée. Bien trop sur les nerfs pour continuer de déjeuner avec mes camarades, j’avais filé de la Grande Salle sans dire un mot et avait quitté le château en direction du Parc. Ce dernier devait être vide vu que la plupart des élèves étaient entrain de dîner. Le soleil se couchait et un petit vent frais s’était levé.
Je resta debout, les bras croisés sur ma poitrine, les yeux fermés, essayant de retrouver mon calme. J’eus le réflexe de faire une chose que m’avait appris mon père, il y a bien des années. Penser à un souvenir heureux. Le premier souvenir qui me vint à l’esprit fut le jour de mes onze ans. Mes parents avaient invités toutes mes amies, bien sur Marshall était là, ce qui à l’époque ne me réjouissait guère. Hormis cela la fête avait était mémorable, pas le genre que j’appréciais aujourd’hui, mais à l’époque j’étais la plus heureuse des petites filles. Un immense gâteau aux chocolat portant l’incrisption « Joyeux anniversaire Esmeralda ». J’avais eu une fontaine de chocolat. Mes parents avaient même emmené un poney dont je n’étais descendu du dos que pour ouvrir mes cadeaux. Ma mère était si belle dans sa robe d’été verte qui ressortait si bien avec ses yeux. Mon père, avait était au petit soin pour moi toute la journée. J’étais chanceuse, en y repensant d’avoir des parents si gentils avec moi. Je me rendais compte du haut de mes bientôt dix sept ans à quel point ils m’avaient pourris gâté durant toute mon enfance. Mais que contrairement à une certaine brune de Serpentard je n’étais pas devenue une petite peste hautaine.
Des bruits de pas se firent entendre derrière moi, j’ouvris les yeux et me retourna. Debout, à quelques pas de moi se trouvait un élève que j’avais déjà croisé, son visage m’était vaguement familier. Si mes souvenirs étaient bons, il était l’un des deux Scamander, je ne saurais dire lequel. Je lança un coup d’œil à son insigne. Gryffondor. Bon, cela m’avançait un peu, il était le Scamander de Gryffondor. Je le dévisagea légèrement. Cheveux blonds, yeux clairs. Un joli garçon bien qu’il ait un visage trop enfantin pour m’intéresser. Je les préférais plus virils. Devant le silence qui régnait entre nous, je me décida à prendre la parole.
« Salut. Scamander c’est ça ? »
Dernière édition par Esmeralda A. James le Mer 11 Mai - 11:20, édité 1 fois
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Ven 22 Avr - 17:50
Être ou ne pas être: telle est la question: Que ce soit «plus noble dans l'esprit de souffrir La fronde et les flèches de la fortune outrageante, Ou de prendre les armes contre une mer de troubles, Et arrêter par une révolte? Mourir: dormir; Pas plus, et par un sommeil de dire que nous fin Les chagrins et les mille chocs naturels Cette chair est l'héritier, «c'est un consommation Dévotement à désirais. Mourir, dormir; Pour dormir: rêver peut-être: Oui, là que le bât blesse; Car, dans ce sommeil de la mort What Dreams May Come Quand nous sommes débarrassés de This Mortal Coil, Doit nous faire réfléchir: il ya le respect Que vaut la calamité de la vie si longtemps; Car qui voudrait supporter les flagellations et les dédains du monde, mal de l'oppresseur, l'orgueilleux mépris, Les affres de l'amour méprisé, le retard de la loi, L'insolence du pouvoir, et la repousse Que le mérite patient de l'indignes, Quand il se pouvait en être quitte Avec un simple poinçon? qui voudrait porter ces fardeaux, Pour grogner et suer sous une vie accablante, Mais que la crainte de quelque chose après la mort, La région inexplorée, dont la frontière Voyageur ne revient, ne troublait la volonté Et ne nous faisait supporter les maux que nous avons De voler vers d'autres que nous ne connaissons pas? Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches; Et ainsi les couleurs natives de la résolution S'étiole sous l'ombre pâle de la pensée, Et les entreprises de la moelle grande et le moment Avec cet égard leurs courants se détourne, Et perdent le nom de l'action .-- Doucement, maintenant! Voici la belle Ophélia! Nymphe, dans tes oraisons, Soyez tous mes péchés rememores.
Allongé sur le matelas d'une fraicheur incongrue, mon corps était plié sur lui même, comme un chat à l'affut du moindre réconfort sommeillant. Prunelles éveillées sur un rêve lourd. Je ne savais plus. Jour ou nuit? Mon regard braqué vers le feu des fenêtres qui ne m'indiquait rien. J'avais perdu cette notion de temps. Les spectres de mes pères glissaient sur ma peau, hurlant à la vengeance adultère que je ne saurais combler. La souffrance de mon corps, revêtant les apparences des dessins enfantins. La malédiction d'un monde en déchéance chuté sur un génie en retard sur son siècle. Pardon maman.
Lorcan ouvrit les yeux. Le sommeil attirait à lui les corps de son esprits. Mais comme une auréole étalée à la surface du monde, les rayons d'un soleil violent vinrent percer la barrière mince de ses paupières sensibles. Lentement, le regard bleu s'alluma. Les prunelles s'arrondirent, et laissèrent filtrer à la rétine toute la lumière, concentré en l'iris, qui inerte, affronta, seule l'astre. Une seconde. Puis, elle fut vaincue, et la contraction circonvolutionnaire de la sphère noire. Un cillement, qui imbiba l'oeil entier de l'information, et Lorcan poussa un gémissement, aveuglé.
Le sifflement des oiseaux en cage, dans la pénombre d'un château qui bien éveillé, allait pourtant s'endormir dans quelques heures. Dans les étages résonnaient les rumeurs provenant de la Grande Salle. Tout le monde s'y était précipité, riant, inconsciemment. Mais tout le monde s'était précipité. La peur de l'attaque était là, grouillante comme un vers, dans les intestins de Poudlard. Les élèves avaient été contaminés par cette panique, et chacun la camouflait. C'était admirable, cet effort. Car il empêchait une filtration de sentiments extérieurs. Et c'était le pire qui risquait pourtant d'arriver. Poudlard était en ébullition. Tout le monde, sans se l'avouer, attendait l'étincelle qui ferait tout exploser. La main se la rambarde, Lorcan était penché au dessus du vide des escaliers. Ses prunelles bleues plongeait un regard chutant sur le vide des étages inférieurs et supérieurs. Son cou se tendit, il leva la tête. Personne. Il était comme un chat de gouttière dans un endroit déserté. A sa place. Mais inconnu. Ignoré. Habillé de noir, totalement. Il restait immobile, le bras posé par dessus le bois sculpté, les traits tirés en une expression soucieuse. Lorcan Scamander,en cet instant précis, se ressemblait. Intouchable. Puis, un vent invisible anima la marionnette inanimée qu'il était. Ses fils se tendirent et son regard scrutateur, seule signe de vie, devint plus tranquille. Ses lèvres se courbèrent en un sourire fin. Ses semelles se posèrent avec douceur sur les marches de l'escalier. Ce dernier, comme attendant cela, pivot aussitôt. Le garçon ne fut pas déséquilibré. Réduit à quatre pattes, sur des appuis sûrs, alerte. Escalier tueur. Les doigts du garçons se plaquèrent sur le bois, entre l'interstice et la jointure. Les ongles y griffèrent. Alors, comme dieu l'ordonna, ce fut l'immobilisation du mouvement. Pas de vie. Juste la réaction. Maitriser les escaliers. Choisir sa route. Soi même.
Lorcan leva son visage. Le vent hurla contre sa face, et eventa l'uniforme de jais comme des ailes d'un gigantesque corbeau. Marcher sur les toits, courir sur la lune... l'on pouvait se permettre certaines choses quand les gens vous disaient fou. Lorcan marchait sur les toits depuis une semaine. La fenêtre de la salle commune donnait à un rebord serpentant jusqu'au tours environnantes, qui formaient entres elles comme un parcours du combattant, échelles invisibles pour ceux qui ne savaient pas utiliser leurs corps. Lorcan avait appris à imité son totem. Et dansait maintenant sous les anges, provocateur, défiant ses équilibres. Ses baskets chuintèrent sur l'ardoise mouillés de la toiture du préau encadrant la cour de Métamorphose. Lorcan releva son visage pur vers le ciel se teintant déjà des violets dorés d'un soir pévenant. Il n'avait pas mangé. Avait passé son temps à grimper et à escalader Poudlard. Avait failli tomber près du Viaduc, au dessus du couloir des tapisseries. Rires, à ce souvenir. Frémissant dans les bourrasques du vent, l'enfant-Lovegood étudia autour de lui. Il trouva rapidement ce qu'il cherchait: un arbre aux branches pendantes. Son corps s'arqua, et d'une main très lâche, il attrapa au vol la forme mince d'une branche. Cette dernière se courba violemment sous son poids, mais ne se brisa pas, et Lorcan sauta au sol, dans la cour. Il se releva lentement, et vérifia d'un regard clair qu'aucun professeur n'avait suivi son manège acrobatique. Sourire.
Le Parc devait être vide à cette heure là. Pourtant, ses yeux se plissèrent sur une silhouette féminine. Pas à pas, s'en rapprocha, pliant sous lui les dessins maudits qui couvraient son champs de vision. Elle était brune, et de Serdaigle. Le connaissait de nom aussi, car elle l'apostropha avec douceur et jovialité. Il resta immobile une seconde, et remonta le revers de son col noir. Puis s'agenouilla, et posa sa main sur le sol pour ne pas perdre son équilibre. Brève analyse visuelle. Superbe corps. Superbe yeux. Surtout les yeux. Et les cheveux. Il se foutait royalement du reste.
« Peut être. Je suis aussi Lovegood, et je le revendique. Mais je ne connais pas ton nom, Ophélia... qui es tu, par ces temps qui courent? »
Il s'assit doucement, et ramena ses jambes contre sa poitrine, la cape noire étalée autour de lui comme une fleur en corolle.
Esmeralda A. James Serdaigle
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Ven 22 Avr - 19:58
Le blond remis en place son col. Je l’observais, intriguée, sans un mot. Il m’observait. Il m’avait juste observer. Pas déshabiller du regard comme avait l’habitude de le faire les autres garçons. Tant mieux, je n’étais pas d’humeur à me faire courtiser.
« Peut être. Je suis aussi Lovegood, et je le revendique. Mais je ne connais pas ton nom, Ophélia... qui es tu, par ces temps qui courent? » Me demanda-t-il, en étant agenouillé.
Je souris, pour une raison que j’ignorais ce type me plaisait. C'était peut-être son allure, son visage, ses yeux, ou sa voix. Il s’assit par terre collant ses jambes à son torse. Sans m’en rendre vraiment compte j’avais pris place à terre, appuyée contre le tronc de l’arbre. Ainsi, le Gryffondor était le fils de Luna Lovegood. Une sorcière dont mes parents m’avaient parlés bien souvent, surtout après mon entrée dans la maison Serdaigle. Elle avait était, durant ses années à Poudlard souvent considérée comme « folle », si bien que les élèves l’avaient surnommées Loufoca Lovegood. Il était peut-être normal alors que ses fils étaient tout aussi étranges qu’elles. Cela tombait bien, j’adorais les personnes étranges, différentes. La vie était tellement morne sans eux. Tout le monde se ressemblait. Je pouvais le constater chaque jours, rien qu’en me rendant dans la grande salle. Ces groupes de filles qui défilaient, coiffées de la même manière, aimant les mêmes choses, parlant constamment des mêmes sujets ; garçons, maquillage, vêtements. C’était d’un ennuie. Je cherchais moi-même, un but à ma vie. Je me distrayais comme je le pouvais. Le meilleur moyen que j’avais trouvé était l’alcool, et le sexe. Mais je savais que je finirais par me lasser, c’était certain. Peut-être bien que je commençais déjà à me lasser. Peut-être pour cette raison que j’étais tombée amoureuse de Marshall et … Argh. Je n’avais pas envie de me torturé l’esprit à penser à ça.
Je posa mes mains dans l’herbe fraîche et arracha quelques brindilles, je jouais avec, les faisant glisser entre mes doigts. Je leva les yeux, me souvenant alors de la présence du blond en face de moi et me rendant compte que je n’avais toujours pas répondu à sa question.
