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Sujet: Kaprice Ashfield [Terminée] Dim 31 Juil - 17:14
.:: Informations de Bases ::.
Nom, Prénoms :Ashfield Kaprice Date de naissance : Le XII Septembre 2005 Age: 17 ans Année Scolaire: 7ème année Maison choisie: Serpentard Baguette : Bois de rose, longue, souple et très fine. Une boucle de sirène, fournit le pouvoir magique. Patronus : Un paon Epouvantard : Le cadavre de son petit frère Pride. Animal de compagnie : Un lévrier blanc. Avatar choisi : Jenna Pietersen.
.:: A Propos du Personnage ::.
Physique (5 lignes minimum) : Notes cristallines glissant sur la partition d'une peau satinée, les gouttes d'eau cinglaient sans discontinuer le corps de la naïade. Les paupières mi-closes, son délicat visage tourné vers l'averse brûlante, Kaprice gouttait aux plaisirs taquins d'une mélodie translucide, jouant mille accords enlevés sur ses charmes dénudés. Comme enivrée, elle avait perdu jusqu'à la notion du temps, les minutes puis les heures s'étant doucement évaporées pour s'en aller tristement tourbillonner sous les voûtes d'ogive de l'immense salle de bain. Et même le crépuscule qui avait baigné de sang les premières ablutions de la jeune femme, lassé d'attendre que la princesse daigne à rouvrir les yeux, s'était effondré de sommeil derrière l'horizon.
La nuque arquée en arrière par le poids de sa somptueuse chevelure détrempée, Kaprice était déjà partie lorsque les premières ombres soyeuses se coulèrent discrètement dans la pièce. La naïade emportée par les ailes d'un rêve aquatique l'enlaçant de toutes ses gouttes, eu juste le temps de sentir sa main glisser toute seule sur son ventre humide, avant que son esprit ne s'échappe à la rencontre d'un amant étoilé. Dans un silence haché de soupirs, la nuit dévora la salle de bain, avalant le décor et chassant jusqu'à la moindre parcelle de lumière, sous les coups répétés de ses griffes de néant. Et bientôt ne resta plus visible dans la pièce embrumée, qu'une silhouette ruisselante cambrée sur un rayon de Lune.
"-Oh, Pride...Pardonne moi..."
Une exclamation murmurée, et la princesse ouvrit brièvement ses grands yeux ambrés, le temps d'avaler une gorgée brûlante et parfumée. L'eau lécha ses lèvres, vint taquiner son palais et s'enfonça doucement en elle. Noyées par l'averse ruisselant dans et sur le corps de Kaprice, les syllabes à peine formulées se perdirent entre les gouttes et les frissons. Une clé de sol tatouée au creux des reins, pour ouvrir les portes des univers chimériques, et le chant des sirènes pour tentation, la jeune femme ondulait entre les mailles du filet translucide effleurant sa voluptueuse silhouette. Oubliée par le songe de lumière, la main aux ongles nacrés s'égara. Troublée, la Lune ferma sa paupière de nuage ; pour qu'enfin s'abatte le velours de la nuit, sur ces charmes endormis dans une salle de bain ruinée.
Caractère ( 5 lignes minimum ) : Nudité vaporeuse baignée de lumière, Kaprice le souffle court et le cœur emballé, s'arracha à l'étreinte aquatique de son songe brûlant. Sur un dernier claquement de cuivre, les vieilles tuyauteries de la salle de bain se turent, quelques gouttes achevant de ruisseler de la pomme de bronze dans le silence revenu. Quelques pas frissonnant sur les carreaux détrempés et la jeune femme s'immobilisa face au grand miroir baroque, étirant ses pétales et ses fêlures glacés sur un des murs de la pièce. Silhouette d'argent, aux formes emperlées de diamant, la belle essora tendrement les soyeuses ondulations de sa chevelure. Volée à une mèche rebelle, une larme parfumée aux éclats étoilés, glissa doucement sur le front de la naïade, effleura des cils papillonnant, se perdit sur l'arrête d'un petit nez, avant d'être happée d'un coup de langue sensuel par le voluptueux reflet.
Harpe de désir et de plaisir, le corps de Kaprice était un délicat instrument, vibrant au moindre petit stimuli. Etre sensuelle à la merci de la moindre caresse ou du plus petit effleurement, la capricieuse naïade ne vivait que pour ressentir et savourer. Le simple contact de la serviette brulante séchant sa poitrine, son ventre et ses jambes galbées lui arracha un ronronnement de satisfaction. Et lorsque remontèrent en elle, les frissons fleuris du rêve passé, mille étincelles mutines, illuminèrent le regard ambré du reflet complice. En ces instants bénis, où la conscience s'effacait sous les voiles veloutés de l'obscurité, la Princesse sentait s'éveiller en elle les roucoulements d'appétits sulfureux et condamnables. Et le rêve pourtant enfui, la sirène continuait à savourer honteusement, les doux froufrous de bises lascives gazouillant parmis les pétales de la vallée des roses.
-Pride, je suis tellement, désolée...Je ne devrais pas...Et pourtant, le rêve était si...