« Esméralda James, et toi quel est ton prénom Mr. Lovegood-Scamander. ? »
Lovegood Scamander. Je trouvais que c’était deux noms qui sonnaient bien ensemble. Je ramena en arrière mes longs cheveux bruns que faisait volé le vent. Combien de temps cela faisait que je n’avais pas coupé ma chevelure ébène ? Longtemps. Je n’arrivais même pas à me souvenir si je l’ai avais déjà coupé. Sans doute de temps en temps, mais pas plus de cinq centimètres, j’y tenais trop. Ils étaient ma fierté. Je reporta mon attention sur le Gryffondor devant moi.
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Mar 26 Avr - 12:37
Lorcan ferma une seconde les yeux.
"La Panthère courait. Ses yeux ensanglantés hurlait à la rage de l'homme, à l'abomination du meurtre, aux remords d'une mère tuée. Ses blessures sans pareilles déchiraient ses flancs fuselés, trempant sa robe sombre de milliards d'appels au secours, teintant sa course d'une pluie vermeille. Le souffle chaud de sa gorge était une douleur broyant tout effort, assénant ses muscles d'oxygène pollué, bouillonnant son organisme dans le silence de ses volontés disparues. Son petit, l'Ocelot, était mort, devant ses yeux. Elle n'avait rien put faire. Ses griffes redoutable avait caressé la peau de l'homme, cherchant désespérément à découper la moindre accroche. Mais elle avait glissé sur lui, comme un souffle de vent sur un rideau, n'avait put rien faire. Rien faire. Rien faire. Le hurlement qui s'éleva, terrible et cruel, trembla les os de la terre, en une promesse sanglante. L'homme périrait. L'enfant répondrait à l'appel. Ouvrit ses yeux et caressa d'une main trempée la surface humide d'un oreiller. La nuit était levée. Sullyvane pressa avec délicatesse sa mâchoire, dans une silencieuse tentative de se rendormir. Mais déjà la léthargie des songes l'avait quitté. Qu'en savait il? Qu'en sais tu? Les murmures du vent, s'infiltrant entre les interstices d'une muraille inconnue. Le temps avait perdu ses repères, et les rêves glissaient en sifflant aux tympans du jeune serpent. Ses prunelles aux reflets nocturnes balayaient le sol drapés des respirations légères de ses camarades inconscients. Le sang coulait dans sa bouche comme un baiser, répandant dans sa gorge, dans sa poitrine une volupté de désir meurtriers. Silencieuse, son âme muée en cobra perfide le menait peu à peu à un régressement animal, dompté par la bestialité des envies primaires de son corps. Les tâches ocres et nacrées d'une lune rouge teintait l'Angleterre d'une sauvagerie remarquable, poussant la folie dans un élan de remarquable de vengeance. La punition ne chuterait pas, le meurtre n'existerait pas. Les flashs seulement d'une vie brisée, qui coulerait sur le sol de l'école. La main d'un fantasme glissa sur sa peau nue. A peine habillé, signe de sa déchéance, l'androgyne descendait dans son propre enfer, aux Hadès captivants. A sa main était ceint un gant ouvragé. Aucune once de cuir, mais totalement cuivré par le métal, dégainé sur une lame acérée, l'arme s'était soudée à son bras depuis le vol. Esprit vif qui avait ensuite perfectionné le mécanisme pour transformer l'objet en une arme retractable, comme une unique griffe de chat, plus rapide et plus mortelle qu'une dague. La chasse aux sorcière allait commencer. La Panthère hocha la tête, et lécha avec lenteur son flanc ravagé, glissant entre les marches de pierre, en vue de la porte ciselée. Par l'interstice entre le sol et le bois, un faisceau lumineux qui baigna les pattes des deux quadrupèdes et de l'unique bipède. Silence maitrisé, la main de l'enfant activa le pivotement des gonds, son regard plongeant sur la salle révélée. Pénombre y dormait, envellopant dans ses bras, maintenant contre sa poitrine un garçon aux cheveux lumineux. Sullyvane avança d'un pas. La Panthère retint un gémissement quant à l'obstacle du livre chuté au sol, qui heurta sa cheville. Ah oui, ne bouge pas, ma belle... le vent soufflait dans l'âtre endormie. Les doigts blancs du garçon effleurèrent le sol, et son échine se déroula, en se relevant, tenant contre sa paume un livre. Un livre d'un ennui mortel... aux images d'un arbre nommé Ophélie, qui renfermait une idée non restranscrie. Le Savoir...
« Tu n'existe pas. »
L'arbre restait silencieux. L'Ocelot exultait, et sans violence, déchira les écorces basses, blessant au plus profond de sa folie, faisant couler le sang ancestral et maudit. Sullyvane ferma les yeux et posa le livre contre sa poitrine.
« J'ai fini. Et tu peux me croire c'était d'une bêtise et d'un ennui mortel...Je comprend qu'il soit si...Obtu ? Non...Abruti ? Pas terrible...Primaire ! Je comprend qu'il soit si primaire vu les horreurs avec lesquelles il se farcit la tête à longueur de journée. Franchement il y a des jours où j'aimerai mieux être aveugle plutôt que de devoir replonger sans cesse dans les abimes sans fonds de la bêtise humaine. »
Comme pour se moquer de lui, l'Elégante secoua ses drapures sombres, envellopant la salle, comme désignant la nudité de son torse, descendant jusqu'au bassin. Il secoua sa chevelure d'ébène, refusant tout sentiment de honte. Corps mince, souple, et plat, il était juste un songe. Le livre tomba au sol, perforé par la griffe du gant métallique. Ses pieds, danseurs aux déplacements mortels, feutrèrent des pas rapides vers le garçon blond. Panique alors de l'Ombre qui disparut, abandonnant son précieux élève. Dormait il? Qui dormait encore à cette heure? Ah oui... lui même. La Panthère déposa ses lèvres sur la joue du Serpent blond. Jalousie invétérée, Sullyvane déposa deux doigts sur la paupière livide, découvrant l'intensité du regard anthracite.
« Relève toi mon fils. Et sois heureux car ce soir la roue du destin a infléchie sa route. »
Son bras siffla, enfonçant profondément la lame, sans trembler."
Lorcan rouvrit les yeux. Silencieux. Demoiselle brune aux parures bleutées qui portaient le nom d'une danseuse fictive. Esméralda. Courir mes doigts, dans les cheveux... Le jeune homme sourit. Esméralda, à son tour, l'interrogea. Mr Lovegood-Scamander. Un rictus méprisant, digne de Lysander, s'incrusta sur ses lèvres à l'annonce des deux prénoms, à la suite l'un de l'autre. Un peu comme lui et son frère.
« Lorcan.»
Son sourire s'élargit, autant par politesse que par ravissement. Le vent vint claquer dans les cheveux bruns, assez importuns, de la demoiselle. C'était joli, de voir ces mèches effilées danser dans l'élément libre. S'il avait personnifié ce dernier à la manière d'un totem, Lorcan serait le vent. Joueur solitaire, moqueur et pouvant se révéler vicieux. Mais aussi libre et sauvage. Les yeux d'Esméralda se posèrent sur son visage. Il haussa les sourcils, attendant la question fusante. Elle traversa les lèvres de la jeune fille presque avec délice.
« Tu ne dînes pas. Qu’est-ce qui t’amène ici ? »
« Je ne supporte pas le bruit des étudiants lorsqu'ils mangent. C'est vraiment trop bruyant. »
Il lui envoya un nouveau sourire resplendissant. Lorsqu'il allait dans la grande Salle, il n'avait qu'une seule envie. Etripper tout le monde. Avec sa fourchette. Le mieux, de préférence, était donc de ne pas s'y rendre...
« Et toi, Esmé? (passage direct au surnom, sans s'emmerder des conventions galantes) tu ne manges pas? »
Lorcan laissa glisser son sourire. Là, encore, saleté de mal au ventre. Ses ongles crissèrent une seconde sur l'herbe. Il reporta absolument toute son attention sur la demoiselle bleue. Elle était à Serdaigle. Elle était intelligente. Naaan, dis pas ça, Lorki, tout le monde il est intelligent. Mmm, okay. Elle était cul-ti-vée. Voilààà.
« Attends... laisse moi deviner. Je vais jouer à S.Holmes (totalement passionné par le héros moldu) ... tu es en septième année... (facile, il se souvenait l'avoir entre-apperçue dans un groupe de fille sortant du cours de préparation Aspics.) ... et, je pense que tu viens de te battre. »
Deux taches d'encre près de l'oreille, propulsée certainement dans un acte de violence.
« Contre une fille? »
Lorcan se mit à rire. Les filles se battant entre elles... c'était toujours magnifique à voir.
Esmeralda A. James Serdaigle
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Mar 26 Avr - 15:05
Lorcan Scamander avait cet air enfantin que je trouvais adorable. Adorable et fascinant à la fois. Il avait l’air vif, comme un chat prêt à bondir sur une souris. Il avait l’étrangeté des Lovegood, ça se voyait. J’adorais déjà cela. Je ne connaissais rien, absolument rien de ce Gryffondor mais même si il était la pire des ordures j’étais totalement fascinée par le personnage. Il dégageait du charisme. Il venait de fermer les yeux, pensif, rêveur. Pour une raison que j’ignorais j’étais totalement incapable de détacher mon regard de son visage. N’y avait il pas un sort qui me permettrait de savoir à quoi Mr Scamander pouvait il bien penser. Je me sentais à nouveau comme une gamine. Cela me rappelait lorsque mon père me montrait des sorts consistants à changer notre chat en cafetière. Je devais être haute comme trois pommes, mes grands yeux bleus brillaient et j’étais admirative devant ce spectacle. Quelques années avaient passés, je mesurais 1m68, mes yeux bleus n’avaient cessées de brillaient et je n’étais plus en admiration devant mon paternelle métamorphosant mais par la simple personne d’un Lovegood Scamander. Troublant.
Ses yeux s’ouvrirent, calmement. Il resta silencieux quelques instants avant de prononcer avec sérénité son prénom.
« Lorcan. »
Peu commun comme prénom. En même temps, il ne fallait pas que je m’attende à ce que le fils de Luna Lovegood porte un prénom banal tel que Peter ou William. Lorcan, prénom original pour une personne original. Je me posa alors une seconde question, comment se nommait son frère, car je savais qu’il avait un frère, jumeau à Serpentard si je ne me trompais pas. Enfin, je saurais la réponse en temps et en heure.
« Je ne supporte pas le bruit des étudiants lorsqu'ils mangent. C'est vraiment trop bruyant. »
Il ajouta à ses paroles un superbe sourire, digne d’une pub Colgate. Etrangement adorable. Je me concentra sur sa réponse. Je comprenais son point de vue. Dans la Grande Salle, les élèves jacassaient, riaient, criaient, gloussaient. J’arrivais à supporter cela, n’étant pas une grande gourmande je ne passais pas énormément de temps dans la grande salle mais je pouvais comprendre parfaitement que certaines personnes détestaient prendre leur repas dans le bruit. Avant même avoir eu le temps de répondre quoi que ce soit il me retourna la question.
« Et toi, Esmé? tu ne manges pas? »
Je fus surprise qu’il utilise mon surnom. Qu’importe, venant de sa part cela ne me dérangeait pas et puis il fallait avouer qu’Esmé était bien plus simple qu’Esméralda. J’avais beau adorer mon prénom, c’était parfois un peu lourd à porter. Les né-moldus passaient du temps à me charier avec ça. Combien de fois m’avaient ont chanté les chansons de la comédie musicale ? Ou parfois même du dessin animé.
« Je mangeais. Mais j’ai été comment dire … Interrompue. »
Je ponctuais ma phrase d’un léger sourire. Je m’étais calmée, et penser à ce qui venait de se passer dans le château me faisait rire, bien qu’il y a quelques minutes j’aurais bien étranglée de mes propres mains cette garce de Down. Ou je l’aurais bien balancé du haut de tour d’astronomie… Tiens ! En voilà une bonne idée, il ne me restais plus qu’à la provoquer, une fois de plus dans la tour et de la pousser… Ce serait un simple accident… Je secoua la tête, chassant mes idées de meurtres pour me concentré sur Lorcan.
« Attends... laisse moi deviner. Je vais jouer à S.Holmes ... tu es en septième année... ... et, je pense que tu viens de te battre. »
Il marqua une courte pause.
« Contre une fille? »
Lorcan se mit à rire et je ne pus m’empecher de rire avec lui.
« Bien jouer Sherlock. En effet, je suis en septième année et j’ai faillis me battre contre une fille. »
J’inclinai la tête sur le côté. Fille n’était pas le mot qui caractérisait le mieux Eileen.
« Non, contre une vipère. »
Je resta pensive un instant. Je me revoyais, me levant prête à balancer mon couteau dans la tête de la brunette en face de moi. Saleté de Serpentarde qui venait d’insulter mon meilleur ami. La façon dont j’avais répliqué, lui avait prouvé que parler de Marshall était un point sensible pour moi. Evidemment, cette peste en avait remis une couche. Moi, et ma grande gueule avons rétorqué quelques chose à propos de Christopher, son petit ami qu’elle ferait mieux d’avoir à l’œil. La tête qu’elle avait fait, était hilarante quand on y repensait. Je ne pensais pas ça sur le coup, j’étais prête à lui lancer un sort qui m’aurait causé pas mal d’ennuis. Heureusement, pour elle, ou pour moi, je ne savais pas trop. Deux de mes camarades Serdaigles nous ont séparés. Ah, la sagesse des Serdaigles.
« Dis moi Lorcan, t'es tu déjà battu contre une vipère ? »
Les Gryffondors et les Serpentards n'étaient pas les meilleurs amis du monde, c'était bien connu.
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Mar 26 Avr - 15:36
Il suffit parfois de quelques mots pour qu'en vous se réveille une colère froide.
« Non, contre une vipère. »
et
« Dis moi Lorcan, t'es tu déjà battu contre une vipère ? »
Le visage de Lorcan s'assombrit en uen seconde. Les mots avaient coulés sur lui comme un acide, ravageant sa peau, arrachant les tissus de ses épidermes, pour mettre à vif une chaire brûlée et sanguinolente. Ce n'était même pas de la douleur. Simplement une colère justifiée qui vous donne des envies inconcevables. Une colère qui vous fait baisser la tête, et vous pousse à un hurlement silencieux, tandis que votre corps s'active à déchirer celui de l'autre. Vipère contre lion. C'était un de ces combats ridicules. Mais épiques.
Lorcan releva son visage. Son regard était froid, mais sa face maitrisée; calme, limite impassible. Il eut un sourire tendre. Que répondre. Qu'il avait débuté un combat avec, qu'il n'avait aucun souvenir de la conclusion de celui ci? Que du début à la fin il avait rêvé enfoncé ses doigts dans la chaires... lui extirper les entrailles avec calme et silence, le visage suffisant? Qu'un sourire ravi aurait courut sur ses lèvres s'il avait eut le cadavre blond sous les yeux?
C'était juste impossible à comprendre. Ils étaient appartenant, tous deux, à deux maisons, deux familles, deux clans rivaux. Angela devrait succomber et ce sous la main de Lorcan. Ou l'inverse. L'important était que l'un d'eux gagne.
« Angela Stevenson »
Simple mot. Combien de haines s'étaient déchainées dans ce chateau, depuis sa création? Pourquoi Godric Gryffondor avait il fait de Salazar Serpentard son ennemi, son rival? Pourquoi cette colère rongeaient les générations depuis le millénaire? Et surtout... pourquoi cette véhémence morbide était elle sujet à des caprices du destin, amoureux des hurlements de souffrance? Lorcan sourit. Esméralda s'était donc battu contre une Verte. Ces derniers ne se plaignaient jamais de leurs réputation. Et pour cela, le Lion les admiraient. Oui...
« N'as tu jamais remarqué? Le mal fascine. Il attire. Il captive. »
C'était cette continuelle recherche du Bien et du Mal. Des idées débiles. Des idées débiles qui se faisaient se déchirer Poudlard en deux clans. Blanche colombe contre sombre corbeau. Il s'était attaché aux "Gentils" de l'histoire. Pourquoi finalement? Parce qu'il fallait choisir ses pions, et qu'il avait toujours été joueur d'échec. Nonobstant, il n'avait jamais respecté les règles. L'adolescent leva son regard bleu, méprisant, sur le visage d'Esméralda. Pendant une seconde, il s'y perdit. Elle était l'absolue contraire de Stevenson. Marrant.
« Il faut juste savoir ne pas confondre la réalité et le fictif. »
Le visage d'Esméralda réapparut. Lorcan sourit.
Esmeralda A. James Serdaigle
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Mar 26 Avr - 20:55
J’adore observer, les gesns. Je les détailles, de haut en bas, analysant, guettant les moindres mimiques sur leur visage, froncement de sourcils, haussement d’épaules. Ce qui se passa sur le visage de Lorcan Scamander fut extrêmement intéressant. Lui qui était si paisible, il y a encore quelques secondes fut comme pris d’une rage intérieur. Cela se voyait, bien qu’il ne disait pas un mot. Il avait baissé la tête et son visage semblait s’être figé. Oups. Avais-je donc touché un point sensible ? Je le regrettais, ou pas. J’avais envie de savoir, il m’avait intriguée. Qui était le Serpentard qui mettait Lorcan Scamander dans une tel rage. En tout cas j’admirais le rouge pour sa grande maîtrise de soi, j’aurais aimé être aussi doué que lui, hélas j’avais tendance à m’emporter lors de mes excès de colère. Cris, pleurs, coup tout y passait. N’empêche que je me sentais mieux après avoir exorcisé tout cela. Il y a quelques années lorsque j’étais en colère contre mes parents, contre mes professeurs, contre mes amis qui semblaient tous ne pas me comprendre j’exorcisais ma colère en me mutilant. J’ai vite arrêté, les traces rouges sur mes poignets n’étaient pas jolies du tout et cela ne résolvait rien. Absolument rien. Lorcan prononca deux mots.
« Angela Stevenson »
Je voyais qui était cette fille. Serpentarde, cinquième année si je ne me trompais pas. Jolie blonde aux allures angéliques. Une Serpentarde angélique ? Laissez moi rire ! Je ne faisais pas de préjugés, certains Verts étaient sympathiques, Taylor Crowford par exemple. J’adorais cette fille, bien que j’aurais souhaité de temps à autres qu’elle ne soit jamais venue au monde. Oh ! Ce que je venais de dire était horrible. Pas qu’elle ne soit jamais venue au monde, juste qu’elle n’ait jamais rencontré Marshall… M’enfin, c’était une toute histoire.
« Qu’Est-ce que t’as fais boucle d’or ? » Interrogeai-je.
Je ne savais pas si c’était une bonne idée de lui poser la question. Tant pis, c’était sortit tout seul et puis je crevais d’envie de savoir.
« N'as tu jamais remarqué? Le mal fascine. Il attire. Il captive. »
Cette phrase, me fit frémir. Le mal. Le bien. Les deux grands opposés, le noir, le blanc. Effrayant. Je ne savais pas si j’étais une personne mauvaise, ou bonne. Personne n’est entièrement bon ou mauvais de toute manière. Je m’étais toujours considéré comme « gentil » pour cette raison j’avais rejoint le clan des White Doves. Même si j’avais bien conscience que certains de mes actes étaient des péchés, il fallait avouer que je n’étais pas un modèle. Je fumais, je buvais, je baisais à tout va, avec des types qui avaient peut être des copines, sans doute même et cela ne me faisait rien. Aucun remords, on ne vit qu’une fois. J’avais pris de l’extasy, fait des strip tease dans des bars, de quoi aller tout droit en enfer n’Est-ce pas ? Mais en comparaison je n’avais jamais voulu faire de mal. Peut être hormis à moi-même. Je ne souhaitais pas la destruction, être méchante envers personne. Même cette saleté d’Eileen, si elle était au bord d’un précipice je ne serais pas le genre de personne qui lui écrase les doigts pour qu’elle tombe. Justement, ce serait l’inverse, je lui tendrais ma main. Oui. Je ne me considérais pas comme quelque un de mauvais, juste un peu dépravée.
« Je pense qu’il est plus excitant de faire le mal que le bien. »
« Il faut juste savoir ne pas confondre la réalité et le fictif. »
Lorcan sourit. La réalité et le fictif. Je méditais ses mots. Il me troublait, réellement. Je glissa ma main dans une des poches de ma cape et en sortit un paquet de cigarette. J’en avais vraiment besoin. J’en sortis une de mon paquet et la caressa doucement avant de la glisser entre mes lèvres. Je l’alluma avec mon briquet et inspira une bouffée de nicotine. Marshall me disait toujours que c’était laid, une fille qui fumait. Qu’importe, j’étais bien assez jolie pour me permettre de fumer. Et honnêtement, si je n’avais pas ma dose de cigarette quotidienne je crois qu’il y aurait pas mal de meurtre à Poudlard. Une question que je m’étais posée quelques temps plus tôt me revint à l’esprit.
« Ton frère, n’est il pas à Serpentard ? C’est plutôt … ironique, des jumeaux dans des maisons rivales. »
La plupart des jumeaux que je connaissais étaient envoyés dans la même maison, ou parfois l’un à Serdaigle, l’autre Gryffondor mais rarement des maisons opposés tels que les Lions et les Serpents, preuve encore une fois que les Scamander étaient vraiment des personnes peu communes.
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Mer 27 Avr - 14:36
« Que t'as fait Boucle d'Or? »
Le surnom éclata la colère comme une bulle de savon. C'était tellement risible que Lorcan en explosa de rire. Joyeusement, jusqu'à repenser au coup du sang. Qu'avait elle fait? Tout ce qui était possible pour énerver le jeune homme. Au point de souhaiter la voir morte.
« Elle a égorgé ma soeur. Pas bien. »
Un détail. Sa jumelle n'était pas retourné à Poudlard depuis. Et grand bien lui fasse. Angela s'était montré d'une rare intelligence extrême. Elle était intelligente, certes. Mais le fait d'user aux liens du sang avait porté ses fruits, tout à son honneur.
« Elle a fait que mon frère doute de moi. Normal. »
Lorcan sourit. Un papillon nocturne vint se poser sur sa joue. Il leva doucement ses mains, enfermant l'insecte entre ses doigts. Doucement, il les rouvrit. La lenteur lui fit admirer les nuances camouflantes de l'animal. Les antennes de ce dernier battirent une lente mesure sur sa peau. Lorcan plissa ses yeux, puis reporta son attention sur la demoiselle brune. Cette dernière sortit un paquet de cigarette, et glissa entre ses lèvres humides le très mince cylindre de nicotine. Moins onze, calcula Lorcan. Il n'appréciait pas la drogue.
« Tu ne sais pas. Il est certes plus excitant... parce qu'il est interdit. Parce qu'il est dangereux. Il ne suffit pas toujours de jouer les bravaches en tentant sa vie. Il faut savoir reculer devant le Mal, parfois. Tu perds ton honneur. Ton courage. Ce qui t'ait cher. Et tu fais mal aux autres. »
Ses yeux se perdirent lentement sur le papillon immobile au creux de sa main.
« Ce serait excitant que je referme mes doigts et que je le broie. »
Les prunelles bleues s'emplirent vaguement de moquerie, puis il ouvrit grandement sa paume. A son mouvement, le papillon s'envola et disparut dans le ciel déjà encré. Il mourrait certainement tué par une chauve souris. Qui elle même serait dévorée par une chouette. Lorcan haussa les épaules, comme déconcerté.
« Lysander Scamander. C'est mon grand frère. Il est à Serpentard, oui. Disons que la plupart des jumeaux sont rivaux entre eux. Pour l'intelligence, pour la bonté, la serviabilité. Qui est le plus X? Pour Lys et moi, ça va être... qui est le plus désobéissant aux conventions, je suppose. »
Son ton était léger, comme s'il répétait sans y porter grande attention. Pourtant, il ne disait que rarement cette vérité. La fille était plus vieille que lui. Et il appréçiait les gens plus âgés. Ils étaient plus aptes à comprendre ce qu'il disait. Le jeune Lion sourit. Avantage d'être surdoué. Lui ne bossait pas en cours, mais par contre, ouvrait les yeux sur un monde qui le désolait. Les péchés... il n'était plus une de ces brebis égarées, Seigneur. Juste... un mauvais ange.
« Je me demande si on va survivre... »
Esmeralda A. James Serdaigle
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Jeu 28 Avr - 11:47
L’éclat de rire qu’eut le Gryffondor me fit sursauter. Sa réponse, me glaça le sang.