Tel était le pâle murmure tentateur qui glissa des lèvres de la belle et dont les notes esquissées crevèrent le silence vaporeux de l'immense salle de bain en ruine. Le reflet allanguie de la Naïade semblait etrangemment songeur lorsqu'il laissa couler dans une flaque la serviette maintenant humide et inutile. Délires d'un corp trop longtemps offert aux baisers de l'eau, ou envolées sauvages d'un esprit cherchant à pervertir une tendresse qu'il n'osait s'avouer à lui même ? Kaprice était perdue. Pour la première fois, la jolie princesse hésitait à épouser le chant de ses désirs. Elle aurait du oublier le songe et rendre à la Lune ensorcelante, les suaves égarrements de l’envoûtement d'une nuit d'hiver pour se contenter de jouissances sans lendemain. Mais la marrée de ses impulsions tourbillonnantes, ne lui laissait aucun répit. Ballotée et roulée par les vagues de ses envies et de son affection, la Sirène découvrait l'ivresse de danser sur le fil de l'abysse. Comme il devait être excitant d'embrasser l'enfer d'enlacements empoisonnés.
Glissant ses jolis pieds dans des petites mules de satin noir, la Sirène délaissa le tas de ses vêtements emperlés de bruine, pour se contenter de s'enrouler voluptueusement dans une moelleuse fourrure d'ours polaire. Infatigable gardien de l'intimité de sa maitresse, le lévrier blanc couché en sphinx devant la porte, dressa ses oreilles triangulaires lorsque la poignée rouillée de la salle de bain s'abaissa en grinçant. Kaprice était tendue, febrile et nerveuse, l'animal racé le sentit bien avant de voir s'approcher de lui, la gracieuse silhouette de la Naïade lovée dans les calins de son étole floconneuse. Aussi c'est avec une tendre fidélité, qu'il bondit sur ses pattes, pour venir doucement frotter son museau gémissant, contre la peau parfumée de la jeune femme avec l'espoir de la réconforter. La saveur du songe lunaire encore sur ses lèvres, la princesse au sourire méditatif laissa erer ses doigts fuselés, dans les tièdeurs du pelage reconfortant. Les joues encore rosies par le rêve, un sourire languide flottant sur ses lèvres, la belle à la dérive sur l'océan de ses méditations passionnées, hésitait à oublier ou assouvir.
.:: Son Histoire ::.
Les Ashfield sont une très vieille famille de musiciens et compositeurs sorciers. Les généalogistes, affirment que l'arbre de leur lignée de sangs purs, est vieux d'au moins trois cent ans ; si ce n'est plus. Le blason de la dynastie est une clée de sol, que tout ses membres se font tatouer sur le corps. Kaprice porte le sien dans le creux des reins. Jadis, riche, puissante et estimée, la famille est désormais complètement ruinée. Leur manoir n'est plus qu'un assemblage de pierres branlantes, de tuiles fendues et de fenêtres brisées, par lesquelles s'engouffrent les courants d'air de la décadence. Seuls les multiples instruments de musique entreposés dans les salles poussiéreuses sont encore parfaitement entretenus avec un soin maladif.
Nuée de petits papillons de nuits, les notes envolées jaillissant du vieux piano d'ivoire, emportèrent au loin les doutes et les langueurs de la jeune femme. Poussière de Lune tourbillonant au son des marteaux ouatés frappant les cordes tendues dans les entrailles du monstre laqué, les pensées de la jeune femme s'échappaient et s'appaisaient au rythme des battements discrets de son coeur musical. Dans la pièce à l'accoustique de granit, Kaprice jouait dans le noir le plus complet, aucune chandelle ne venant troubler les vagues épaisses de l'obscurité rongeant et dévorant le manoir en ruine des Ashfield. Jadis, elle avait offert son sang au clavier biccolore, scellant par la douleur le pacte d'une communion absolue et éternelle entre son nom et les noeuds du bois de rose ; et depuis la machoire vernie était devenue son âme, le coffre mélodieux, dans lequel elle enfermait tout ses secrets et dévidait toutes ses colères.
Kaprice est née par une brumeuse nuit de Septembre. Ainée d'une famille au sang-pur de quatre enfants, la belle n'eu pas une enfance heureuse. Son père l'ombrageux Klaus Ashfield vexé de ne pas avoir donné naissance à un héritier mâle qui aurait pu transmettre son nom ; subit l'existence de sa première fille comme un affront. Negligée, délaissée, méprisée et parfois battue ; la délicate princesse se forgea très vite une armure de cruelle arrogance et de dangereux orgueil, où cette tendresse qui lui avait été refusée n'avait pas sa place. Fidèle à la tradition familliale, ses parents, lui offrirent dès les premières années un splendide piano aux touches d'ivoire. Et au cours d'une lugubre cérémonie nocturne, la jeune fille offrit son sang à l'instrument ; entrelaçant ainsi son âme aux touches du clavier bicolore.