« Elle a égorgé ma soeur. Pas bien. »
Waw. Je m’étais attendu à toutes les réponses possibles, sauf à celle-ci. J’étais comment dirais-je… Sur le cul. Comment une élève de cinquième année avait-elle pu faire une chose si cruelle ?! Décidément le nombre de psychopathe obsédé par la magie noire avait augmenté à Poudlard. Bordel, Mrs Master ne pouvait pas faire quelque chose contre ça ?! Coller les petits idiots qui allaient voler sur le balais la nuit ils savaient le faire, mais là une élève, avait égorgée une autre et personne ne faisait rien. J’étais sciée. J’admirais Lorcan pour son calme, je l’aurais probablement tuée à sa place, de mes propres mains, sans aucuns remords.
« Elle a fait que mon frère doute de moi. Normal. »
Ce type était incroyable. Il était d’un calme pour quelqu’un dont la sœur s’était fait égorgée par une furie de Serpentard et dont le frère doutait. Cela me rappelait ma propre expérience. Oui, car Irina, ma chère maman ne s’était pas contenté de faire de moi une adolescente toxico, et m’avoir laissé faire une overdose. C’était trop gentil encore, elle voulait bien faire payer mon père. Comme si m’avoir presque tuée n’était pas assez dur pour lui. Elle avait disparue de nos vies. Et c’était tant mieux, je ne voulais plus la revoir, pas après tout ses mensonges. Mais, elle en avait décidé autrement. Six mois avaient passés depuis mon overdose. Je ne touchais plus à la coke, cela avait était plutôt dur mais j’avais réussi grâce au soutient de mes parents et de Marshall. Irina n’avait pas terminé avec nous. Elle s’était pointé un jour, comme ça au bureau de mon père. Elle avait pointé sa baguette vers lui et lui avaient balancé un Sectusempra suivit de nombreux Endoloris et puis elle l’avait laissé là, agonisant dans son sang et dans la douleur. Quand les collègues de mon père l’avaient retrouvés il étaient dans un état critique. Il fut immédiatement transféré à St-Mangouste où les meilleurs Médicomages s’occupèrent de lui. Quand on nous apprit la nouvelle, ma mère fondit en larmes, moi, je bouillais de rage. Irina, fut reconnue et arrêtée. Elle était bien chanceuse d’être enfermée à Azkaban et entourée de Détraqueurs, parce que si je m’étais retrouvée en face d’elle je l’aurais étranglée à mains nues. Je pouvais sentir la rage à nouveau. Mauvais souvenir. J'allais devenir agressive. Je leva les yeux et reporta mon attention sur le blond. Il venait d’attraper un papillon.
« Tu ne sais pas. Il est certes plus excitant... parce qu'il est interdit. Parce qu'il est dangereux. Il ne suffit pas toujours de jouer les bravaches en tentant sa vie. Il faut savoir reculer devant le Mal, parfois. Tu perds ton honneur. Ton courage. Ce qui t'ait cher. Et tu fais mal aux autres. »
Je n’arrivais pas à détacher mon regard du jeune Scamander et du petit insecte entre ses doigts.
« Ce serait excitant que je referme mes doigts et que je le broie. »
J’étais impatiente, excitée de voir ce qu’il allait faire de l’animal. Sais tu reculer devant le Mal Mr Scamander? Il relâcha le papillon je fus déçue et admirative.
« Lysander Scamander. C'est mon grand frère. Il est à Serpentard, oui. Disons que la plupart des jumeaux sont rivaux entre eux. Pour l'intelligence, pour la bonté, la serviabilité. Qui est le plus X? Pour Lys et moi, ça va être... qui est le plus désobéissant aux conventions, je suppose. »
Je ne pus contenir mon rire. J’aurais aimé avoir une jumelle, ou un jumeau tiens, beaucoup plus intéressant.
« Et alors ? Qui est le plus désobéissant d’après toi ? »
Je finis ma cigarette et envoya le mégot voler d’un coup d’une petite pichenette. Je mourais envie à présent de rencontrer Lysander, Lys, Scamander en comparaison. Les deux ensembles, le Vert et le Rouge. Le Mal et le Bien ? L’un était dans la maison de Serpentard qui a accueillit les sorciers les plus mauvais, Tom Jedus, notre cher Lord Voldemort. Bellatrix Lestrange, Lucius Malefoy, la famille Black, et j’en passe. De l’autre côté, chez les Lions, nous avions eus les opposants de Voldemort, les « bons », l’Elu, bien évidemment, ce cher héros, qui je pense ne serait pas en vie sans ses fidèles amis, Ron Weasley et toute sa grande famille, Hermione Granger, le professeur Neville Londubat pour ne citer qu’eux. J’adorais les contraires. Vraiment. Lorcan et Lysander étaient à mes yeux des contraires similaires. Fascinant, tout bonnement fascinant.
« Je me demande si on va survivre... »
Je le fixa de mes grands yeux bleus. Survivre. J’aimais la vie, mais la mort ne m’effrayait nullement, c’était un passage obligé de la vie
« C'est la grande question. J'en ai une autre. Comment allons nous survivre ? »
Je me permis d’ajouter.
« Tant qu’un homme n’a pas trouvé une raison de mourir, il n’est pas apte à vivre. »
Citation de Martin Luther King, un grand homme, moldu.
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Jeu 28 Avr - 13:10
[J'ai adoré ton poste. Vraiment.]
« Et alors ? Qui est le plus désobéissant d’après toi ? »
Lorcan releva ses yeux bleus sur la jeune femme. Son regard se fit une seconde interdit. Qu'en savait il? Pour cela, il fallait revenir tout au début. La simple rivalité de deux petits tigres orgueilleux l'un de l'autre, à qui l'on avait fournis la plus dangereuse des armes, pour qu'ils se déchirent. La magie. Un instrument terrible qu'ils avaient tous deux abusivement utilisés. Mais personne ne les avaient jamais punis, et aucune limite n'avaient été dressées. Ils n'avaient jamais compris réellement à quel point ils pouvaient se faire mal l'un l'autre. Les flammes, la nuit, leurs phobies qui pouvaient d'un mot s'allumer par la bouche de l'autre. Il suffisait d'une baguette magique, des pouvoirs, et de mots. Et la terreur pouvait s'installer dans le monde opposé au tien. Qui était le plus désobéissant? Réfléchissons. Lysander? Il était à Serpentard, après tout. Il était le méchant de l'histoire, non? ... Mais c'était Lorcan qui avait envoyé l'Impero sur Angela. C'était Lorcan qui était resté debout, silencieux, avide de la puissance coulant de sa baguette, tandis que sous ses yeux, Angela s'étranglait elle même, dominée par l'Impardonnable. C'était Lorcan qui s'était engagé sous les ordres de son frère pour la traquer, pour lui faire payer chaque goutte de sang qui avait coulé sur la gorge blanche de leur jumelle. Lorelei n'était pas vengé. Mais c'était Lysander qui avait éventré Victoire. C'était Lysander qui avait ouvert la jeune femme, dans la salle de bain des préfets, assis auprès de son corps comme un loup affamé. Et Lorcan l'avait assommé. alors, qui était le plus désobéissant? Ne s'égalaient ils pas dans le massacre? Deux sous le même masque. Lorcan ne répondit pas, souriant tranquillement. Ses doigts jouèrent uen seconde avec l'herbe.
« C'est la grande question. J'en ai une autre. Comment allons nous survivre ?»
Survivre à? A cette folie de deux tarés qu'ils étaient? Les Scamander, une famille instable, entre une mère folle et excentrique et un père haineux. Un père qu'il détestait désormais. Le flash fut court. Lysander, assis auprès de son père, lui murmurant au creux de l'oreille la sexualité de son fils. Le regard horrifié que lui portât Rolf. Le dégoût sur son visage. Comment allons nous survivre aux parents qui se déchirent. Luna n'avait rien dit. Elle se foutait de cela. Mais Xénophilius avait terminé devant uen commission d'examen. Et Lysander avait regardé Lorcan, et lui avait sourit.
« Toi, je vais te buter. »
Lorcan avait murmuré ces mots, et Lys les avaient entendus. Mais n'avait pas eu peur. Et s'était éloigné. Sale serpent.
« Je suppose qu'on peut survivre en vivant pour soi même, quand tes liens ne te sont plus favorables.»
Lorcan haussa les épaules, et passa une main dans ses cheveux. Par exemple, Lys se coupait énormément les cheveux, toujours clean. Lorcan avait détesté cela. Et puis, récemment, pour se venger, il avait décidé d'adopter la même coiffure que son jumeau. Rien que pour l'énerver.
« Tant qu’un homme n’a pas trouvé une raison de mourir, il n’est pas apte à vivre. ».
Qui avait dit ça, déjà? Un moldu. Pas Shakespeare, sinon le jeune homme l'aurait immédiatement sût. Qui était-ce, déjà? Lysander est raciste.
« Tu as une raison de mourir toi Lorcan? »
Lorcan releva ses prunelles bleues sur Esméralda.
« Il y a deux réponses à ta question. Comme à toutes les questions, en fait. La réponse du poète et celle du savant. Je commencerais par celle du savant. Je tiens à me venger de mon frère, à me venger d'Angela, à faire mal à mon père, à faire sortir de prison mon grand-père, à soigner une certaine malédiction et à devenir Magicozoologue. Pour ce qui est du poète... je veux simplement tout oublier, et sombrer. »
Ses yeux se fermèrent, et il posa son menton sur ses poings, reposant son regard sur l'herbe devenue noire.
« Et toi? »
Ses lèvres se tendirent en un sourire joyeux.
Esmeralda A. James Serdaigle
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Jeu 28 Avr - 19:44
J’aurais adoré avoir un jumeau, ou une jumelle. Avoir un double, j’avais lu, il y a un moment un livre. Des sœurs jumelles, l’une s’était fait enlevé et l’autre s’était renfermé sur elle-même et ressentait ce que sa jumelle vivait. Certes, c’était peut être poussé à l’extrême mais avoir une relation fusionnelle. Tout simplement, j’aurais aimé avoir un frère ou une sœur. Ce ne serait plus possible, mais parents, Damian et Sarah avaient essayés pendant des années d’avoir un enfant, en vain. Le problème, je crois, venait de ma mère, elle qui aimait tant les enfants, je savais que cela l’attristait. Elle avait finalement eut sa petite fille qu’elle désirait tant, certes je n’étais pas sa fille biologique, ce n’était pas elle qui m’avait porté durant neuf mois et mis au monde. Mais elle m’avait aimée et choyée autant qu’une mère le pouvait. Personne n’aurait plus se douter que Sarah n’était pas ma vraie mère. Elle était brune avec des cheveux longs, mince et avec un visage agréable. Ses yeux, n’étaient pas bleus comme les miens mai s verts. Tout le monde disait que j’étais le portrait craché de ma mère, tu parles ! Il n’avait pas rencontré Irina. Notre ressemblance était frappante. On ne pouvait nié notre lien familiale. Brune, grande, élancée, yeux bleus, lèvres pulpeuses. C’était effrayant de voir à quel point on se ressemblait. Même si pour certaines personnes les liens du sang étaient primordiaux ce n’était pas le cas pour Irina. Moi, sa fille, sa chair son sang elle n’avait pas hésité pour me faire connaître l’enfer de la drogue. Je me demandais alors si les rapports entre Lorcan et Lysander n’était pas parfois tendus.
« Je suppose qu'on peut survivre en vivant pour soi même, quand tes liens ne te sont plus favorables.»
Cette phrase fut ma réponse. Survivre en vivant pour soi même, c’était quelque chose que je n’avais jamais vraiment essayé. Je pensais toujours, malgré moi aux autres. Je n’étais pas quelqu’un d’égoïste , j’avais beau essayé je voulais toujours le meilleur pour mes proches avant de penser à moi. Je n’arriverais pas à vivre pour moi-même. Qu’Est-ce que je deviendrais sans mes parents, mes amis ? Je ne serais rien et cela m’effrayait, je devais me montrer plus forte que cela.
Je reporta mon attention sur le Gryffondor, qui s’apprêtait à répondre à ma question.
« Il y a deux réponses à ta question. Comme à toutes les questions, en fait. La réponse du poète et celle du savant. Je commencerais par celle du savant. Je tiens à me venger de mon frère, à me venger d'Angela, à faire mal à mon père, à faire sortir de prison mon grand-père, à soigner une certaine malédiction et à devenir Magicozoologue. Pour ce qui est du poète... je veux simplement tout oublier, et sombrer. »
Intelligent Lorcan. Je l’appréciais vraiment de plus en plus. Il me changeait de tous ces abrutis qui ne pensait qu’à me draguer. Il n’avait même pas essayer une seule fois. Magicozoologue, intéressant. Venant d’un Scamander Lovegood cela ne m’étonnait nullement.
« Et toi? » AjoutA-t-il avec un sourire.
Excellente question. Pour quoi étais-je prête à mourir ? La réponse que j’allais lui fournir était terriblement décevante et sans aucun intérêt mais c’était la pure vérité.
« Mes parents, mes amis, ceux qui me sont chers. Mais surtout pour la liberté. »
Je me coucha sur le ventre et m’appuya sur mes coudes orientant mon regard vers Lorcan.
« Je pense que c’est pour cette raison que je fais partis des Colombes. Tu en fais parti aussi n’est-ce pas ? Tu considères tu alors du côté du bien ? Ce serait toi alors, le « gentil » frère ? »
Le gentil et le méchant frère. Fascinant, les jumeaux opposés diaboliques. J’adorais ce concept.
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Jeu 28 Avr - 20:18
« Mes parents, mes amis, ceux qui me sont chers. Mais surtout pour la liberté. »
Les yeux de Lorcan s'écarquillèrent à cette réponse. Scindée en deux partie aussi égale qu'intense. Qui, quel homme pouvait ne pas se battre pour ceux qui lui étaient chers? Qui pouvaient fermer les yeux sur la souffrance de ses proches et de ses amis? Certainement pas quelqu'un de sain. C'était une réponse banale, certes. Mais pure, parce que vraie, parce qu'universelle. Lorcan sourit. La deuxième partie, cependant, était étrange. Pour la liberté? Laquelle? En quelle appartenance? Sa propre liberté? Une liberté utopique? Une liberté personnelle? En quel but? Pourquoi voulait elle viser un but aussi imprécis, mais si profond. Profond et imprécis. Voilà de quoi ravir le jeune Lion, qui réfléchis quelques secondes sur ce merveilleux contraste. Du coin de l'oeil, il nota le mouvement de la colonne vertébrale d'Esméralada quand cette dernière s'allongea dans l'herbe. Les prunelles de Lorcan se posèrent sur les longues, très longues mèches qui flottèrent un instant dans le vent frais, puis se déposèrent sur l'herbe ondulante. Lorcan pencha la tête, en souriant.
« Quelle Libertée? »
Il ne l'avait pas énoncé très fort. A peine un murmure, faible dans les souffles du vent... Peut être ne l'avait elle pas entendue.
« Je pense que c'est pour cette raison que je fais partie des Colombes. Tu en fais partie aussi, n'est ce pas? Te considère tu du côté du Bien? Ce serait toi, alors, le « gentil » frère? »
Il ne savait pas trop. Il n'avait fait que choisir ses pions. Il savait qu'il y avait des lois dans ce monde, le régissant en toutes part. Des lois de la nature et des lois humaines, qui s'imposaient des sociétés, des civilisations. Peut être que ces lois, innacessibles, étaient créés en fonction des moindres faits et geste du plus insignifiant individu, finalement. Qu'un énorme mot, le Destin, veillait au déroulement unique de la vie. Que chaque étincelles bouleversantes éxistaient. Qu'elles pouvaient toutes créer des conflits mondiaux. Mais qu'on divisaient ces étincelles en Bien et Mal. D'où le terme manichéen, en fait... Il eut un soupir.
« Je suis aux White Dove... je ne sais pas. Peut être par rivalité encore contre Lysander. Peut être que je ne tiens pas à ce que se brise l'équilibre fragile de cette génération. Peut être que c'est égoïste, mais je me fous qu'il explose une guerre dans cinquante ans et que cela réduise à feu et à sang le monde. Moi j'aurais vécu. Je ne porterais aucun attachement à cela. Maintenant, j'ai quinze ans, là maintenant tout de suite. Et il y a une guerre qui repose sur nos épaules, à nous tous. Alors, parce que je sais qu'on est jeunes, qu'on peut être des vrais pourritures ou bien des anges... je pense qu'il faut se battre pour conserver cette équilibre. Peut être que les colombes vont toutes mourir exterminées. Mais au moins, j'aurais eu l'impression de m'être battu pour mes idéaux. Même si c'est avec un peu d'ingratitude, puisque je n'aime pas le fait d'être dans un clan... mais je suis content de m'opposer. »
A mon frère. A mon frère. A mon frère. Ces mots résonnèrent vaguement. Lorcan sourit.
« Lys n'est pas le méchant. Il fait juste exactement la même chose que moi. Il veut croire en un équilibre. Seulement ce n'est pas le même que moi. Je ne peux pas lui dire de choisir une glace au chocolat s'il n'aime que la vanille. »
Lorcan laissa un éclat de rire imprégner la nuit tombante.
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Sam 30 Avr - 21:07
Je sentais le regard du Gryffondor posé sur moi. Que pouvait-il donc penser à cet instant ? Bien sur que j’aurais voulu le savoir, mais ignorer ses pensées, se contenter de voir ses grands yeux bleus vifs bouger était nettement plus intéressant. Qui était donc Lorcan Scamander ? J’étais persuadée que personne ne le saurait jamais. Chaque une de ses questions ou de ses réponses me surprenaient.
« Quelle Libertée? » L’entendis-je alors murmurer du bout de lèvres.
Je réfléchis quelques secondes avant de répondre. La liberté, c’était tellement vague. Dans mon idée que j’avais du monde presque parfait – car la perfection n’existe pas – chaque individu est libre de penser ce qu’il veux, d’être qui il désire être. Personne n’est enchainé à des lois les plus lourdes les unes que les autres, d’après les dires de mes grands parents c’est ce qui était arrivé lorsque Lord Voldemort avait pris le contrôle. La presse, les courriers étaient contrôlés. Il fallait faire attention à ce qu’on l’on disait, en permanence. La liberté d’expression était supprimée. Bien entendu les nés moldus étaient chassés considérés comme des moldus, on brisait leur baguette. Les Mangemorts, n’hésitaient pas à les torturés ou les assassinées. Même si j’étais de « sang pur » je ne me considérais nullement supérieur aux nés moldus ou même aux moldus. « La liberté d’être soi même. Avec son sang, ses convictions, ses sentiments. »
Je pris appui sur mes coudes pour mieux le regarder.
« Je suis aux White Dove... je ne sais pas. Peut être par rivalité encore contre Lysander. Peut être que je ne tiens pas à ce que se brise l'équilibre fragile de cette génération. Peut être que c'est égoïste, mais je me fous qu'il explose une guerre dans cinquante ans et que cela réduise à feu et à sang le monde. Moi j'aurais vécu. Je ne porterais aucun attachement à cela. Maintenant, j'ai quinze ans, là maintenant tout de suite. Et il y a une guerre qui repose sur nos épaules, à nous tous. Alors, parce que je sais qu'on est jeunes, qu'on peut être des vrais pourritures ou bien des anges... je pense qu'il faut se battre pour conserver cette équilibre. Peut être que les colombes vont toutes mourir exterminées. Mais au moins, j'aurais eu l'impression de m'être battu pour mes idéaux. Même si c'est avec un peu d'ingratitude, puisque je n'aime pas le fait d'être dans un clan... mais je suis content de m'opposer. »
Je souris, ravie d’avoir trouver quelqu’un qui avait la même vision des choses que moi. J’avais voulu, en rejoingnant les White Doves m’opposer au changement de ce monde que je trouvais bon, pour le moment. Certes, c’était loin même très loin d’être ce que je voudrais que ce soit, mais nous étions en période de paix et c’était le plus important pour moi. Une guerre entrainerait tellement de chose, des pertes, des trahisons. Ce serait bien trop dur, pour tout le monde. Nous, élèves de Poudlard, que l’on soit à Serpentard ou a Gryffondor, fils de médecin moldus ou d’Aurors. Mes petits problèmes étaient mineurs et totalement sans importance. Je n’avais perdu personne dans ma famille, pas de morts tragiques. Certes j’avais eu quelques soucis avec la drogue, Irina mais tout cela était finalement rentré dans l’ordre. Mes plus gros problèmes, à l’ordre du jour était de faire face à mes sentiments naissant pour Marshall mon meilleur ami. Mais honnêtement, qu’est ce que c’était par rapport à une guerre dans le monde des sorciers ? Rien. Mais c’était mon monde. Et je ne voulais pas que cela change. Je voulais que les garçons restent mes plus gros soucis.
« Tu vois, je pense exactement la même chose. Je veux rester la même adolescente qui passe plus de temps à faire la fête et avec les garçons qu’à étudier. Je ne veux que rien change et je suis prête à mourir pour ça. »
Le Lion ajouta.
« Lys n'est pas le méchant. Il fait juste exactement la même chose que moi. Il veut croire en un équilibre. Seulement ce n'est pas le même que moi. Je ne peux pas lui dire de choisir une glace au chocolat s'il n'aime que la vanille. »
Il éclata de rire et un sourire se dessina sur mes lèvres. J’aimais beaucoup la comparaison. Je me demandais si ça coller aussi avec Marshal. Peut être qu’on fond il adorait la vanille et c’était moi qui était convaincu qu’il aimait le chocolat et qu’il ne choisissait que la vanille pour faire comme Taylor. Il était vrai que nous ne parlions pratiquement jamais de nos idéaux sur le monde. C’était peut être ce qu’il pensait. Mais je n’arrivais pas à imaginer que Marshall, mon chaton désirait un monde où la magie noire régnerait. Était-il possible que je ne le connaisse pas aussi bien que je pensais…
« Au fond, chaque un se bat pour son parfum de glace préféré. »
Mon visage s’assombrit cependant. Si les partisants du mage noir, dont les Dark Ravens gagnaient la guerre cela signifierait que nous autres, blanches colombes auront surement subis un funeste destin. Mais si l’inverse se produisait, les Dark Ravens seraient surement éliminés. Marshall serait éliminé. Je ferma les yeux, tentant de chasser cette horrible pensée de mon esprit, en vain.
« Tu n’as pas peur Lorcan, que ton clan élimine ton frère ? »
J’avais besoin de savoir, parce que je me retrouvais quasiment dans le même cas.
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Mer 11 Mai - 11:09
« La liberté d’être soi même. Avec son sang, ses convictions, ses sentiments. »
Lorcan hocha doucement la tête. Il n'y avait peut être pas de bonne réponse, mais celle ci avait le mérite d'être explicite. Et cela prouvait qu'Esméralda le pensait. C'était... bien. Vraiment bien. Lorcan laissa un sourire fendre son visage, mais il n'ajouta rien, tandis que Esméralda aprofondissait sa pensée. « Tu vois, je pense exactement la même chose. Je veux rester la même adolescente qui passe plus de temps à faire la fête et avec les garçons qu’à étudier. Je ne veux que rien change et je suis prête à mourir pour ça. »
Prête à mourir pour cela... vraiment? Etait elle à disparaitre en quelques secondes, pour l'éternité, à jamais? Mourir... un si beau mot, mais au final... on ne savait pas ce que c'était. Pas ce qu'il y avait après! Oh non! Cela, ça dépendait des croyances personnelles. Mais qu'était la mort en elle même? A l'instant de disparaitre? Quelles étaient les souffrances, les tortures qui immergeaient l'individu au moment où il quittait la Terre? A l'instar même de la naissance, la mort avait quelque chose d'angoissant. Une situation que chacun vivait différement. Être prêt ou ne pas l'être, avoir loupé "son train", ou non... de nombreuses questions pouvaient se poser. Souffrait on? On hurlait bien, à la naissance, lorsque l'air pénétrait dans les poumons pour la première fois. Ressentait on son cerveau s'éteindre? Son coeur cesser de battre? Le sang se figer dans le corps, qui se gonfle... imaginer cela était horrible.
« Au fond, chaque un se bat pour son parfum de glace préféré. »
Le ton d'Esméralda était étrange. Comme si elle visionnait un visage, comme si elle n'était pas là... Le visage de Lorcan s'illumina d'un bref sourire moqueur. L'imagination de l'autre... chercher à comprendre l'individu externe. A qui donc pensait la demoiselle aquilienne , qui eut pût ainsi troubler les ondes de son son regard? Lorcan glissa ses doigts dans ses cheveux blonds, et releva son visage vers le ciel parfumé. Qui donc faisait embrumer les regards de tous...?