Sa petite tête blanche posée sur les cuisses dénudées de la pianiste à la fourrure polaire, le levrier agitait doucement la queue en rythme. Le couple spectral ainsi formé par la maîtresse et son chien, peignait dans la salle de musique dévastée, un tableau à inquiétant romantisme. Toujours les notes échappées, valsaient sur les lignes entrelacées de l'esprit de la jeune femme. Son art était écriture, et sa partition un journal, de ré en fa, et de si en do, la belle faisait revivre du bout des doigts le concerto de son existence mélancolique. Papillonement joyeux ou caresses assombries, les gammes disemblables et harmonieuses se succédaient dans le silence velouté d'une nuit d'hiver peuplée de fantômes, de rêves et de souvenirs. La Naïde à la chevelure encore humide, cherchait entre les accords les réponses à ses questions informulées ; et les solutions à ses désirs sauvages et brûlant.
Manipulatrice, exigeante, orgueilleuse, Kaprice fit son entrée à Poudlard dans la Maison Serpentard. Toute sa scolarité, elle n'aura cesse de chercher à se tailler une place de choix dans l'école pour faire oublier la ruine de sa famille. Sans pitié, cruelle et parfois sadique, la septième année aux sourires vipérins, n'eu cesse de faire craindre son nom de famille et de revendiquer sa fiertée de sang pur. Précieuse, élégante, terriblement sensuelle et éternelle insatisfaite, la Belle multiplia honteusement les conquêtes tant féminines que masculines, cherchant à noyer dans l'enfer de sulfureux plaisirs, le brasier de ses désirs innassouvis. A ce chef d'oeuvre de glace et de raffinement, la rumeur Poudlarienne, ne connait qu'une seule faiblesse avouée : Le petit Pride, cadet adoré et aimé des Ashfield. Esclave de sa tendresse, la Sirène veille sur son petit frère avec une jalousie étouffante. Et chaque coup que le garçon reçoit, elle le subit au centuple.
Voluptueux opium d'un songe brulant refusant de s'enfuir par les fenêtres éclatées du manoir saccagé, le plaisir du rêve lascif, pervertissait doucement la musique jaillissant du coffre verni de l'instrument. Les doigts délicats tapotant les touches, se firent caresses pour effleurer le clavier d'ivoir. A la sensualité de sa moelleuse étolle polaire, glissant sur sa peau nue, la Princesse ne put s'empêcher d'imaginer la présence brûlante d'une silhouette appuyée contre son dos, passant et repassant ses mains dans les flots soyeux de sa chevelure, ou refermant une prise tendre, possessive et masculine, sur sa gorge offerte. Aux soupirs mélodieux du morceaux inventé, se substitua l'obsédante image, de lèvres entrouvertes embrassant l'arrondi révélé de ses épaules, mordillant son cou, avant d'abaisser la fourure d'ours, pour venir se nicher entre les monts satinés, d'une poitrine frémissante. Troublée, abandonnée, la sirène à la bouche entrouverte sur un ronronement de plaisir murmura pour elle même :
-Pride...Pardonne moi...Je me noie...
.:: En dehors du Rôle ::.
Prénoms, surnoms : Val' Age : 24 ans. Aime, aime pas : Comment as-tu connu le forum : On m'en avait parlé...Il y a très longtemps Code : Ok Par Chace
Dernière édition par Kaprice Ashfield le Lun 8 Aoû - 3:59, édité 44 fois
Taylor Crowford Serpentard
Messages : 1104 Popularité : 453 Date d'inscription : 19/09/2010 Localisation : Derrière toi ! :D Avatar : Emma Roberts
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Sujet: Re: Kaprice Ashfield [Terminée] Dim 31 Juil - 17:15
Bienvenuuuuue ! *o* Bonne chance pour ta fiche et amuse toi bien parmi nous. Si tu as des questions, n'hésite pas =)
Jack Tynner Gryffondor
Messages : 53 Popularité : 46 Date d'inscription : 18/07/2011 Localisation : Saint-Etienne Avatar : Chad Michael Murray
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Sujet: Re: Kaprice Ashfield [Terminée] Dim 31 Juil - 17:38
Bienvenue encore une fois !
Callista E. Rosier Serpentard
Messages : 533 Popularité : 164 Date d'inscription : 11/05/2011 Localisation : Dans les méandres de son âme. Avatar : Dianna Agron
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Sujet: Re: Kaprice Ashfield [Terminée] Dim 31 Juil - 18:11
Bienvenue parmi nous ! Bon courage pour ta fiche. =)
Jeffrey J. Pellington Serdaigle
Messages : 183 Popularité : 48 Date d'inscription : 13/06/2011 Localisation : Cherche moi Avatar : Zac Efron
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Sujet: Re: Kaprice Ashfield [Terminée] Dim 31 Juil - 18:15
Bienvenue *_*
J'adore ton avatar *_*
Bon faut que je me taise sinon Taylor vas me butter parce que je drague xD
Tu peux désormais aller te faire créditer 2oo Gallions à Gringott's. Il faut aussi que tu ailles réserver ton Avatar & ton Patronus. Si tu ne veux pas être perdue va aussi te créer une fiche de Lien & un répertoire de Rp. Je rajoute 1o Points pour ta maison. Bonne continuation à toi, & bon jeux.