« Tu n’as pas peur Lorcan, que ton clan élimine ton frère ? » Le ciel sembla rougeoyer, une seconde. Lorcan sentit la mélancolie passa sur ses traits, et il fixa Esméralda."Si. J'ai horriblement peur. Qu'il meure. Que l'un de nous meure. Parce que si c'était les Blancs qui perdaient, et que je mourrais... je sais à quel point il souffrirair. autant que je voudrais hurler si jamais nous étions séparés. Hurler... ah oui..."Lorcan tourna la tête, et plongea son regard dans le noir des alentours. Il savait à quel point il aurait mal. A quel point ce serait dangereux que Lysander meure. Lore avait déjà été blessée. Mais si jamais Lysander mourrait... il abandonnerait. Peu importe la justice magique. Il fondrait sur les fautifs comme... un dragon. Comme le dragon de son corps, qui se déchainerait sur son esprit. Il labourerait jusqu'à noyer sa haine dans le sang de ses ennemis. On ne pouvait pas lui enlever son frère jumeau. Son frère jumeau à lui. Jumeau. Lorcan soupira, et sa main passa sur son ventre, légère. Un sourire s'était étiré, carnassier, à ses propres pensées. Un éclair fugitif passa dans ses yeux, et il eut un petit sursaut."Oh, regarde, Esmé! C'est Elizabeth!" Souple, décharné, alerte et mortel, le chat transsexuel à la robe hirsute zigzaguait sur l'herbe noire, ses deux yeux étincelants dans le noir comme des flambeaux morbides. L'animal était à quelques mètres, il resta une seconde immobile à fixer les deux adolescents, puis il sautilla jusqu'à eux, sa queue souple comme un fouet. Lorcan ouvrit les bras, et le chat vint s'y réfugier, ronronnant. L'espèce de monstre mince qu'il était, était couvert de nouvelles plaies et de cicatrices. Ses poils tigrés, passant du gris au noir, étaient ébourrifés, sales, emmelés. Ses deux yeux jaunes se tournaient vers Esméralda, tandis que son crâne triangulaire glissait sous les doigts de Lorcan, qu'un ronronnement lourd et grave s'élevait de sa gorge. Lorcan le prit sous les aiselles, et tandis son chat vers Esmé."Tiens, tu veux l'caresser? Il est gentil... enfin, avec les humains." Il sourit. "Et, pis, faudra que tu me dise à qui tu faisais allusion... qui est à Dark Ravens et que tu aimes bien.."
Esmeralda A. James Serdaigle
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Mer 11 Mai - 12:52
Lorcan resta silencieux et se contenta d’acquiescer en hochant la tête de temps à autres. J’essayais de penser à autre chose mais je n’arrivais pas à me sortir Marshall de la tête. Et je détestais ça. Je laissa ma tête reposer contre le tronc de l’arbre qui se trouvait derrière moi et ferma les yeux quelques secondes. Je tentais de me rassurer comme je le pouvais, en me convaincant que rien de grave n’arriverait. J’aurais bien voulu y croire, mais je ne le pouvais pas. Après les évenements qui avaient eu lieu au bal d’Halloween plus personne ne pouvait nier que le nouveau mage noir était devenu puissant. Il y avait eu de nombreux blessés. Dominique Weasley, la petite sœur de mon amie Victoire. Scorpius Malefoy également et bien d’autres. Les parents des élèves se montraient de plus en plus inquiets. Mon père avait beaucoup plus de travail au Ministère, preuve que des choses inquiétantes se passaient dans le monde de la magie. Tout allait changer. Avant même que l’on puisse faire quoi que ce soit.
"Si. J'ai horriblement peur. Qu'il meure. Que l'un de nous meure. Parce que si c'était les Blancs qui perdaient, et que je mourrais... je sais à quel point il souffrirair. autant que je voudrais hurler si jamais nous étions séparés. Hurler... ah oui..."
Je compris sa peur, et sa douleur. Perdre un frère, son jumeau en plus devait être horrible. Invivable. Lysander avait l’air de rendre la vie dur à son frère, mais Lorcan l’aimait. C’était indéniable, il semblait d’ailleurs l’aimait plus que n’importe qui d’autre. La personne qui comptait le plus pour moi était sans aucun doute Marshall. Il avait était constamment présent à mes côtés. Pourtant je n’avais pas toujours été tendre avec lui. Lorsque j’étais accro à la coke, je refusais son aide, dont je pensais que je n’avais pas besoin. Je l’avais insulté, remballé, frappé même une fois. Si bien des personnes m’auraient repoussés et simplement laissés avec ma cocaïne, lui ne l’avait pas fait. Il était resté. Parce qu’il m’aimait. Peut-être pas de la même manière que je l’aimais à présent, mais je ne pouvais nier qu’il m’aimait.
Je baissa la tête, pensive. Une de mes mèches de cheveux couleurs corbeau vint se placer devant mes yeux, je la repoussa. ."Oh, regarde, Esmé! C'est Elizabeth!"
Elizabeth ? Je me tourna m’attendant à voir une jeune fille mais ce fut un animal que je vis. Un chat plus précisément. Mon animal préféré. D’un pas gracieux Elizabeth s’approcha de Lorcan et se blottit dans ses bras. Je trouvai cette scène vraiment splendide. Je sentis un sourire s’étirer sur mes lèvres.
"Tiens, tu veux l'caresser? Il est gentil... enfin, avec les humains."
Il tandis le chat dans ma direction. Sans aucune hésitation, je pris l’animal dans mes bras et caressa son doux pelage.
"Et, pis, faudra que tu me dise à qui tu faisais allusion... qui est à Dark Ravens et que tu aimes bien.."
Mon regard passa du chat à son maître. Je lâcha un petit soupir. Comment lui expliquer rapidement ?
« Mon meilleur ami. Marshall. » Déclarai-je.
Je reporta toute mon attention sur Elizabeth.
« On est amis depuis des années mais tu vois, l’amitié fille garçon, si proche c’est toujours ambiguë. J’étais la première à dire que non mais j’avais tord. Je crois… Je pense… Que je suis amoureuse de lui. »
Je m’arrêta. Surprise. Jamais encore je ne l’avais révélé hormis au concerné. Pas même mes amies ne le savaient. Je n’osais pas leur avouer, ou simplement je ne savais pas comment le faire.
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Mer 11 Mai - 13:31
[désolé pour l'absence de couleur, mais j'ai vraiment un bug avec mon ordi]
Elizabeth se mit à ronronner dans les bras de la demoiselle. ses yeux fermés formait un triangle ambigüe avec sa gueule fine et pointue. Ses moustaches raidies et cassés heurtaient la peau hâlée de la fille, tandis que Lorcan, silencieux, écoutait attentivement. « Mon meilleur ami. Marshall. » Déclarai-je.
Marshall Harwicks? Ce n'était pas le gars de Pouffsouffle avec qui il s'était engueulé, une fois, à cause d'un Cognard mal placé? Ils occupaient tout deux le même poste de Batteur, au Quidditch. Devant les yeux bleus, l'image d'un garçon blond, bien bâti, se dressa, juste avant de disparaitre, lorsque les mots d'Esméralda s'élevèrent de nouveau.
« On est amis depuis des années mais tu vois, l’amitié fille garçon, si proche c’est toujours ambiguë. J’étais la première à dire que non mais j’avais tord. Je crois… Je pense… Que je suis amoureuse de lui. »
Lorcan resta immobile, les yeux écarquillés, un sourire mince et distrect courbant ses lèvres. Ah oui, là, c'était... problématique. LEs histoires de coeurs étaient toujours plus longues à guérir que les maux enfoncés dans la chaires. Il fallait se connaitre soi même et connaitre l'autre. L'exercice était difficile, et la confiance ébranlable. Lorcan se mordit la lèvre inférieure, son regard soudé sur Elizabeth qui offrait son ventre blanc aux doigts câlins de la jeune femme. Une des phrases d'Esméralda résonnait étrangement à ses oreilles. "L'amitié fille/garçon, si proche, c'est toujours ambigüe." Ses yeux se plissèrent. C'était exactement ça. La grande question. Pouvait on, était on capable d'entretenir une relation de pure amitié avec le sexe opposé? Lorcan ricana de manière mauvaise. Son rire se tût quand la question vint le transpercer. Aie bobo. « Dis moi Lorcan, tu es déjà tombé amoureux ? » "Hem..." Lorcan prit de court. C'était hyper-méga-rageant d'être piégé. Surtout pour lui. Il se mordit encore plus la lèvre, et haussa lentement les épaules. "Tu as dis... une amitié garçon/fille... Je ne sais pas trop quoi te répondre. Je sais juste que moi, je suis gay... donc c'est plus facile pour moi! Mais... je comprends vraiment ce que tu veux dire... parce que... "
Que répondre? La haine qu'il ressentait pour Angela.. devait il s'avouer que c'était Lysander qui l'avait créé? Que c'était lui qui l'avait provoquée? Qu'il n'avait rien ressenti lorsque le sang avait coulé? Et de voir son sourire... devait il se mentir? que ressentait il vraiment? Il aimait les hommes. Mais il aimait Angela. Comment ça? Hmm... peut être pas par amour. Non non.
"Il y a Angela... elle est... bizarre. (il marqua une pause.) Enfin, j'aime le fait qu'elle soit comme un serpent... elle fait ce qu'elle n'a pas le droit. Ce qui est interdit. Elle ose briser les frontières, mais souffre en retours. Je trouve que c'est pleinement humain. Je l'admire pour cela. Je l'admire vraiment. Mais la situation entre nous est assez... (il sourit) meurtrière. Donc on se conduit comme des êtres banaux, vu qu'on enchaine une réaction logique face à l'attaque de l'autre... mais platoniquement... elle est vraiment merveilleuse. Enfin, je sais pas trop si tu m'as suivi!"
Lorcan laissa un énorme sourire fendre son visage, et il caressa Elizabeth. Puis il déplia ses jambes, et posant ses deux mains sur ses genoux, étira son dos.
"Je pense que si tu l'aimes... il t'aime aussi. Je suis un étranger. Avec ce que tu m'as dit, je peux réagir de cette manière."
Lorcan releva la tête, et plongea son regard sur Esméralda.
"Vous vous connaissez depuis quelques temps déjà. Donc vous avez des liens solides. De plus, tes phéromones se sont accordés aux siennes, sinon tu ne ressentirais rien pour lui. Et puis, s'il t'a déjà fait des avances... je crois que tu n'as rien à craindre. Je suis presque sûr que tu te dis "Oui, mais j'l'ai rejeté, il doit plus m'aimer..." Tu sais, c'est un peu le cas de figure de tous les amoureux et ce depuis des millénaires. Mais ils ne cessent jamais de croire à leurs histoires, et regarde, ça finit toujours en "ils vécurent heureux". Je ne parle pas que des livres... regarde autour de toi. Combien de filles ou de garçons sont troublés parce qu'ils ne savent pas comment réagir. C'est normal. Tu es juste normale! (il explosa de rire.) Enfin, Marshall est forcément pour toi si tu le désire vraiment."
Elizabeth ronronna comme en échos aux pensées de Lorcan.
Esmeralda A. James Serdaigle
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Mer 11 Mai - 19:32
La présence du félin dans mes bras se révélait très agréable. Je me concentrais sur les battements du cœur léger de l’animal tout en pensant à ce que je venais de confier à Lorcan. D’ailleurs une chose m’étonnait ; la facilité avec laquelle je lui avais avoué mon amour pour mon meilleur ami. Ce Gryffondor que je ne connaissais réellement que depuis quelques minutes en savait plus sur moi que la plupart de mes amis. La raison pour laquelle je n’avais confié à personne mes sentiments envers Marshall était simple pour moi. J’avais l’impression que si je disais à quelque un cela allait être réel. Ce ne serait plus une simple pensée, cela serait un fait. Et cela était extrêmement effrayant.
La première chose que le jeune Scamander répondit à ma dernière question fut :
"Hem..."
Je lui lança un bref regard à travers mes cheveux qui retombaientt devant mon visage comme un rideau noir. Il semblait surpris et ne savait quoi me répondre.
"Tu as dis... une amitié garçon/fille... Je ne sais pas trop quoi te répondre. Je sais juste que moi, je suis gay... donc c'est plus facile pour moi! Mais... je comprends vraiment ce que tu veux dire... parce que... "
Le fait qu’il soit gay ne me choqua nullement, à vrai dire je m’en était légèrement douté. Il ne m’avait pas regardé comme les autres garçons le faisait. Cela paraissait sûrement narcissique et peut-être un poil vaniteux mais je savais que mon physique plaisait énormément à la gente masculine. Il ne se passait pas une journée sans que je sente les regards des garçons posés sur moi, me dévorant des yeux. J’avais toujours était une jolie fille. Brune, mince, visage agréable et surtout des grands yeux bleus azur envoûtant. A l’adolescence, vers mes quatorze ans à peu près je commença à avoir des formes qui montraient clairement que je n’étais plus une petite fille. Je n’ai jamais été embarrassée par cette attention que les hommes me porte. J’ai toujours adoré être admirée. J’admets que certaines fois je trouvais cela agaçant. Je pensais qu’avec le temps à Poudlard les garçons ne me prêterais plus tant d’attention. Me voir chaque jour, pendant une année scolaire devrait les lasser. Mais ce n’était nullement le cas. Chaque matin lorsque je me rendais dans la salle commune de Serdaigle, je sentais que mes camarades masculins se taisaient en me regardant passer avant de murmurer quelques commentaires à mon sujet. Avec le temps j’avais remarqué les seuls personnes qui ne me déshabiller pas du regard était soit homosexuelles soit totalement indifférent au monde qui les entourait.
J’attendis la suite de la phrase de Lorcan qui ne tarda pas à venir.
"Il y a Angela... elle est... bizarre. Enfin, j'aime le fait qu'elle soit comme un serpent... elle fait ce qu'elle n'a pas le droit. Ce qui est interdit. Elle ose briser les frontières, mais souffre en retours. Je trouve que c'est pleinement humain. Je l'admire pour cela. Je l'admire vraiment. Mais la situation entre nous est assez... meurtrière. Donc on se conduit comme des êtres banaux, vu qu'on enchaine une réaction logique face à l'attaque de l'autre... mais platoniquement... elle est vraiment merveilleuse. Enfin, je sais pas trop si tu m'as suivi!"
Etre attiré par quelque un de mauvais, pire par son ennemi était quelque chose que je pouvais comprendre. Le mal, était tellement séduisant. Difficile de ne pas se laisser tenter. Je pensais justement que je serais le genre de fille à tomber amoureuse d’un garçon qu’il ne fallait pas, un genre de bad boy ténébreux. C’était le genre de type avec qui je traînais quand j’étais encore une toxico. Veste de cuir, cigarette au coin des lèvres, cheveux ébouriffés, voilà le portrait de ceux qui me raccompagnait chez moi sur leur grosse moto. Au fond ils n’étaient pas vraiment mauvais. Juste pas très fréquentable. Ils n’avaient rien à voir avec la Angela Stevenson dont m’avait parlé Lorcan. La Serpentarde qui lui menait la vie dure et qui avait égorgé sa sœur. Leur passion, que ce soit leur haine ou leur amour était terriblement violente, ce qui ajoutait une pointe d’érotisme à leur relation.
« Vous vous déchirez avec tellement de passion et de fougue que j’en trouve ça érotique. Je dois être un peu tordue au fond… »[/b] Murmurai-je à l’adresse du Lion.
Il s’étira avant de reprendre.
"Je pense que si tu l'aimes... il t'aime aussi. Je suis un étranger. Avec ce que tu m'as dit, je peux réagir de cette manière. Vous vous connaissez depuis quelques temps déjà. Donc vous avez des liens solides. De plus, tes phéromones se sont accordés aux siennes, sinon tu ne ressentirais rien pour lui. Et puis, s'il t'a déjà fait des avances... je crois que tu n'as rien à craindre. Je suis presque sûr que tu te dis "Oui, mais j'l'ai rejeté, il doit plus m'aimer..." Tu sais, c'est un peu le cas de figure de tous les amoureux et ce depuis des millénaires. Mais ils ne cessent jamais de croire à leurs histoires, et regarde, ça finit toujours en "ils vécurent heureux". Je ne parle pas que des livres... regarde autour de toi. Combien de filles ou de garçons sont troublés parce qu'ils ne savent pas comment réagir. C'est normal. Tu es juste normale! Enfin, Marshall est forcément pour toi si tu le désire vraiment."
J’eus un léger sourire en coin.
[b]« C’est un peu plus compliqué que cela. Marshall en aime une autre et ce depuis près de 5 ans. »
Je laissa glisser mes doigts sur le pelage d’Elizabeth.
« Il en est totalement fou amoureux. »
C'était le cas de le dire. Je releva la tête, en souriant imbécilement à la pensée de notre triangle amoureux. Toute cette histoire était tellement compliquée.
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Jeu 12 Mai - 20:13
J'ai réédité, pour que ça tienne un peu la route. ^^
« Vous vous déchirez avec tellement de passion et de fougue que j’en trouve ça érotique. Je dois être un peu tordue au fond… » Pendant une seconde, Lorcan resta interdit, certain de n'avoir pas compris. Puis, une très violente rougeur prit ses joues, et il s'étrangla de rire, nerveux et seul au monde dans on petit délire. Erotique. Non mais 'lol'.
« C’est un peu plus compliqué que cela. Marshall en aime une autre et ce depuis près de 5 ans. » "Aha! Hahahaha!" Lorcan était simplement hilare. Plié en deux, il se laissait aller à un fou rire total qu'il n'arrivait pas à calmer. Erotique. Le fait de s'égorger, de s'étripper, de s'étrangler, de se lancer des Impardonnables dans une salle désaffectée. Ah ça oui, très très érotique. Le souffle lui manquait, et sans comprendre vraiment comment, se retrouva alongé sur l'herbe, en proie à une crise de rire total, son esprit lui imposant le regard glacé d'angela, ce qui ne fit que renfoncer son étranglement de rire.
« Il en est totalement fou amoureux. » Lorcan cessa doucement de rire, puis resta immobile, comme en soudaine crise de paranoïa. Puis ses yeux se posèrent, rieur, malicieux, sur la jeune fille. Il se leva souplement, et lui tendit la main. Lorsque les doigts hâlés furent dans les siens, il sourit simplement.
"Je vais te montrer un truc." Lui tenant toujours la main, tranquillement, il lui fit traverser le Parc, revenant sur leurs pas, revenant à la lourde Muraille du Chateau. Il vit Esméralda faire un pas vers le Viaduc, pour rentrer, mais il exerca une légère pression et l'entraina vers le mur de pierre, le longeant. La marche fut silencieuse, mais rapide. Quelques minutes plus tard, ils étaient dans la cour de métamorphose. Lorcan jeta un bref coup d'oeil, et entra sous le préau, vide. A cette heure ci, le Festin se terminait certainement. Ils avaient la voie libre. En quelques foulées, Lorcan rejoint un arbre aux branches pendantes. Il en attrapa une, et souple comme un chat, bondit sur les lourdes cépées boiseuses. Il releva enfin la tête, portant son attention sur Esméralda.
"On va monter sur les toits, ensuite, j'te dirais un truc. Enfin, j'vais te le montrer, plutôt." Il prit appuie sur les branches, et tordant d'une violente pression les branches, créa un pont de l'arbre au toit du préau. Equilibriste confirmé, il joignit d'une démarche assurée la passerelle, et une fois sur le toit du préau, se tourna vers Esmé.
"Suis moi. On va grimper sur les toits. Viens."
Il se retourna aussitôt, et se mit à courir sur les tuiles mousseuses du préau. en quelques minutes, ils avaient quittés la cour de Métamorphose pour rejoindre, sautant de terrasse en terrasse, l'enchevêtrement de toitures basses de Poudlard, au dessus des énormes ravins encerclant le chateau. Lorcan se tourna finalement vers Esmé qui s'était bien débrouillée. Il nota qu'elle avait légerment tâché et déchiré son jean, comme lui la première fois qu'il était grimpé. Il sourit, et après une brève inspection, s'approcha du vide, une centaine de mètre plus bas. Trois fois le pont suspendu, de vide hurlant à l'appel hypnotique, noyé dans des ténèbres terrifiante. Il releva son regard et le plongea sur le PArc, qui ressemblait à une gigantesque vague verte.
"Lorsque tu es triste, viens ici au soleil couchant. Vérifies qu'il n'y ait personne pour te surprendre, nous n'avons pas le droit d'être là. Et regarde la forêt. Lorsqu'on est mélancolique, la lumière du soleil dans les arbres est magnifique. Vraiment." La nuit était déjà tombé, et ils ressemblaient à deux felins perdus sur des les toits plats des chemins de ronde. Lorcan s'avança, et s'assit, balançant ses jambes dans le vide.
"Tu veindras ici pour Marsh. 'Kay?'
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Lun 6 Juin - 19:17
Devant ma dernière phrase le Gryffondor explosa de rire. Apparemment, lui n’avait pas la même vision des choses que moi.
"Aha! Hahahaha!" Lâcha-t-il entre deux éclats de rire.
Je ne disais rien et contenter de l’observer durant son fou rire. J’admettais que je voyais peut être les choses d’une étrange manière. L’amour haine était quelque chose que j’adorais, que ce soit en réalité ou dans la littérature. C’était beau, ce sang couleur de la passion qui se déversait dans un élan de rage et d’amour. Visiblement Lorcan lui ne trouvait pas cela aussi séduisant que moi.
Au bout de quelques minutes le rouge et or se calma et resta sans bouger quelques secondes. Mon regard ne pouvait se détacher de son visage et de ses yeux bleus. Ces derniers se posèrent sur moi, brillant de malice. Qu’Est-ce que Lorcan Scamander avait derrière la tête. Il se leva et me tendis sa main, que je pris instantanément.
"Je vais te montrer un truc."
Il se mit à marcher, et je remarquai que nous étions en train de traverser le parc et que nous retournions vers le chateau. La curiosité m’habitait mais je tentais d’être patiente et ne pas l’interroger sur ce qu’il allait me montrer. Nous étions à présent près du viaduc, par habitude je me dirigea vers celui-ci mais Lorcan ne prit pas ce chemin. Qui qu’ once nous aurait vu aurait trouver le « couple » que nous formions étrange. Esméralda James, la séductrice provocante de Poudlard avec Lorcan Scamander, le Gryffondor fils de Loofoca Lovegood, tout aussi loufoque qu’elle. Rapidement nous arrivâmes sous le préau dans la cour de métamorphose. Qu’allait donc me montrer le lion ?
Il se plaça devant un arbre aux longues branches pendantes. En quelques secondes il s’accrocha à une branche et fut perché dessus. Il se tourna vers moi.
"On va monter sur les toits, ensuite, j'te dirais un truc. Enfin, j'vais te le montrer, plutôt."
Lorcan Scamander était fou. Monter sur les toits de Poudlard pouvait se révéler extrêmement dangereux. Mais j’étais folle également. Et cette distraction pleine d’action et interdite m’attirait. Hypnotisée, je l’observais, ce jeune Gryffondor rapide et souple comme un félin, tordre les branches et se hisser sur le toit avec une déconcertante facilité. En le regardant, ça avait l’air d’être une tache facile. Je l’imitais alors, en prenant appui sur les mêmes branches que lui prenant bien soin à ne pas perdre l’équilibre.
"Suis moi. On va grimper sur les toits. Viens."
Je porta mon attention sur Lorcan. Il était déjà sur le toit. Une fraction de seconde plus tard et il s’était mis à courir. Je le rejoignis, plus rapidement que je pensais en être capable et me mis à courir derrière lui. C’était dingue. Nous sautions de toits en toits. Le vent frais ébouriffant nos chevelures respectives. Je me sentais pour la première fois depuis un long moment libre et vidée de toutes émotions négatives. Merci Lorcan.
Ce dernier d’ailleurs me fit face. Je le vis jeter un coup d’œil à mon pantalon légèrement troué et salit. Lui, ne portait aucune trace de son escalade. Ce n’était surement pas la première fois qu’il venait ici. Je vis un bref sourire éclairer son visage avant qu’il se dirige vers le bord. J’étais bouche bée devant le superbe paysage qui nous était offert.
"Lorsque tu es triste, viens ici au soleil couchant. Vérifies qu'il n'y ait personne pour te surprendre, nous n'avons pas le droit d'être là. Et regarde la forêt. Lorsqu'on est mélancolique, la lumière du soleil dans les arbres est magnifique. Vraiment."
Je me tourna doucement vers Lorcan et esquissa un sourire. C’était un adorable Gryffondor fou. Il s’assit sur le rebuord et je pris place à ses côtés.
"Tu veindras ici pour Marsh. 'Kay?'
Je ferma les yeux, bien sur que je viendrais ici pour Marsh. Je viendrais ici aussi pour la guerre à venir…
« Promis. Je parie que tu es déjà venu ici pour Lysander et Angela. »
J’avais dis cela dans un murmure presque imperceptible mais j’étais certaine qu’il m’avait entendu.
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Dim 12 Juin - 23:41
Un vent parfumé, exhalant de l'odeur du soir, vint claquer dans les vêtements des deux jeunes gens. Lorcan secoua ses cheveux, quand Esmé approuva. Une bonne chose de faite. Ce serait une excellente thérapie pour la Rowenienne. En effet, ainsi, elle pourrait avoir l'embarras du choix: admirer et se saouler de la vision magnfique. Ou bien, encore mieux, sauter! Il y avait toute la place, toutes les hauteurs, toutes les surfaces possibles! C'était un superbe endroit pour se suicider! Très pratique. Lorcan ricana brièvement, puis secoua la tête, consterné par ses propres pensées morbides. Des fois, son subconscient avait tendance à agir de manière saugrenue et légèrement déplacée... Il pencha son visage, et jeta un coup d'oeil dans le bas. Sans même lever la tête, il voyait l'ombre presque effacée par les ténèbres de la gigantesque tour d'astronomie. Il se souvenait, qu'en début d'année, il y était grimpé. Avait escaladé le bord, et avait balayé de son regard l'étendue sauvage des horizons anglais, comme si... d'un regard, il pouvait embrasser le tout. Ce jour là, il avait tenté de se tuer à cause d'un garçon, en sautant. Lorcan chassa ce souvenir d'un bref clignement des yeux. Esmé ne le regardait pas, il la fixa, étrangement froid, quand elle questionna.
« Promis. Je parie que tu es déjà venu ici pour Lysander et Angela? »
Lorcan resta silencieux, son visage ne trahissant pas l'amertume et l'angoisse de son coeur. Il aimait Lys... comment lui prouver que même lui si lui était rien d'autre qu'un petit con excité, un loufoque comme leur mère, contrairement à Lysander qui était lui calme, sadique, et qui était de la même race dragonienne que leur père, qu'il était toujours son frère. Que c'était une obligation qu'ils ne s'abandonnent jamais. Sans se l'avouer, le garçon refusait la solitude.
« Si l'on veut... »
Il y eut de nouveau le silence. Mais Lorcan sentait... que les prochaines paroles le bouleverserait. Il eut raison.
« Tu es vraiment étonnant Lorcan Scamander. » L'absence de méchanceté, de moquerie? Il y eut quelque chose dans cette phrase qui fit glacer le sang du Lion. Ses yeux écarquillés fixèrent le ciel. Puis les souvenirs.
La fille sourit et lui répondit à son tour.
« Angela… »
Et après un petit temps d’attente elle demanda à Lorcan en plongeant les yeux dans les siens et avec un petit sourire ironique.
« En es-tu toujours… Lorcan? »
La question le surprit, et il détourna le regard du sombre couloir pour le déposer sur les lèvres sensuelles de la jeune femme.
« Sache que je ne suis que le jouet d'un dieu . Il m'a façonné ainsi, et ce depuis toujours... Toujours assis a l'opposé du mur ou elle se trouvait, il resta immobile, et imagina un instant une barrière invisible entre eux deux. Une barrière que les femmes franchissaient si facilement. Il aurait aimé etre un oiseau, ou un chat, pour ne plus ressentir cette athmosphère si magique, si ennivrante. Poudlard, Poudlard, Pou du Lard, marmonna t'il une seconde, avant de fermer les yeux. Angéla. Il aimait bien ce prénom. Il était , semblait, était, en parfait contraste avec la poupée de porcelaine en face de lui. Il leva son bras, le glissant sur le mur de pierre grise a coté de lui, et sans se retourner, sentit des Joncheruines glisser sur ses doigts agiles. Lorcan plongea aussitot son regard sur la jeune Serpentard. Elle n'était en aucun cas troublée par ces bestioles, signe qu'elle actuellement parfaitement limpide mentalement. Il aurait aimé connaitre la Légilimencie pour savoir quelle était la source de cette paix intérieure. Lui, peut etre? Il sourit, distraitement. Il allait lui demander sa question fétiche, mais Prudence le retint. _Toi... tu es là pour tuer des gens? Il avait eu un sourire laconique en disant cela, mais le Voldemort deux occupait ses pensées, et sa langue avait été plus rapide que lui. En mème temps, cette question était tout sauf humoristique ou sérieuse. Ironique? _Sinon, tu avais rendez vous avec la lune. Derrière ses yeux, un voile de tristesse le subermergea. »
Lorcan se tourna lentement vers Esméralda.
« Tu sais que là, quand je te parle... je ne parle pas de la même manière qu'avant? Avant j'étais beaucoup plus... abstrait... tellement plus beaux, mes mots. Je me suis enfoncé dans une normalité. Alors, je ne suis même plus spécial, pour moi. Je ne sais pas si c'est bien d'être différent... parce que les gens te regardent... te jugent tout le temps... Tu es seul dans ton monde... mais lorsque tu en ressort, tu souffres... »
Lorcan, le génie, l'enfant éternel, le loufoque... il savait ce qu'il était, mais ne savait plus ce qu'il devait être pour les autres. Devait il s'afficher à la manière du Bad Hatter, angoissant et souriant, comme il s'amusait à être, ces derniers temps? Devait il redevenir ce serpent tranquille, en liaison avec la lune, comme lorsqu'il avait rencontré Angela? Sauf qu'à cette époque là, il aimait sa soeur, immature qu'il l'aimait. Il l'aimait d'un amour véritable, charnel, pêcheur! Il était un surdoué, au cervau analysant les comportement avec ennui, mais admirant la nature avec captivation. Il était incapable de résoudre des équations et des multiplications, mais il savait comprendre les gens d'un seul regard, usant de psychanalyse et d'instinct. Son intelligence avait de lui un petit monstre calme, incapable de se connaître lui même. Peut être que c'était de sa faute, si Xénophilius était en prison. De sa faute si Angela avait jeté l'endoloris sur Albus. De sa faute s'il avait cédé au plaisir de l'Impero. Le regard bleu du Lion se fit vide.
« Il est des serpents qui meurent sans avoir vu le jour. Il vaut parfois mieux éviter de se faire mordre par leurs charmes endiablés... la souffrance est si attirante... de par sa marginalité, on s'offusque du confort paisible d'une vie recommandée... »
Il cilla. Il savait encore parler comme ça. Lorcan sourit doucement, victorieux sur lui même. Sa véritable personnalité était certainement celle du poète. A lui de savoir ou non s'il voulait descendre des toits de sa vie.
« En bref... Esméralda. Ne te fais pas mal en redescendant dans ton coeur. C'est toi qui choisit. Tout le temps. »
Esmeralda A. James Serdaigle
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Sujet: Re: Ich bin da ! [PV: Lorcan Scamander] Mer 29 Juin - 11:33
Mes jambes pendaient dans le vide, Est-ce que je me ferais mal si je tombais ? Me tuerai-je ? Etais-je prête à tenter ? J’eus un petit rire. Je n’étais pas suicidaire, je le savais. L’idée de mourir ne m’était jamais réellement passé par la tête, bien que la mort en soi même ne m’effrayait nullement. Je ne voulais pas mourir, je voulais juste sentir quelque chose. Me sentir vivante plus exactement, et pour cela j’avais essayé tous les moyens que j’avais. Alcool, drogue, sexe. Les trois sujets tabous. Mais à force de boire, je tenais de mieux en mieux l’alcool, la drogue me revenait cher, et ne me faisait plus autant planer qu’avant, et je m’ennuyais quand j’avais un rapport intime. Les pornos et les joints non, ne me font plus rien. Pauvre Esméralda, comment va-t-elle se divertir alors ? Je rejeta en arrière qui formaient un voile brun autour de mon visage. Il y avait tellement de chose qui me revenaient en tête à cet instant. Pourquoi avais-je constamment ce besoin d’être bien. Même si j’avais le sentiment que c’était loin je savais que mon passé de droguée me suivraient toujours. Dès qu’il y aurait une fête où je verrais de la petite poudre blanche se faire sniffer je me sentirais mal. Mon corps serait toujours partagé avec l’envie incontrôlable d’en avoir, d’en prendre jusqu’à m’en faire saigner le nez et le dégout total que j’avais pour cette drogue…Voilà encore une énième raison pour laquelle je détestais de toute mon âme Irina. « Si l'on veut... » Fit Lorcan doucement.
Je me tourna vers le Gryffondor à la chevelure claire. Pauvre Lorcan, il m’avait l’ai perdu, entre cette saleté de Stevenson et son frère jumeau opposé. Son regard bleu se perdit dans le vide, je ne cessa pas de le regarder.
« Tu sais que là, quand je te parle... je ne parle pas de la même manière qu'avant? Avant j'étais beaucoup plus... abstrait... tellement plus beaux, mes mots. Je me suis enfoncé dans une normalité. Alors, je ne suis même plus spécial, pour moi. Je ne sais pas si c'est bien d'être différent... parce que les gens te regardent... te jugent tout le temps... Tu es seul dans ton monde... mais lorsque tu en ressort, tu souffres... »
Je le regardea, éberluée. Comment Lorcan Scamander Lovegood pouvait il se trouver normal ? C’était un comble. Je me pencha vers lui, doucement, timidement.
« Ecoutes moi bien Lorcan, tu es la personne la moins normal que j’ai eu l’occasion de recontrer et crois moi, je trouve ça fantastique. »
Je m’arrêta quelques instants, hésitant, à continuer sur ma lancée. Après tout qu’Est-ce que j’avais à perdre ? Avais-je confiance en Lorcan ? Sufisamment pour lui dire ce que j’avais sur le cœur.
« Moi, par exemple, je suis un modèle de banalité. Je suis d’un ennui. Je ne suis pas grand-chose d’autre que la jolie fille délurée. Il y a en a une dans chaque école, et à Poudlard c’est moi. J’intéresse, les gens. Je les captive, au départ, et j’adore ça, j’aime captiver l’attention, mais cela ne dure qu’un temps. Ils se lassent après. »
Je me pencha en avant, terriblement attirée par le vide sous mes pieds. « Je ne suis pas grand-chose qu’une jolie poupée… Une poupée vide et je veux me sentir vivante. Je veux sentir quelque chose. »
Le vent frais me fit l’effet d’une gifle.
« Mais peut être qu’au fond, je ne suis bonne qu’à être ça, une jolie fille vide. »
Silence. Je ressors une cigarette de ma poche. Mon feu, je l’alume, elle se brule, se consume, rapidement. J’inspire une grande bouffée, je la sens à peine, je réitère. Rien. Agaçée, je la jette et la contemple tandis qu’elle atterit sous le sol qui me semble si loin. Mon attention se repporte sur Lorcan.
« Toi, tu n’es pas vide. Tu es … Lorcan, aussi bizarre, étrange, et fascinant que tu l’es. »
Une mélodie traversa mon esprit, le monde des Moldus m’avait réellement contaminé.
« Tu es né comme ça. »
Je ferma les yeux, presque paisiblement.
« Il est des serpents qui meurent sans avoir vu le jour. Il vaut parfois mieux éviter de se faire mordre par leurs charmes endiablés... la souffrance est si attirante... de par sa marginalité, on s'offusque du confort paisible d'une vie recommandée... »
La voix du jeune homme me berçait.
« En bref... Esméralda. Ne te fais pas mal en redescendant dans ton coeur. C'est toi qui choisit. Tout le temps. »
J’ouvris les yeux à l’entente de mon prénom. C’est toi qui choisit. C’est toi qui choisit. Cette phrase résonnait dans ma tête. Je baissa la tête. Faire des choix, pour l’avenir, pour moi, pour papa, pour maman, pour Marshall… « Choisir … Je devrais penser à faire ça un de ces jours. »